1er mai : « Des chemins de fer en Italie », article de Camillo Cavour paru dans la Revue nouvelle montrant l’importance du développement économique pour induire le développement politique[2].
15-16 juin : le cardinal Mastai-Ferretti est élu pape par le conclave et prend le nom de Pie IX[3]. Il établit une Consulta chargée de transmettre au pape les vœux de la population (), nomme des commissions pour réviser les lois. Il fait construire un chemin de fer et restaurer l’éclairage public. Un mouvement de réformes est lancé.
Publication du Programme pour l’opinion nationale italienne, de Massimo d’Azeglio. Après l’échec du soulèvement mazzinien en Romagne (1845), Massimo d’Azeglio met l’accent sur le caractère rétrograde et figé du gouvernement pontifical qui suscite d’innombrables révoltes. Il envisage des réformes, voire une intervention piémontaise en Italie centrale, et réussit à convaincre Charles-Albert du bien-fondé d’une confédération italienne débarrassée de l’influence autrichienne. Son programme propose des mesures concrètes pour préparer une fédération italienne : modernisation des codes, unification des poids et mesures, loi sur la presse, système militaire commun, élection de conseils communaux et provinciaux. Il prévoit une nécessaire préparation militaire pour chasser les Autrichiens[6].
↑ ab et cVictor Borie, Histoire du pape Pie IX et de la dernière révolution romaine (1846-1849), Bruxelles, J. B. Tarride, (présentation en ligne)
↑Charles-Victor Prévost d'Arlincourt, L'Italie rouge, ou Histoire des révolutions de Rome, Naples, Palerme, Messine, Florence, Parme, Modène, Turin, Milan, Venise : depuis l'avènement du pape Pie IX, en juin 1846, jusqu'à sa rentrée dans sa capitale, en avril 1850, Allouard, (présentation en ligne)
↑(it) Francesco San Martino De Spucches, La storia dei feudi e dei titoli nobiliari di Sicilia dalla loro origine ai nostri giorni, vol. 7, Palerme, Boccone del Povero, (lire en ligne), « Giacomo Natoli Cardile », p. 319.
↑(it) Giorgio Attard, Messinesi insigni del sec. XIX sepolti al Gran Camposanto, Messine, Società Messinese di Storia Patria, a cura di Giovanni Molonia, , 2e éd. (1re éd. 1926), 81 p. (lire en ligne), « Natoli Giacomo », p. 70.