Cette page dresse la liste des personnes béatifiées par le papeFrançois.
C'est au terme d'un procès canonique sur la vie de celui mort en réputation de sainteté, puis au terme d'un procès sur un miracle lui étant attribué, qu'il revient au pape de décréter, par un bref pontifical, la béatification.
(1563-1618), prêtresuisse et martyr. Il tenta de maintenir dans la foi catholique la population par des prédications lors de la Réforme protestante, raison pour laquelle il fut enlevé et torturé à mort par un tribunal populaire protestant.
(1810-1895), laïque brésilienne. Elle était au service des plus pauvres, était connu pour sa grande piété et recherché pour ses conseils. Elle fonda un sanctuaire marial avec l'aumône qu'elle recevait[2].
(1914-1984), prêtreitalien. Guéri miraculeusement d'un mal incurable dans sa jeunesse, il consacra sa vie aux malades et à toute personne souffrante, en fondant de nombreuses œuvres et centres d'accueil destinés à les soulager, tout en leur faisant découvrir le rôle bénéfique que peut avoir la souffrance dans la vie spirituelle.
(1935-1993), prêtre italien et martyr. Curé à Palerme, il tenta de ramener sur la bonne voie la jeunesse abandonnée aux griffes de la mafia, par des patronages. Opposant farouche de cette organisation criminelle, après plusieurs menaces, il fut finalement assassiné par la mafia.
(1907-1944), journaliste italien, époux et père de famille, résistant au nazisme, il fut déporté au camp de concentration d'Hersbruck, où il mourut, pour avoir sauvé une centaine de juifs. Il a été déclaré Juste parmi les nations.
(1873-1954), prêtreroumain et martyr. Passé de l'orthodoxie au catholicisme, il s'exerça comme missionnaire tout en restant laïc, multipliant les apostolats et les œuvres de charité en Europe. Devenu prêtre à 50 ans, il servit aussi bien les intellectuels que les pauvres, et le pape l'envoya aux 4 coins de la planète comme envoyé spécial. Sous le régime communiste roumain, il continua son ministère malgré l'interdiction, et mourut après plusieurs années de détention inhumaines et de tortures.
(1585-1626), évêque de Santa Lucia del Mela. Il vivait dans un grand dénuement, fuyait les cours royales qu'on lui proposait et dépensait tout son temps à visiter son diocèse, à former son clergé et à vivifier la foi des fidèles[3]
(1924-1980), laïque italienne. Vivant dans la pauvreté et supportant beaucoup de souffrances, elle se consacra au catéchisme des enfants et fut notamment une grande mystique.
(1840-1914), prêtre argentin. Curé de Villa Transito, une paroisse immense, il la parcourut sans relâche pour raviver la foi de ses paroissiens et les aider dans leur quotidien (fit construire écoles, routes..) et fonda une maison d'exercices spirituels où il prêchait des retraites qui connurent un grand succès.
(1563-1631), religieux capucinitalien. Prédicateur de renom, fondateur de monastères, il fut un guide spirituel recherché des princes de son époque. Malgré les honneurs qu'on lui proposait il vivait dans une extrême pauvreté. Il est également connu pour avoir été un précurseur de la dévotion au Sacré-Cœur.
(1920-1947), prêtre croate et martyr. Remarqué par la police communiste pour son ministère actif et dynamique, malgré la persécution menée contre le clergé, il fut sauvagement assassiné dans son presbytère après une messe[4]
(1931-1944), jeune séminaristeitalien de 14 ans, battu puis assassiné par la milice communiste Triangolo della morte pour avoir refusé d'enlever sa soutane.
Groupe composé d'évêques, de prêtres, de religieuses et de laïcs espagnols, exécutés par les miliciens républicains lors de la persécution religieuse menée pendant la guerre d'Espagne entre 1936 et 1939.
(1914-1953), religieux salésienhongrois et martyr. Sous le régime communiste, il mène son ministère dans la clandestinité, enseignant le catéchisme aux jeunes, bien que ce soit au péril de sa vie. Démasqué, il est emprisonné, torturé, avant de mourir pendu.
(1888-1951), évêque d'Iași et martyr. Sous le régime communiste, il fut arrêté à cause de son état épiscopal, et jeté dans la prison de Lighet, où il vivra dans des conditions inhumaines et au rythme des tortures jusqu'à sa mort, en restant fidèle à sa foi chrétienne.
(1910-1950), prêtreitalien et martyr. Missionnaire en Birmanie, il surmonta de nombreux dangers pour apporter la foi chrétienne au peuple birman. Il fut toutefois assassiné avec son catéchiste, Isidore Ngei Ko Lat, par un groupe de rebelles qui ne supportaient pas cette nouvelle religion.
Groupe de 124 martyrscoréens, emprisonnés, torturés et exécutés pour avoir refusé de renier leur foi chrétienne, au cours des persécutions menées pendant la période Joseon entre 1791 et 1860.
(1807-1872), religieuseitalienne, fondatrice des Sœurs Hospitalières de Notre Dame des Douleurs, destinées à soigner les indigents et à venir en aide aux plus nécessiteux. Victime de sa charité, elle mourut après avoir contracté la fièvre d'un des malades dont elle s'occupait.
(1914-1994), prêtreespagnol. Disciple de saintJosemaría Escrivá, il lui succéda à sa mort à la tête de l'Opus Dei. Pendant plus de 20 ans il développa considérablement l'œuvre et parcourut le monde pour exhorter les chrétiens à la sainteté[7].
(1901-1927), religieuseaméricaine, des Sœurs de la charité de Sainte-Élisabeth. Elle mena une vie discrète, bien que remarquable dans sa vie ordinaire et dans la maladie, qu'elle supporta avec patience et générosité. Elle laissa de nombreux écrits, tirés de son intense vie mystique.
(1564-1603), prêtre franciscainitalien et martyr. Parti dans l'actuelle Algérie pour obtenir la libération des chrétiens prisonniers, il est arrêté et torturé à mort pour avoir refusé d'embrasser l'islam[8].
(1897-1978), Pape. Bras droit de Pie XII, puis archevêque de Milan, il fut élu pape en 1963. Il mena à bien le Concile Vatican II, pour l'ouverture de l'Église au monde moderne, lança de nombreuses réformes, entama les voyages pontificaux et développa le dialogue avec les autres religions, et ce malgré une mauvaise presse et de nombreuses critiques.
(1890-1936), prêtreespagnol et martyr. Au cours de la guerre d'Espagne, il poursuivit au péril de sa vie son ministère sacerdotal, jusqu'à ce qu'il soit arrêté puis fusillé par les miliciens républicains.
(1840-1881), religieusecanadienne, fondatrice des sœurs de Notre Dame du saint Rosaire, pour l'éducation des enfants pauvres. C'est au prix de beaucoup de fatigues et d'épreuves qu'elle tenta de soulager la misère humaine de la population, par l'établissement de sa congrégation et d'écoles[10].
(1922-1977), religieux italien, des Frères de saint-Joseph-Benoît Cottolengo. D'abord officier, il fut prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale et déporté dans des conditions inhumaines, où il fut remarquable par sa foi et l'aide qu'il apporta à ses codétenus. Libéré, il se fit religieux et travailla comme infirmier et chirurgien jusqu'à sa mort avec un grand dévouement, alors qu'il était lui-même atteint d'une lourde maladie.
(1817-1897), prêtreitalien. Son souci de la jeunesse pauvre le poussa à créer des écoles de fortune puis se lança dans la fondation de la Congrégation des Filles de saint Joseph de Caburlotto. Il mena également de nombreuses missions pour la rechristianisation de la population.
(1917-1980), archevêque de San Salvador et martyr. Sous la junte, il défendit activement la population persécutée par le régime, notamment les paysans, bien conscient que s'était au péril de sa vie. Victime d'intimidations, de menaces et de calomnies, il fut aussi incompris par une partie du clergé. Romero fut assassiné en pleine messe par un escadron de la mort.
(1891-1930), religieuseitalienne, des Sœurs Missionnaires de la Consolata. Missionnaire au Kenya, elle se dévoua tant à la population, par de l'aide matérielle, éducative et spirituelle, qu'elle était surnommée « mère ». Victime de sa charité, elle mourut d'une maladie contagieuse qu'elle avait contractée lors d'une de ses visites aux malades.
(1858-1915), évêqueassyrien de Gazireh et martyr. Au cours du génocide assyrien, il fut durement persécuté mais continua son ministère jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par les ottomans, qui le firent décapiter parce qu'il avait refuser d'embrasser l'islam.
(1876-1936), religieuseespagnole, de la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Gérone, elle fut dénoncée aux miliciens républicains, qui la torturèrent jusqu'à la mort, à cause de son état de religieuse.
(1946-1990), laïc sud-africain et martyr. Instituteur, époux et père de famille, il fut un homme respecté dans sa communauté pour l'intégrité de sa foi chrétienne. Il fut lynché par une foule déchaînée parce qu'il refusait de coopérer et de financer leurs rites animistes, par fidélité au Christ.
(1864-1937), religieuseitalienne. Elle mit en œuvre des initiatives pour favoriser les vocations à la prêtrise et soutenir les jeunes garçons trop pauvres pour réaliser ce projet. Elle fonda notamment les oblates du Sacré Cœur de Jésus pour perdurer ses travaux en faveur du sacerdoce, et pour prier pour la sanctification des prêtres.
(1827-1905), prêtrebrésilien. Curé de Três Pontas pendant 53 ans, il dut subir de nombreuses humiliations et rejets à cause de sa couleur. Il se dévoua beaucoup aux pauvres, créa une école pour leurs enfants, organisa diverses initiatives pour raviver une vie chrétienne plus authentique chez ses paroissiens, et construisit une église devenue basilique. C'est surtout par l'exemple qu'il ramena un bon nombre de personnes à l'église.
(1960-1991), prêtrefranciscainpolonais. Missionnaire au Pérou, il poursuivit son ministère auprès de la population malgré le climat d'instabilité et les menaces. Il fut assassiné par des miliciens du Sentier lumineux, parce qu'il était un religieux chrétien[15].
(1958-1991), prêtrefranciscainpolonais. Missionnaire au Pérou, il poursuivit son ministère auprès de la population malgré le climat d'instabilité et les menaces. Il fut assassiné par des miliciens du Sentier lumineux, parce qu'il était un religieux chrétien.
(1931-1991), prêtreitalien. Missionnaire au Pérou, il poursuivit son ministère et son action sociale auprès de la population malgré le climat d'instabilité et les menaces. Il fut assassiné par des miliciens du Sentier lumineux, parce qu'il était un religieux chrétien.
(1720-1788), prêtreitalien. Curé de Tronzano Vercellese, il organisa des missions et des retraites pour ramener ses paroissiens à la pratique religieuse, se dévoua beaucoup à la jeunesse et passait chaque jour plusieurs heures au confessionnal.
(1904-1974), prêtreukrainien. Missionnaire dans les pays de l'Asie soviétique, il produisit un épuisant et dangereux travail apostolique dans des territoires hostiles, pour maintenir la foi chrétienne sous les régimes communistes athées qui interdisaient toute pratique religieuse.
(1788-1857), laïque italienne. Tertiaire franciscaine, elle mène une vie très chrétienne tout en éduquant ses cinq enfants. Devenue veuve, elle multiplie ses œuvres de charité, avant de s'installer à Rome où elle fut la collaboratrice de saintVincent Pallotti et l'un des premiers membres de l'Action catholique.
(1911-1945), prêtreallemand. Sa défense des juifs le conduit en déportation, au camp de concentration de Dachau, où il soutient spirituellement les chrétiens, donne ses rations aux plus affamés et prend soin des malades, desquels il attrapa le typhus et en mourut. Il était surnommé « l'ange de Dachau ».
(1894-1967), prêtrecarmefrançais. Prédicateur et maître de vie spirituelle reconnu, auteur d'ouvrage et définiteur de son ordre, il fonda également l'Institut Notre-Dame de Vie, ouverte aux laïcs comme aux consacrés, pour leur permettre de vivre une vie d'oraison tout en restant dans le monde.
Groupe de 11 prêtres missionnaires européens, 1 prêtre laotien et 5 laïcs laotiens, exécutés au Laos entre 1954 et 1970 la plupart du temps par des guérillas communistes, du fait de leur religion chrétienne.
(1910-1945), époux et père de famille allemand. Militant catholique et résistant face au nazisme, il fut incorporé de force à la Waffen-SS. Ayant refusé de prêter serment à Hitler, par fidélité au Christ, sa profession de foi lui coûta la vie. Il fut déporté vers Dachau, et mourut dans les wagons à bestiaux lors du trajet.
(1809-1890), prêtrefrançais. Il s'employa à raviver la foi dans les campagnes, notamment auprès de la jeunesse, par diverses manières. Pour l'aider dans son œuvre il fonda la Congrégation des sœurs de l'Ange Gardien, destinée au catéchisme, à l'éducation et aux patronages. Il risqua plusieurs fois sa vie pour venir en aide aux malades lors d'épidémies.
(1861-1933), prêtre jésuiteirlandais. Elevé dans la tradition protestante, après une jeunesse frivole, sa soif de sens le pousse à diverses expériences avant de devenir catholique. Ordonné prêtre à 46 ans, il fut dès lors directeur spirituel dans un collège, et devint un guide recherché. De nombreuses personnes se pressèrent auprès de lui pour recevoir conseils et prières, et les témoignages rapportent de nombreux cas de guérisons.
(1904-1957), laïque italienne, oblatebénédictine. Militante catholique et théologienne, elle est connue pour sa grande vie mystique. Elle laisse derrière elle de nombreux écrits, notamment sur la Trinité. Elle était également engagée auprès des plus pauvres et écrivit une série d'exercices spirituels qui eurent du succès.
(1873-1962), archevêquelituanien et martyr. Victime de la persécution antireligieuse du régime communiste en URSS, il fut emprisonné de nombreuses fois, et déporté en Sibérie pendant de longues années. Malgré les conditions inhumaines dans lesquelles il vivait, il resta fidèle à sa foi chrétienne et tentait de soulager ses codétenus. Libéré à la fin de sa vie, il s'occupa activement de son diocèse, avant d'être empoisonné par la police secrète.
(1916-1989), évêquecolombien et martyr. Après avoir été à la tête de son institut religieux, il dirigea le diocèse d'Arauca ; face aux troubles politiques et aux guérillas qui secouèrent la Colombie, il prit toujours le parti des opprimés, des paysans persécutés et prônait la paix. Gênant pour les milices armées, il fut enlevé, torturé et sauvagement assassiné par l'Armée de libération nationale.
(1899-1948), prêtre colombien et martyr. Alors que sa vie était menacée à cause de son ministère de prêtre pendant la Violencia, il continua ses activités sacerdotales, bien conscient que c'était au péril de sa vie. Il fut lynché par une foule en rage, menée par des miliciens anticléricaux.
(1935-1981), prêtre américain et martyr. Missionnaire au Guatemala, il vécut auprès des Indiens, auxquels il apporta une aide humanitaire, éducative et religieuse. Devenu médiatique par ses succès pastoraux, il profita de sa notoriété pour condamner les injustices touchant les peuples indigènes. Menacé par un escadron de la mort, il poursuivit ses activités malgré le danger, mais fut finalement abattu par des militaires à la sortie d'une messe.
(1915-1969), prêtre slovaquesalésien et martyr. Sous le régime communiste, il envoya clandestinement des jeunes séminaristes en Italie afin qu'ils puissent étudier et devenir prêtre, chose alors interdite en Slovaquie. Démasqué, il fut emprisonné de longues années, et mourut peu après sa libération des suites des mauvais traitements subis.
(1849-1909), prêtre italien. D'abord jésuite, où il s'exerça comme directeur spirituel, il fonda la Congrégation des sœurs de Marie Consolatrice, pour venir en aide aux jeunes filles défavorisées et les éduquer dans la foi chrétienne. À la fin de sa vie, il devint capucin, se consacrant à la prédication et à la confession.
Groupe de martyrsespagnols, composé de 109 prêtres et séminaristes clarétins, qui furent exécutés entre 1936 et 1937 au cours de la guerre civile, pour le seul motif d'être des religieux[22]
(1903-1967), prêtre italien de la Société de Saint-Joseph. Missionnaire au Brésil, il y eut la réputation d'être un maître de vie spirituelle, fonda des communautés religieuses, et fut considéré par beaucoup comme un saint dès son vivant pour sa piété et son zèle.
et martyre. Engagée auprès des plus pauvres, elle prit leur défense face aux grands propriétaires qui les exploitait, raison pour laquelle elle fut sauvagement assassinée.
(1870-1957), prêtrecapucinaméricain. Apprécié et recherché pour ses conseils, il ramena un grand nombre de personnes à la foi chrétienne, et fit preuve d'un grand dévouement auprès des plus pauvres.
(1823-1896), religieuseargentine. Mariée et mère de 2 enfants malgré son désir de vie religieuse, une fois devenue veuve, elle se lança dans l'apostolat et fonda la Congrégation des Servantes du Cœur de Jésus de Córdoba, premier institut de religieuses non cloîtrées en Argentine.
(1916-1945), laïc italien et martyr. Officier et résistant, après plusieurs emprisonnements il fut déporté au camp de concentration d'Hersburck, où il mourut sous les coups d'un kapo pour avoir protégé l'un de ses codétenus.
(1908-1947), laïc malgache et martyr. Époux et père de famille, il était instituteur et eut un grand rayonnement comme catéchiste. Lors de l'indépendance, il fut lynché pour sa foi chrétienne, faussement accusé d'être le complice des colonisateurs français.
(1902-1973), infirmièrepolonaise et oblate bénédictine, elle fit preuve d'un grand dévouement pour les malades et les plus nécessiteux, notamment lors de la Seconde guerre mondiale et sous le régime communiste.
(1931-1957), prêtrehongrois, martyrisé sous le régime communiste pour avoir continué son ministère. Il fut pris dans une embuscade alors qu'il pensait venir donner l'extrême-onction à un mourant, et protégea l'hostie qu'il avait apporté malgré les coups ; elle fut retrouvée dans sa main lors de la découverte de son cadavre mutilé.
(1940-2006), religieuseitalienne, missionnaire au Kenya où elle travailla comme infirmière. Malgré les menaces pour sa vie, elle préféra rester auprès de la population qu'elle servait pour le Christ. Elle fut assassinée en Somalie par des extrémistes islamistes, parce qu'elle était religieuse. En agonisant elle dira : « Je pardonne, je pardonne. »
(1892-1973), religieuseitalienne. Fille spirituelle de Padre Pio, elle fonda la Congrégation des Sœurs apôtres du Sacré-Cœur, pour « boucher le manque là où les prêtres sont absents ». Son intense vie spirituelle et son dévouement fit d'elle l'exemple de ses sœurs.
(1903-1977), religieusevénézuélienne. Fondatrice et supérieure générale des servantes de Jésus du Venezuela, elle donna naissance à de nombreux collèges. Malgré son handicap - il lui manquait le bras droit - elle était d'une grande activité et s'efforçait de donner l'exemple à ses religieuses par une vie pieuse et joyeuse.
(1925-1959), religieusecarméliteparaguayenne. Dès son adolescence elle fut un membre actif de l'Action catholique. Elle préféra sacrifier son amour pour un jeune homme pour devenir religieuse, afin de consacrer sa vie à sauver les âmes. Elle devint carmélite, où elle aurait mené une vie « angélique », avant de succomber à la maladie, à 34 ans.
(1928-1944), laïque slovaque, martyre de la pureté. Jeune fille pieuse, elle fut assassinée par un soldat soviétique à 16 ans pour avoir refusé ses avances, afin de conserver sa chasteté.
(1814-1867), religieusefrançaise. Elle vécut d'abord dans la maladie, où elle aurait été favorisée de dons mystiques. À la suite de sa guérison, elle fonda la Congrégation des sœurs du Très Saint Sauveur, qu'elle mena avec humilité jusqu'à sa mort.
(1935-1958), jeune roumaine, martyre de la pureté. Elle vivait comme une religieuse chez elle, partageant sa vie entre les travaux, la prière et l'apostolat. En rentrant de la messe, un jeune homme lui fit des avances, qu'elle refusa « parce qu'elle était l'épouse de Jésus » (du fait de son vœu de chasteté), et préféra se laisser violemment poignarder par le jeune homme excédé, plutôt que de céder à ce qu'elle concevait comme une infidélité.
(1851-1926), prêtrefrançais, acteur social, engagé auprès des enfants des rues et des plus pauvres, il est notamment connu pour avoir été le fondateur de l'hôpital Saint-Joseph, qui existe toujours aujourd'hui.
(1865-1926), prêtre jésuite espagnol. Prédicateur de renom, confesseur recherché, il tenta de raviver la foi dans les campagnes, et fonda la Congrégation des Missionnaires rurales de la Doctrine pour perdurer son œuvre.
(1929-1981), prêtre franciscainitalien, il fut missionnaire au Guatemala, où il fut assassiné par la guérilla marxiste à cause de son ministère de prêtre.
Groupe de 19 religieux, parmi lesquels les moines de Tibéhirine, qui refusèrent d'abandonner leur ministère pendant la guerre civile algérienne et de se mettre à l'abri, et qui furent assassinés entre 1994 et 1996 par des groupes islamistes, parce qu'ils étaient des religieux chrétiens.
(1923-1976), évêque de La Rioja et martyr. Engagé auprès des plus pauvres, son action est mal reçue par la dictature militaire, qui l'accuse d'être communiste. Après avoir vivement condamné les atrocités du régime, Angelelli reçoit plusieurs menaces avant d'être assassiné dans un accident de voiture déguisé.
(1945-1976), prêtrefranciscainargentin et martyr. Fidèle à l'orientation pastorale de son évêque, Enrique Angelelli, il s'engage auprès des plus pauvres et des réprimés de la junte militaire, raison pour laquelle il est torturé puis assassiné.
(1931-1976), prêtrefrançais et martyr. Missionnaire en Argentine, son action en faveur des plus pauvres et des réprimés de la junte militaire, lui coûte la vie ; il est en effet torturé puis assassiné par la police du régime.
(1936-1976), laïc argentin et martyr. Époux et père de famille, catéchiste, il organise de nombreuses initiatives pour les plus pauvres. Proche d'Enrique Angelelli, il est assassiné devant ses trois filles par la police du régime militaire.
(1862-1937), épouse et mère de famille mexicaine. Tout en s'occupant de l'éducation de ses enfants, elle se consacra à l'apostolat, fondant les Œuvres de la Croix et participant à la fondation de plusieurs congrégations religieuses dont les Sœurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus. Elle est connue pour avoir été une grande mystique, et ses écrits sont considérés comme un chef-d'œuvre spirituel.
(1912-1975), médecinespagnole. Consacrée de l'Opus Dei, fit de nombreux sacrifices pour son apostolat, s'occupait de la formation chrétienne des jeunes et implanta l'œuvre au Mexique. Professeure de chimie et chercheuse, une maladie du cœur qu'elle supportait depuis plus de 20 ans avec beaucoup de patience et de piété finit par l'emporter.
(1880-1952), laïque italienne. Connue pour avoir été une grande mystique, elle aurait porté les stigmates et aurait été sujette à de nombreuses visions. En parallèle elle se dévoua aux plus pauvres et supporta de nombreuses souffrances qu'elle offrait pour la conversion des pécheurs.
(1936-1964), jeune laïque italienne. Son amour des autres la poussa à vouloir devenir médecin, et elle étudia de toutes ses forces malgré une maladie rare qui ne lui laissait pourtant aucun espoir. Devenue paralysée, sa joie de vivre tirée de sa foi profonde impressionnait tous ceux qui venaient la rencontrer dans sa chambre.
(1900-1945), prêtre allemand et martyr. Résistant au nazisme, ses nombreuses activités et notamment ses prédications lui valurent d'être déporté à Dachau, où il se dévoua aux autres jusqu'à la mort.
(1882-1961), prêtrebrésilien. Curé de Tambaú, il s'engagea avec beaucoup de dévouement pour les plus nécessiteux et les ouvriers, et attira à lui les foules à cause de ses charismes (guérisons, lecture des consciences, lévitations pendant la messe).
(1944-1982), Frère des écoles chrétiennesaméricain et martyr. Missionnaire au Guatemala, il mena plusieurs œuvres pour la jeunesse pauvre, et fut assassiné parce que religieux chrétien au cours de la guerre civile.
(1882-1969), prêtreitalien. Injustement écarté de la prêtrise pendant 16 ans, il resta obéissant à l'Église. Réhabilité, il organisa diverses œuvres pour les miséreux et les enfants démunis, allant jusqu'à mendier pour eux.
(1991-2006), jeune laïc italien. Remarquable pour sa piété, son amour des autres et ses créations sur internet pour diffuser la foi chrétienne. Il mourut à 15 ans d'une leucémie, en offrant sa vie à Dieu pour l'Église et le pape.
(1852-1890), prêtre américain, fondateur des Chevaliers de Colomb, ayant pour but de favoriser la vie chrétienne des émigrés européens et organiser leur solidarité. Il mourut à la tâche.
(1917-1936), jeune martyr espagnol de 19 ans. Il fut assassiné pendant la guerre civile par des miliciens républicains, pour avoir porté l'eucharistie aux personnes privées de la messe.
En mai 1799, six moines trappistes de l'abbaye de Casamari furent massacrés par des révolutionnaires français, en voulant protéger l'eucharistie de la profanation.
Groupe de martyrs, assassinés par des miliciens du régime militaire au Guatemala entre 1980 et 1991, en haine de la foi chrétienne et de leur dévouement aux populations. Il est composé de 3 prêtres missionnaires espagnols et de 7 laïcs.
(1864-1919), médecin et scientifique vénézuélien. Chercheur et universitaire reconnu, il ne vécut pas pour lui mais fut tout dévoué aux malades et aux pauvres, et mena une vie quasi monastique.
(1952-1990), jugeitalien et martyr. Il fut assassiné pour sa lutte contre la mafia sicilienne et la corruption, motivée par sa cohérence avec la foi chrétienne.
Martyresespagnoles, exécutées le par les républicains dans l'hôpital où elles officiaient comme infirmières, pour avoir refusé de renier leur foi chrétienne, en échange de quoi elles auraient été libérées.
(1939-2000), religieuseitalienne des Filles de la Croix. Enseignante à Chiavenna, elle fut massacrée par trois jeunes filles au cours d'un rite satanique. Elle pardonna à ses meurtrières avant de mourir.
(1826-1883), évêqueargentin. Religieux franciscain, il s'illustra par ses prédications et lança de nombreuses œuvres sociales. Il fut évêque de Cordobà les trois dernières années de sa vie.
(1901-1981), Primat de Pologne, archevêque de Gniezno et de Varsovie. Il combattit le régime communiste avec courage pour défendre la population opprimée et la liberté de la foi catholique, ce qui lui valut plusieurs années de prison et des pressions.
(1936-1997), laïque italienne. Immobilisée pendant 60 ans à cause d'un handicap, elle offrit ses souffrances à Dieu pour les personnes en difficulté, et fut recherchée pour ses conseils et sa prière.
(1875-1953), vierge italienne. Paralysée pendant 57 ans, elle supporta son handicap avec foi et s'offrit à Dieu pour le salut des âmes. Connue comme la moniale de San Bruno, elle recevait tous ceux qui avaient besoin de conseils et de prières.
(1463-1543)[23], religieuseitalienne. Devenue veuve, elle s'adonna aux œuvres de charité, en fondant l'Hôpital des incurables. Favorisée d'une intense vie mystique, elle se retira au couvent et créa les clarisses capucines.
(1901-1969), prêtreitalien. Formateur du clergé et confesseur recherché, il fut aussi le fondateur de l'Institut des Oblats du Sacré-Cœur, pour le soin des sans-abris et des marginaux. Il est surnommé la perle du clergé calabrais.
Groupe de prêtres, de religieuses et de laïcs espagnols, martyrs. Ils furent arrêtés et mis à mort par des miliciens républicains entre 1936 et 1939, du fait d'être catholiques.
(1909-1954), religieuseitalienne, des Servantes de la Charité. Elle mena une vie humble et dévouée, et succomba à la maladie après s'être offerte à Dieu pour le salut des pécheurs et la sanctification des prêtres.
(1961-1984), jeune laïque italienne. Membre de la Communauté Jean XXIII, elle prit une part active dans le service des handicapés et des personnes marginalisées, et rayonna par sa foi chrétienne auprès des personnes qu'elle rencontrait.
(1914-1942), prêtrepolonais et martyr. Sous l'occupation allemande, il redoubla d'activités pour soutenir matériellement et spirituellement la population, raison pour laquelle il fut torturé puis décapité par les nazis.
(1928-1977), prêtresalvadorien, martyr. Engagé auprès des plus pauvres, défenseur des paysans, il fut assassiné par un escadron de la mort. Il était un proche de saintOscar Romero.
(1923-1980), prêtrefranciscainitalien. Missionnaire au Salvador, il fut assassiné par la police du régime pour avoir continué ses activités sacerdotales auprès des pauvres.
(1900-1945), prêtreitalien. Curé de paroisse, il vint en aide à de nombreux juifs et aux populations sinistrées par la guerre. Il offrit sa vie à Dieu pour la fin de la guerre et mourut peu après dans un accident.
(1799-1862), laïque consacrée française. Elle fut la fondatrice de l'Œuvre de la Propagation de la Foi, destinée à soutenir financièrement et spirituellement les missions, et qui fut un succès phénoménal. Elle créa également les groupes du Rosaire vivant. Malgré ses œuvres, elle mourut seule et indigente, après voir été écartée.
(1881-1945), prêtreitalien et martyr. Curé dans le diocèse de Modène, il fut assassiné par des partisans communistes parce qu'il était prêtre et qu'il prêchait la fin des règlements de compte.
(1879-1917), prêtrecapucinlibanais, martyr. Au cours du génocide arménien, il fut arrêté et contraint de rejeter sa foi chrétienne. Refusant, il fut longuement torturé avant d'être exécuté.
(1626-1683), prêtreargentin et martyr. Envoyé prêcher la foi chrétienne chez les indigènes, il fut cruellement torturé puis mit à mort par ceux qui refusaient le Christ.
(1643-1683), prêtrejésuiteitalien et martyr. Missionnaire en Argentine, il fut envoyé chez les indigènes où il fut torturé et mit à mort par les païens.
(1642-1704), prêtrejésuiteallemand. Apôtre et évangélisateur des campagnes bavaroises, il attira les foules par ses talents de prédicateur et ses dons surnaturels.
(1912-1978), pape. D'abord évêque de Vittorio Veneto puis patriarche de Venise, il fut un pasteur exemplaire par ses vertus, son zèle et sa pauvreté. Élu pape en 1978, son règne ne dura que 33 jours, mais il laissa un profond souvenir.
(1896-1963), religieuse Clarisse italienne. Elle fut constamment élue abbesse par ses sœurs. Sa recherche quotidienne de la perfection, sa ferveur et sa maternité spirituelle faisaient l'édification de tous.
(1928-1941), jeune laïque brésilienne, martyre de la pureté. Elle fut poignardée à 13 ans par un jeune homme, pour avoir préféré conserver sa virginité pour Dieu.
(1898-1993), religieusecolombienne. Pendant 33 ans elle fut enseignante au sein d'une congrégation, avant de fonder la sienne, les Sœurs de l'Annonciation, dans le but de se consacrer plus spécialement aux orphelins, drogués et prostituées.
(1923-1987), prêtreitalien. Missionnaire en Ouganda, il assista la population comme chirurgien et gynécologue pendant plus de 30 ans. Réputé comme médecin des corps et des âmes, il fit preuve d'un dévouement radical jusqu'à sa mort.
(1962-1982), laïque brésilienne, martyre de la pureté. Active dans sa foi chrétienne et assidue à la chasteté, elle préféra mourir plutôt que céder sa virginité à son agresseur lors d'une tentative de viol.
(1823-1871), prêtrefrançais et martyr. Cet aumônier de patronage fut pris en otage et fusillé lors de la Commune de Paris, à cause de son état sacerdotal.
(1905-1927), jeune laïque espagnole. Elle vécut dans un esprit de sacrifice toute une série de maladies, en offrant ses souffrances pour le salut des âmes et la conversion des pécheurs.
(1813-1881), évêque de Montevideo. Il fut un énergique pasteur des âmes, et reste considéré comme le père de l'Église d'Uruguay pour toutes les œuvres qu'il mit en place pour la vie chrétienne de la population et l'édification du clergé local.
(1905-1991), religieuseitalienne, fondatrice des Filles de Sainte Marie de Leuca, pour aider les mères célibataires et accompagner les femmes en prison. Elle fut un exemple de vie religieuse et de don total aux autres.
(+ 1944), martyrs. Cette famille polonaise fut massacrée le par les nazis, pour avoir caché des juifs, poussés par leur charité chrétienne. Parmi leurs 7 enfants, le dernier était encore dans le ventre de sa mère.
(1912-1944), prêtre italien, martyr. Connu pour son activité caritative et pastorale au milieu de la Seconde Guerre. Dans un dernier geste, il bénit ses assassins avant d'être tué à l'intérieur de l'église où il était curé.
(1912-1945), jeune prêtre italien martyr. Malgré la férocité des combats sur sa paroisse lors de la seconde guerre mondiale, il ne quitta jamais la population qui lui avait été confié. Il fut enlevé et martyrisé par les fascistes.
(† 1964), missionnaires et martyrs au Congo. Trois italiens et un congolais, qui furent massacrés par des guérilleros en haine de la foi chrétienne, tandis qu'ils étaient restés fidèles dans leur mission malgré le risque pour leur vie.
(1928-1965), séminariste slovaque et martyr. Entré chez les lazaristes, il se formait en vue de la prêtrise lorsqu'il fût arrêté par le régime communiste, subissant une longue incarcération de 14 ans, avec de telles tortures et mauvais traitements qu'il mourut peu de temps après sa libération. Aucun sévice n'avait toutefois pu arriver à bout de son désir de devenir prêtre.
(1545-1621), religieuse carmélite espagnole. Proche collaboratrice de sainte Thérèse d'Avilà et connue pour sa vie mystique, elle favorisa la diffusion de la réforme du Carmel en Europe, par la fondation de couvents en France, Belgique et Pays-Bas.
(1811-1878), prêtre espagnol. Professeur de théologie, confesseur recherché, il contribua à la fondation des Sœurs de la compagnie de la Croix. Il était surnommé "le saint" à Séville.
(1877-1913), prêtre franciscain albanais. En 1913, les persécutions contre les Albanaiscatholiques ont commencé. Il commença à rendre visite aux fidèles répartis dans différents villages, pour les fortifier dans leur foi, mais il a fini par être arrêté et torturé. Après plusieurs humiliations, il fut étranglé à mort et son corps transpercé à coups de baïonnette.
(1893-1927), prêtre albanais. En 1925, Gazulli est devenu célèbre pour son soutien à la rébellion antigouvernementale qui a eu lieu entre décembre 1926 et janvier 1927, à la suite du retour d'Ahmet Zogu au gouvernement arménien. La révolte a été réprimée par les troupes musulmanes, aboutissant à son arrestation et à sa pendaison. Dans ses derniers instants, il exalta la foi catholique.
(1887-1944), prêtre allemand. Fondateur de la Société du Christ-Roi, il fut un artisan actif de la paix en Europe et un résistant au nazisme. Après une longue traque, il est finalement arrêté et fusillé.
(+ 1936), le premier prêtre et le second père de famille, ils furent torturés et tués par des miliciens républicains lors de la guerre civile espagnole, en haine de la religion catholique.