Le président du Conseil Francesco Crispi prend une série de mesures destinées à briser les résistances intérieures. Dans un contexte où la situation sociale se dégrade sur fond de crise économique et financière aggravée par la campagne d’Éthiopie, Crispi fait réviser les listes électorales, envoie la troupe contre les paysans et les ouvriers (marbriers de Carrare, faisceaux siciliens), tout en méprisant les décisions des municipalités et du Parlement[1].
19 juillet : trois lois d'exception dites « anti-anarchistes » sont promulguées[7]. Elle permettent l'arrestation et la mise en résidence surveillée de ceux qu'on soupçonne être anarchistes, de dissoudre deux cents associations ou cercles, de suspendre les journaux socialistes[8]. De nombreux anarchistes émigrent en France[4].
↑Marie-Louise Heers, Du printemps des peuples à l'affrontement des nations - 1848-1914, Presses universitaires de France (ISBN9782705923983, présentation en ligne)
↑Paul Guichonnet, Histoire de l'Italie, vol. 1, Hatier Université, (présentation en ligne)
↑Ettore Sernicoli, L'anarchia e gli anarchici - studio storico e politico, vol. 1, Fratelli Treves, (présentation en ligne)
↑Marc Lavergne, Le Soudan contemporain : de l'invasion turco-égyptienne à la rébellion africaine (1821-1989), Karthala Éditions, , 638 p. (ISBN978-2-86537-222-5, présentation en ligne)
↑ a et bGilles Bertrand, Catherine Brice, Mario Infelise, Exil, asile - du droit aux pratiques (XVIe -XIXe siècle), Publications de l’École française de Rome, (ISBN9782728315567, présentation en ligne)
↑A. Lacassagne, G. Tarde, Archives d'anthropologie criminelle, de médecine légale et de psychologie normale et pathologique, vol. 10, Storck, Masson, (présentation en ligne)
↑Bollettino ufficiale del Ministero dell'istruzione pubblica, Ministero della pubblica istruzione, (présentation en ligne)
↑Ruth Fivaz-Silbermann, Revue européenne des Sciences sociales et Cahiers Vilfredo Pareto, vol. 73, Librairie Droz (ISBN9782600041737, présentation en ligne)