À ce jour, neuf mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 11,143 ± 3,711 Mpc (∼36,3 millions d'al)[6], ce qui est à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 7496 pourrait être d'environ 28,3 kpc (∼92 300 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Émission dans l'infrarouge
Selon Sanders et ses collègues, la luminosité de la NGC 7496 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,17 × 1010 (1010,07) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,70 × 1010 (1010,23)[7].
Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 7496, la masse du trou noir est égale à 106,44, soit 2,75 × 106[9].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 7496 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,27 /an et de 0,51 /an[10].
Sur son site en ligne « Un Atlas de l'Univers », Richard Powell rajoute au groupe cinq galaxies, soit NGC 7412, les galaxies IC 5267, 5267A et 5267B de l'Index Catalogue, et ESO 347-2A[12]. Cette dernière galaxie ne figure ni dans la base de donnéesNASA/IPAC ni dans celle de Simbad, un inconvénient que l'on rencontre fréquemment lorsque l'équivalent PGC n'est pas indiqué. D'après A. M. Garcia, les quatre premières galaxies de cette liste sont membres du groupe d'IC 5267[11].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1, , p. 159-166 (DOI10.1086/510708, Bibcode2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
↑ a et bA.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS.100..47G)