Elle est créée en 1873. Au début de la guerre de 1914, la 4e division de cavalerie est intégrée à la 4e armée française et participe aux combats des frontières. Elle est ensuite intégrée à la 5e armée française et participe à la bataille de Guise puis la bataille des Deux Morins. La division est ensuite impliquée dans la poursuite des armées allemandes et combat lors de la bataille de l'Aisne. À partir d' et jusqu'en , la 4e division de cavalerie est déplacée sur plusieurs zones du front, elle est mise en alerte lors des batailles d'Artois, de Champagne et de la Somme en vue d'exploiter la percée des lignes allemandes qui n'arrivera pas. En 1918, la division participe aux combats défensifs du printemps, lors des offensives allemandes des mois de mars et de , puis aux combats offensifs au cours de l'été et de l'automne 1918.
6 - : exploration dans la région de Florenville. Le , mouvement offensif en direction de Neufchâteau (combats au nord-est de Neufchâteau). Pendant la bataille des Ardennes, exploration dans la région de Bièvre et de Gedinne.
- : mouvement vers le front ; à partir du , occupation (avec des éléments territoriaux) d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou.
1916
- : retrait du front, stationnement au camp de Châlons, instruction.
- : occupation d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou. Du 2 au , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur au nord de Sept-Saulx. À partir du , nouveau mouvement de rocade et occupation d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou.
17 - : retrait du front, repos au nord-ouest de Châlons-sur-Marne.
- : transport par V.F. dans la région de Beauvais, puis mouvement vers le camp de Crèvecœur ; instruction.
- : mouvement vers Moreuil. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite lors de la bataille de la Somme, non engagée.
- : mouvement vers la région de Beauvais ; éléments en secteur vers Lihons.
4 - : mouvement vers le sud de Montdidier ; repos.
- : mouvement vers le nord-est de Beauvais (éléments en secteur dans la région d'Harbonnières, à partir du ).
- : mouvement vers le sud-ouest de Beauvais ; repos.
7 - : occupation d'un secteur entre Maucourt et la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes.
- : mouvement vers la région de Bray-sur-Seine ; repos et instruction.
- : mouvement vers le camp de Mailly ; instruction.
5 - : mouvement vers Montigny-sur-Vesle. Tenue prête à intervenir dans la poursuite lors de la bataille du Chemin des Dames ; non engagée. À partir du , stationnement vers Épernay (du au , éléments en secteur aux cavaliers de Courcy).
- : mouvement vers Anglure ; repos et instruction.
- : mouvement vers le front (éléments en secteur avec les 2e et 7e DC ; à partir du occupation (avec des éléments des 2e et 7e DC) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims.
- 1er septembre : retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ), mouvement vers Gretz ; repos et instruction.
1er septembre - : mouvement vers Anglure, puis vers le front ; à partir du , occupation d'un secteur (avec des éléments des 2e et 6e DC) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims.
- : retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ) ; repos vers Anglure.
20 - : transport par V.F. dans la région de Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite lors de l'offensive britannique projetée sur Cambrai ; non engagée.
- : mouvement vers Rozoy-en-Brie ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers Anglure.
- : mouvement vers le front. Tenue prête à intervenir dans la bataille de la Lys, non engagée ; éléments lancés à la poursuite des Allemands dans la bataille de l'Escaut.
Au printemps 1933, le 18e régiment de dragons et le 4e groupe d'automitrailleuses reçoivent des véhicules blindés et forment la brigade mécanique de l'Armée française. Cette brigade est soutenue par le 4e régiment de dragons portés et de l'artillerie tractée pour constituer le détachement mécanique, testé aux grandes manœuvres de septembre 1933[3]. En 1935, la mécanisation de la 4e DC se termine et la division devient la 1re division légère mécanique.
↑« Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie, (lire en ligne)
↑François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN2-915239-67-3), p. 42-46
Voir aussi
Bibliographie
AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).