3 janvier : à la Chambre, Benito Mussolini prend ouvertement fait et cause pour les excès squadristes et menace le pays d’une épreuve de force. Federzoni, ministre de l’Intérieur, s’attaque à la presse (les journaux sont saisis quotidiennement), aux organisations politiques, et ordonne l’arrestation d’une centaine d’hommes politiques et de journalistes (). La justice (Rocco) fait libérer tous les fascistes détenus ou condamnés[1].
création par Mussolini du « dopolavoro », ou Œuvre nationale du temps libre[5]. Cet organisme est chargé par Mussolini de lutter contre l'alcoolisme et la malaria, favorise le développement culturel et la participation des enfants défavorisés à la vie sociale.
2 octobre : un accord est signé à Rome entre la Confindustria et la Fédération des corporations fascistes au Palais Vidoni Caffarelli, qui établit une reconnaissance mutuelle entre les représentants des industriels et des travailleurs[5].
24 décembre : promulgation d’une loi qui crée pour Mussolini la fonction de chef du gouvernement, première des lois fascistissimes. Le Duce dispose de l’ensemble des pouvoirs exécutifs et n’est responsable que devant le roi et plus devant les Chambres[11]. Il peut exercer des fonctions législatives. Le gouvernement est habilité à légiférer par décret pour amender le Code pénal, le Code de procédure pénale, les lois sur l'organisation judiciaire, et le Code civil[16].
31 décembre : loi sur la presse fixant que les journaux ne peuvent être dirigés, écrits et imprimés que s'ils ont un responsable accrédité par le préfet, donc par le gouvernement ; tous les autres sont considérés illégaux[11].
Économie
Politique de grands travaux pour résorber le chômage : construction de ponts, de tunnels, des premières autostrades ou de bâtiments dans les grandes cités[17].
Équilibre du budget de l’État pour la première fois depuis la guerre[1].
Adele Casagrande et Edoardo Fendi ouvrent à Rome une boutique à l'origine de la maison de prêt-à-porter de luxe Fendi[18].
↑ a et bJacques Néré, J.-C. Drouin, J. Gadille, P. Guillen, Ph. Gut, J.-A. Lesourd, G. Pedroncini, A.-J. Tudesq, J. Vidalenc, Précis d'histoire contemporaine, Presses universitaires de France, (ISBN9782705916152, présentation en ligne)
↑Olivier Bloch, Philosophies de la nature - actes du colloque tenu à l'université de Paris I-Panthéon Sorbonne, 20 et 27 mars, 27 novembre et 4 décembre 1994, Publications de la Sorbonne, (ISBN9782859443788, présentation en ligne)