13 juin- 13 juillet : l’Italie participe au congrès de Berlin et plaide sans succès pour l’acquisition de la province de Trente. Le plénipotentiaire italien revient « les mains propres »[4]. Le représentant britannique déclare ne plus s’opposer à la présence française en Tunisie à la grande irritation du gouvernement italien qui va dès lors s’efforcer d’obtenir pour lui seul le protectorat de la Tunisie. Lors du Congrès, le consul italien Maccio tente de briser le monopole de la France sur la construction de lignes télégraphiques en Tunisie en cherchant à obtenir la construction d’une liaison entre Tunis et la Sicile[5].
7 juillet : abolition de la taxe sur la mouture. Cette mesure n'est appliquée que progressivement[6].
17 novembre : attentat manqué contre le roi Humbert Ier à Naples par un jeune anarchiste, Giovanni Passannante. Il fournit le prétexte à des actions répressives contre les militants internationalistes. Deux autres attentats ont lieu à Florence le 18 novembre et à Pise le 20 novembre sur le parcours de manifestations de soutien à la famille royale[7].
↑Gustave Ducoudray, Histoire contemporaine (1789-1889) - contenant les matières indiquées par les programmes officiels de l'enseignement secondaire classique (philosophie) et de l'enseignement secondaire moderne (classes de première, lettres et sciences, et de mathématiques élémentaires), Hachette, (présentation en ligne)
↑Denis Bocquet, Rome, ville technique (1870-1925) - Une modernisation conflictuelle de l’espace urbain, Publications de l’École française de Rome, (ISBN9782728310074, présentation en ligne)
↑Isidore Sachs, L'Italie - ses finances et son développement économique depuis l'unification du royaume, 1859-1884, d'après des documents officiels, vol. 1, Guillaumen et cie, (présentation en ligne)
↑Jean-Claude Caron, Frédéric Chauvaud, Emmanuel Fureix, Jean-Noël Luc, Entre violence et conciliation - La résolution des conflits sociopolitiques en Europe au e siècle, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753530782, présentation en ligne)