3 mars : grèves insurrectionnelles dans le Nord déclenchées par le CLNAI[4]. Le parti communiste italien appelle quelques jours plus tard (11-12 mars) au soulèvement armé contre les Allemands et les fascistes[5].
9 avril : le navire SS Charles Henderson(en) chargé de bombes explose dans le port de Bari, faisant près de 360 morts et environ 1 730 blessés parmi l'équipage et les dockers qui le déchargeaient[11].
20-21-22 avril : Bologne, Modène et Reggio Emilia sont évacuées par les Allemands. Dans chacune des trois villes, les partisans s’insurgent et prennent le pouvoir avant l’arrivée des troupes alliées[10].
29 avril : la reddition de Caserte prévoit la capitulation des troupes allemandes en Italie pour le 2 mai[18]. Le CLNAI installe partout des administrations provisoires[19], annonçant une transformation radicale de la politique et de la société en Italie du Nord, mais Togliatti annonce dans son discours du 19 mai à Milan que le parti communiste italien a décidé de transformer la société italienne par voie légale, la pratique parlementaire et la participation au gouvernement du CLN[20].
9 juin, question de Trieste : par l'accord de Belgrade, la Vénétie julienne est divisée en deux zones administrées militairement respectivement par les Alliés et les Yougoslaves. Le 22 juin, les secteurs d'occupation respectifs sont délimités par la « ligne Morgan »[24]. Début de l'exode istrien des minorités italophones.
Les partisans de Haute-Italie prennent possession de nombreuses entreprises, expropriant les propriétaires accusés de collaboration, leur substituant des « conseils de fabrique » gérés par les ouvriers. Le gouvernement décide une épuration financière visant les entreprises ayant gagné de l’argent pendant la période fasciste. À l’automne, Parri élabore un plan économique prévoyant un impôt sur le capital et des avantages aux petites industries. Ces projets inquiètent les fonctionnaires de la Commission alliée qui contrôle l’Italie du Nord, et elle obtient la dissolution des conseils d’usines et le retrait de toute responsabilité au CLNAI[26].
La production industrielle représente 23 % de celle de 1938. 1,6 million de chômeurs[29].
Environ un million d’Italiens sont sous les drapeaux à la fin de la guerre : 50 000 combattent avec les Alliés dans les divisions régulières (plus 200 000 hommes dans les services non combattants) ; 250 000 dans le maquis en avril 1945 ; 400 000 à 645 000 dans les divisions fascistes et allemandes en 1943-1945[30].
↑Angelika Schober, Le christianisme dans les pays de langue allemande : enjeux et défis, Presses universitaires de Limoges, , 192 p. (ISBN9782842870621, présentation en ligne), p. 151
↑Marco Albeltaro, Le rivoluzioni non cadono dal cielo - Pietro Secchia, una vita di parte, Gius.Laterza & Figli Spa (ISBN9788858111512, présentation en ligne)
↑ ab et cHubert Heyriès, Les Garibaldiens de 14 - splendeurs et misères des chemises rouges en France de la grande guerre à la seconde guerre mondiale, SERRE EDITEUR (ISBN9782864104384, présentation en ligne)
↑Kristine Vanden Berghe, Marie Vandermeulen, El retorno de los galeones - literatura, arte, cultura popular, historia, Peter Lang, (ISBN9789052016733, présentation en ligne)
↑André Kaspi, Ralph Schor, Nicole Piétri, La Deuxième guerre mondiale - chronologie commentée, Editions Complexe, (ISBN9782870275917, présentation en ligne)
↑Luc Thanassecos, Chronologie des relations internationales 1914–1971 - Exposés thématiques, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN9783110810738, présentation en ligne)
↑Pietro Orsatti, Il bandito della Guerra fredda - Dagli archivi ritrovati, la ricostruzione della storia di Salvatore Giuliano e di Portella della Ginestra. Il peccato originale della Repubblica, Imprimatur editore, (ISBN9788868305802, présentation en ligne)