C'est l'une des cinq armées créées et mises sur le pied de guerre par le Grand Quartier général lors du déclenchement du plan XVII en réponse à l’attaque allemande d'.
Création et différentes dénominations
1914 : création de la 3e armée le , en application du Plan XVII.
14 - : mouvement vers le nord-est, organisation de la ligne Pont-à-Mousson (2e armée), Chambley-Bussières, Étain, Jametz (4e armée), avec avant-garde sur l'Othain.
: la subdivision de la 3e armée est constituée à droite de la 3e armée et remplacée le par l'armée de Lorraine.
: mouvement offensif en direction générale d'Arlon.
- 1er septembre : à partir du , repli progressif sur la Meuse de Verdun (armée de Lorraine) à Sassey-sur-Meuse (4e armée).
27 - : défense des passages de la Meuse et des défilés nord de l'Argonne sur le front : Saint-Mihiel, Verdun, Dun-sur-Meuse, Grandpré. Le , le front est étendu à droite jusqu'à Pont-à-Mousson (2e armée) par suite de la dissolution de l'armée de Lorraine.
: déplacement du secteur vers la gauche de la Meuse (1re armée) et à l'Aisne.
février - avril : combats journaliers en Argonne ; attaque de Vauquois et de Boureilles les 17 et ; prise de Vauquois le 1er mars.
: la place de Verdun (relevant directement du GPE) est la droite de la 3e armée : même limite qu'auparavant.
: la 1re armée (à laquelle la place de Verdun est rattachée) est à la droite de la 3e armée ; même limite.
: réduction du front à droite jusqu'à Béthincourt (1re armée).
: extension du front, à gauche jusqu'à Massiges (4e armée).
- : fortes attaques allemandes en Argonne.
: contre-attaque française.
: réduction du front à gauche jusqu'à l'Aisne (2e armée introduite sur le front). La Région Fortifiée de Verdun est introduite à droite de la 3e armée.
: extension de la zone d'action (retrait de la 1re armée). Avance jusqu'à la ligne Quincy-Basse (6e armée), Barisis-aux-Bois, Servais, abords ouest de La Fère, Moy, abord ouest de Saint-Quentin (armée britannique).
: extension du front, à gauche jusqu'à l'Omignon à la suite d'une relève de troupe britannique.
1918
10 - : relève par des éléments britanniques entre Pontruet et Urvillers. Le , le reste du secteur passe aux ordres de la 6e armée. Retrait du front de la 3e armée.
À partir du , tenue prête à intervenir dans la région de la Somme (région britannique).
- : par la suite de l'offensive allemande du sur la 6e armée (bataille de l'Aisne), repli de la droite de la 3e armée ; à partir du , violents combats en particulier au mont de Choisy.
juin : le , introduction de la 10e armée à la droite de la 3e armée, limite Moulin-sous-Touvent.
À partir du , stabilisation de la droite de l'armée sur le front Pontoise-lès-Noyon, Moulin-sous-Touvent.
La IIIe armée fut mobilisée pour occuper la Ligne Maginot au sud du Luxembourg et de la Sarre. Commandée par le général Condé, elle vit son front s'étendre avec le transfert de la IVe armée dans l'Aisne, puis subit l'opération « Tiger » en juin. Encerclée en Lorraine par Guderian qui déferle vers la Suisse, elle fut contrainte à la reddition même si des ouvrages fortifiés résistèrent jusqu'en juillet.
AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).