10e division de cavalerie (France)
La 10e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'armée française créée en 1913 et qui a participé à la Première Guerre mondiale jusqu'à sa dissolution en juin 1916.
Chefs de corps
1er septembre 1913 - 15 août 1914 : général Conneau [ 1]
15 août - 13 septembre 1914 : général Grellet (par intérim)[ 1]
13 septembre 1914 : général de Contades-Gizeux[ 1]
Composition
Composition à la mobilisation
10e brigade de dragons[ 2]
15e brigade de dragons[ 2]
Éléments organiques divisionnaires[ 2] :
Composition en janvier 1915
10e brigade de dragons[ 2]
15e régiment de dragons
20e régiment de dragons
15e brigade de dragons[ 2] [ 2]
10e régiment de dragons
19e régiment de dragons
Brigade Matuzinsky[ 2]
Éléments organiques divisionnaires[ 2] :
Infanterie :
10e groupement cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied
10e groupe léger de cavalerie à pied
Artillerie : 1 groupe de 75, 14e régiment d'artillerie de campagne
Composition en juillet 1915
10e brigade de dragons[ 2]
15e régiment de dragons
20e régiment de dragons
15e brigade de dragons[ 2]
10e régiment de dragons
19e régiment de dragons
23e brigade légère[ 2]
Éléments organiques divisionnaires[ 2] :
Infanterie :
10e groupement cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied
10e groupe léger de cavalerie à pied
Artillerie : 1 groupe de 75, 14e régiment d'artillerie de campagne
Composition en mai 1916
10e brigade de dragons[ 2]
15e régiment de dragons
20e régiment de dragons
15e brigade de dragons[ 2]
10e régiment de dragons
19e régiment de dragons
1re brigade de marche de chasseurs à cheval d'Afrique[ 2]
Éléments organiques divisionnaires[ 2] :
Infanterie :
10e groupement cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied
10e groupe léger de cavalerie à pied
Artillerie : 1 groupe de 75, 14e régiment d'artillerie de campagne
Groupe d'automitrailleuses et autocanons : 10e GAMAC, depuis décembre 1915
Historique
1913
La division est créée par le décret du 4 juin 1913 , qui passe de huit à dix le nombre de divisions de cavalerie de l'Armée française[ 3] .
Elle ne comporte que deux brigades, plus, en temps de paix, une brigade de cavalerie légère destinée à servir dans les corps d'armée[ 4] .
1914
Mobilisée le 2 août dans les 12e , 17e et 18e régions[ 5] .
3 - 5 août : transport par VF dans la région de Rosières-aux-Salines [ 5] .
5 - 17 août : en couverture sur le Sânon [ 5] .
17 - 20 août : exploration vers Sarrebourg . Le 20 août , engagée dans la bataille de Sarrebourg [ 5] .
20 - 26 août : repli sur Rozelieures , combat les 24 et 25 août [ 5] .
26 août - 3 septembre : retrait du front ; repos vers Nancy ; à partir du 1er septembre, transport par VF dans la région de Condé-en-Brie [ 5] .
3 - 6 septembre : repli sur Provins [ 5] .
6 - 14 septembre : engagé dans la bataille de la Marne , à la bataille des Deux Morins prise de Château-Thierry , puis poursuite par Fismes et Pontavert jusque dans la région de Sissonne [ 5] .
14 - 17 septembre : repli au sud de l'Aisne , puis mouvement vers Reims [ 5] .
17 septembre - 22 octobre : mouvement vers Montdidier . Engagée vers Bapaume dans la première bataille de Picardie puis dans la première bataille d'Artois (combats d'Achiet-le-Grand le 28 septembre , de Saint-Léger le 30 septembre , de Pont-à-Vendin le 8 octobre , de Vermelles le 10 octobre ), puis dans la première bataille des Flandres (combats de Merville le 15 octobre , de Fleurbaix le 16 octobre , de Radinghem les 18 et 21 octobre )[ 5] .
22 octobre - 1er novembre : retrait du front ; repos dans la région de Merville, Lillers [ 6] .
1er - 11 novembre : engagée dans la première bataille d'Ypres , vers Messines [ 6] .
11 novembre - 11 décembre : retrait du front, relève par l'armée britannique. À partir du 15 novembre , transport par VF dans la région de Charmes ; repos[ 6] .
11 décembre 1914 - 5 janvier 1915 : transport par VF dans la région de Rougemont-le-Château ; travaux, éléments en secteur dans la région d'Aspach-le-Bas [ 6] .
1915 - 1916
5 janvier - 20 août : occupation, avec des éléments territoriaux, d'un secteur entre Leimbach et Burnhaupt-le-Haut [ 6] .
20 août - 7 octobre : retrait du front ; repos vers Montreux-Vieux [ 6] .
7 - 12 octobre : occupation, avec des éléments territoriaux, d'un secteur entre Leimbach et Burnhaupt-le-Haut.
12 octobre 1915 - 1er juin 1916 : retrait du front, repos vers Montreux-Vieux ; travaux, éléments en surveillance le long de la frontière suisse [ 6] .
1er juin 1916 : dissolution[ 6] .
Rattachement
Notes et références
↑ a b c d e f g h i et j AFGG, X-2 , p. 1065.
↑ a b c d e f g h i j k l m n o et p AFGG, X-2 , p. 1066-1067.
↑ Guinard, Devos et Nicot 1975 , p. 32.
↑ Guinard, Devos et Nicot 1975 , p. 105.
↑ a b c d e f g h i et j AFGG, X-2 , p. 1068.
↑ a b c d e f g et h AFGG, X-2 , p. 1069.
Voir aussi
Bibliographie
Service historique de l'état-major des armées , Les Armées françaises dans la Grande guerre , Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951 )
AFGG , vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie , 1924 , 1092 p. (lire en ligne ) .
Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919 , vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie , Troyes , Imprimerie La Renaissance, 1975 (lire en ligne ) .
Articles connexes