Servantes de la Charité
Les servantes de la Charité (en latin : Ancillae Charitatis) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical. HistoireEn 1836, Paola Di Rosa assiste les malades à Brescia lors de la deuxième pandémie de choléra et forme un groupe de volontaires[1]. Avec l'aide de Faustino Pinzoni, son directeur spirituel et chanoine de la cathédrale de Brescia[2], elle fonde la Pieuse Union des Servantes de la Charité le 18 mai 1840 à Brescia dans le but de soigner les malades et d'enseigner la jeunesse. Les sœurs ouvrent des maisons à Crémone (1841), Manerbio (1844) et Montichiari (1846)[3]. L'institut obtient l'approbation de Ferdinand Ier d'Autriche le et le pape Pie IX reconnaît la pieuse union comme congrégation religieuse le . Après l'approbation finale de l'empereur le , il est possible de procéder à l'érection canonique de la congrégation avec la profession religieuse des premières aspirantes le , fête du Sacré Cœur. Paola prend alors le nom de sœur Marie-Crucifiée de Rosa[4]. Le même jour, les sœurs ont l'autorisation de pratiquer l'adoration eucharistique diurne[3]. Activité et diffusionLes religieuses ont une présence historique à l'hôpital civil de Brescia. Leur apostolat s'est étendu aux soins infirmiers, à la prise en charge des personnes âgées et des enfants, avec la création d'écoles et d'orphelinats. Elles sont présentes en[5],[6]: La maison-mère se trouve à Brescia. En 2017, la congrégation comptait 747 religieuses dans 86 maisons[7]. Notes et références
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