23 mars : révélation du totonero, scandale des matchs arrangés et des paris clandestins sur le football italien ; il entraîne la suspension de 35 joueurs (dont l'international Paolo Rossi) et la rétrogradation de quatre clubs (dont le Lazio et le Milan AC)[8].
1er avril : Patrizio Peci décide de se repentir et livre de nombreux renseignements[5].
attentat de la gare de Bologne. Une bombe laissée dans la salle d'attente de la gare explose et tue 85 personnes et en blesse 177[15]. L'enquête montre assez rapidement l’implication de groupuscules d'extrême droite dans l'attentat.
le président du Conseil Francesco Cossigna déclare devant le Sénat au sujet de l'attentat : « Contrairement au terrorisme de gauche, qui veut frapper le cœur de l'État et atteindre ses représentants, le terrorisme noir préfère commettre le massacre car il favorise la panique et les réactions impulsives »[16].
14 octobre : marche des quarante mille, manifestation antisyndicale à Turin des cadres de Fiat, qui met fin à un long conflit. Un accord est signé le lendemain entre les syndicats et la direction qui crée une caisse de travail à temps partiel pour 23 000 ouvriers[19].
8,4 % de la population active est au chômage. Quasi-équilibre de la balance commerciale. 20 % d’inflation. Entre 1979 et 1980, le PNB croit de 10 %, les investissements de 30 %, la consommation intérieure de 13 % mais ces résultats ont été payés en termes de déficit extérieur (7,7 % du PIB) et d’inflation selon le gouverneur de la Banque d'Italie, Carlo Azeglio Ciampi. Le niveau élevé des dépenses publiques (qui atteignent 46 % du PIB) cumulé à une faible pression fiscale (33 %) creusent le déficit public et aggravent dangereusement le niveau de la dette.
L'année 1980 est la plus sanglante des années de plomb avec 125 morts et près de 2 000 blessés.
↑Pauline Picco, Liaisons dangereuses - Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984), Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753555761, présentation en ligne)
↑Sabino Cassese, Alberto Melloni, Alessandro Pajno, I presidenti e la presidenza del Consiglio dei ministri nell'Italia repubblicana - Storia, politica, istituzioni, Gius.Laterza & Figli Spa (ISBN9788858148150, présentation en ligne)
↑Michel Pigenet, Patrick Pasture, Jean-Louis Robert, L’apogée des syndicalismes en Europe occidentale: 1960-1985, Éditions de la Sorbonne, (ISBN9791035103675, présentation en ligne)
↑ a et bLorenzo Biondi, La Lega democratica - Dalla Democrazia cristiana all’Ulivo: una nuova classe dirigente cattolica, Viella Libreria Editrice (ISBN9788867282579, présentation en ligne)