– : engagée dans la 1re Bataille de l'Aisne : franchissement de l'Aisne et combats au nord de Soissons. Stabilisation du front et occupation d'un secteur aux abords nord de Soissons et vers Pernant[3] :
25 - : violentes attaques françaises, puis occupation du terrain conquis.
: nouvelles attaques françaises.
– : retrait du front, et transport par V.F., de la région de Saint-Pol-sur-Ternoise, vers celle de Fismes ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers la région de Prouilly ; travaux[4].
1916
– : mouvement vers le nord, et, à partir du , occupation d'un secteur vers Berry-au-Bac et le moulin Pontoy[4] :
: attaque allemande au bois des Buttes.
: attaque française.
– : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. vers la région de Vitry-le-François ; repos. À partir du , mouvement vers Triaucourt ; repos[5].
12 – : transport par camions dans la région de Verdun. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun, vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt[5].
– : retrait du front et repos au sud de Revigny[5].
– 1er septembre : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt[5].
– : occupation d'un secteur entre l'étang de Vargévaux, et la Meuse[6].
– : retrait du front ; repos et instruction vers Gondrecourt[6].
– : transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne, et occupation d'un secteur entre le Casque et le mont Haut, étendu à droite, le , jusque vers le Téton : attaques et contre-attaques fréquentes, en particulier vers le Téton[6].
5 – : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Romilly-sur-Seine ; instruction[6].
– : transport par V.F., de Romilly-sur-Seine, à Dormans et à Mézy-Moulins, puis mouvement par étapes vers le front. À partir du , occupation d'un secteur entre la Miette et le Ployon, dans les environs de Pontavertv.
– : occupation d'un secteur entre la Miette et le Ployon[6].
4 – : retrait du front ; repos vers Arcis-le-Ponsart[6].
– : occupation d'un secteur vers Chevreux et le plateau des Casemates, porté, à la suite de l'avance du , entre le nord-est de Chevreux et la ferme de Vauclerc[6].
– : retrait du front, transport dans la région de La Ferté-sous-Jouarre, puis, à partir du , dans celle de Brunoy ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Fère-en-Tardenois ; repos[6].
1918
6 – : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur entre la Miette et le Ployon[6].
– : retrait du front, mouvement vers Lizy-sur-Ourcq ; repos et instruction. À partir du , mouvement par étapes vers Soissons et Vic-sur-Aisne ; travaux[6].
– : transport par camions dans la région de Chauny. Engagée dans la 1re Bataille de Noyon, résistance à la poussée allemande sur la rive droite de l'Oise. Puis organisation du front sur la rive gauche, vers Manicamp et Varesnes[7].
La 55e DI est une division de série B : ses effectifs sont composés de réservistes de classes anciennes dont l'instruction demeure rudimentaire malgré les efforts au cours de la drôle de guerre, et seuls 4 % des officiers sont d'active[9]. Ses unités ne sont complétées qu'à 80-85 % de leurs effectifs théoriques et ses régiments d'infanterie n'ont rien perçu de leur dotation en canon antichar de 25 mm[10]. La division accuse également des déficits dans ses équipements (habillement, matériels…) et approvisionnements[9]. Le sous-secteur de Sedan que la division renforce est également faible comparée à ceux de Mouzon ou Marville, ses fortifications sont peu nombreuses[10].
Cette zone du front est en effet perçue comme secondaire par le commandement français, qui juge peu probable une offensive allemande d'envergure contre le sous-secteur de Sedan car le « fond de poche » des Ardennes (à l'ouest de Montmédy) conjugué à la Meuse est considéré comme peu propice à une action d'envergure[11]. Cependant, le terrain n'a pas que des avantages que pour la défense : la Meuse peut être approchée au nord par les collines boisées et par les zones urbaines (Sedan, Donchery…), les rives peuvent se prêter facilement à une traversée et le fleuve présente un méandre formant la presqu'île d'Iges[12]. En théorie, de nombreuses destructions doivent être effectuées sur la rive nord de la Meuse mais dans ce secteur les civils n'ont pas été évacués et leur présence (notamment les travaux agricoles qui se poursuivent) empêcheront la préparation de ces destructions, et gêneront également les travaux de fortifications[12].
Cette section a besoin d'être recyclée (août 2020). Motif : Style non encyclopédique et rédaction qui passe sous silence le fait que la division est une de celles dont la valeur militaire s'est révélée la plus faible de toute la bataille de 1940. Améliorez-la ou discutez des points à améliorer.
BATAILLE de la MEUSE
Alerte occupation des emplacements de combats
Sur L.P.R. 03 Bataillons du 147e R.I.F. (Régiment d'Infanterie de Forteresse), 02 Bataillons du 331e R.I., 02 Bataillons du 295e R.I. et le 11e B.M (Bataillon Mitrailleur ).
Moyen feu: 39 canons de 25 mm, 19 canons de 47 mm, 06 groupes de 75 mm [45e R.A.D. (Régiment d'Artillerie Divisionnaire), I et II/99e R.A.F.(Régiment Artillerie de Forteresse) III/38e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire)]; 02 groupes de 155C.(V/38e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire), V/45e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire)
à 17 h apparition d'éléments allemands (motos, auto-mitrailleuse, fantassins) débouchant au sud de Saint-Menges. Recueil de la cavalerie sur le rive gauche. Destruction des ponts. Dans la nuit entrée en ligne des premiers éléments de la 71e division d'infanterie qui doit prendre à son compte le sous-secteur d'Angecourt. Limite droite du secteur ramenée à Pont-Maugis (ex) Bulson.
Relève par la 71e division d'infanterie dans sous secteur Est restera inachevée en raison de la pression des Allemands. Dans la matinée occupation de la rive droite par les Allemands (Givonne à 10h, Donchery à 13 h). Concentration de canons anti-chars qui prennent sous leur feu les blockhaus de la rive gauche. Intenses bombardements aériens sur la position et ses arrières. À 15h, attaque de l'armée allemande au Nord et au Sud de Torcy, perte de Wadelincourt, à 17 h 30 de Torcy à 18 h et Bellevue vers 19h; Les Allemands atteignent les localités de La Boulette et du bois de la Marfée. Panique dans la région de Bulson, provoquée par l'annonce de l'arrivée de chars allemands qui en fait n'ont pas traversé la Meuse. En fin de journée L.P.R. (ligne principale de résistance)[Quoi ?] rompue sur l'ensemble du front sauf dans la vallée de la Bar. Essai de renforcement de la ligne d'arrêt (déjà perdue par endroits) à l'aide de fractions du 331e Régiment d'Infanterie et du 11e B.M. (Bataillon Mitrailleur) qui ont pu être relevés dans le sous-secteur d'Angecourt. Au cours de la nuit, infiltrations de troupes allemandes sur Caumont.
Dès l'aube accentuation de l'effort de l'armée allemande en direction de Bulson.
Contre-attaque déclenchée:
À gauche : par 213e R.I. [jusqu'à la réserve de C.A. (corps d'Armée)] et 7e B.C.C (Bataillon de Char de Combat) sur l'axe Maisoncelle, Bulson, Chaumont, arrêtée puis repoussée par chars allemands arrivant de Chemery;
À droite par 250e R.I; [jusqu'à réserve de C.A.] et 4e B.C.C. débouchant du bois de Raucourt sans liaison entre chars et infanterie et ne dépassant pas la lisière Nord de Villiers. À 09 h 45 décision de reporter la défense sur la deuxième position d'armée entre Artaise-le-Vivier et la lisière Nord du bois de Raucourt. Repli sous la pression des Allemands, désagrégation des unités. Au cours de l'après-midi, regroupement d'éléments près de Bayonville.
Pratiquement, la 55e DI a cessé d'exister.
Regroupement d'éléments replies au Sud-Ouest de Machault.
16 et Mouvement des éléments regroupés vers la région de Saint-Souplet.
Insigne
L'insigne adopté en 1939 présente un cœur, référence à Jacques Cœur et à la ville de Bourges. Toutes les unités de la 55e DI partagent ce motif sur leur insigne[13],[14].
Insigne de la 55e DI.
Insigne du 295e RI.
Insigne du 331e RI.
Insigne de l'artillerie divisionnaire (45e RAMD, munitions, ouvriers et parc d'artillerie divisionnaire).
Insigne des transmissions divisionnaires (compagnies 55/81 et 55/82).
↑ a et bBruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 349 p. (ISBN2-7178-4149-0), p. 142-143.
↑François Vauvillier et Jean-Michel Touraine, L'automobile sous l'uniforme 1939-40, Massin, (ISBN2-7072-0197-9), p. 130
Jacques Sicard, « Les insignes de la 55e division d’infanterie », Symboles et traditions, bulletin périodique de l’association des collectionneurs d’insignes et de décorations, no 134, .
Yves Buffetaut, Guderian perce à Sedan, Histoire & Collections, coll. « Militaria Magazine / Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale » (no Hors-Série 4), .