Sœurs de l'Ange Gardien
Les sœurs de l'Ange Gardien (en latin : Congregatio Sororum ab Angelo Custode) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical. HistoireEn 1833, Louis-Antoine Ormières, curé de Quillan ouvre une école et demande à Gabriel Deshayes de lui envoyer une communauté de sœurs de l'Instruction Chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois mais la demande ne peut être accordée immédiatement[1]. Avec le consentement de Guillaume Angebault, qui est directeur spirituel des Sœurs de Saint-Gildas depuis 1833, Julienne-Marie Lavrilloux (1809-1875) en religion Mère Saint-Pascal ainsi que deux compagnes quittent les religieuses de l'instruction chrétienne et arrivent à Quillan le . La communauté est reconnue comme congrégation autonome par Napoléon III par décret du ; en 1859 la maison-mère est transférée à Montauban. Les sœurs se propagent rapidement dans tout le Sud de la France et prennent en charge des écoles et des jardins d'enfants[1]. En 1861, elles fondent leur première mission en Équateur, et en 1863, atteignent le Royaume de Dahomey avec la société des missions africaines. Lorsque les lois anticongrégationistes expulsent les religieuses, les sœurs déménagent en Espagne où elles sont présentes depuis 1864, elles y établissent la maison générale en 1922[2]. La congrégation reçoit le décret de louange le et l'approbation finale par le Saint-Siège le ; leurs constitutions sont approuvées provisoirement le et définitivement le [2]. Activités et diffusionLes sœurs se consacrent à l'éducation de la jeunesse et aux soins des malades dans les hôpitaux et à domicile. La maison généralice est à Madrid. En 2017, la congrégation comptait 443 sœurs dans 67 maisons[3]. Notes et références
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