Coup SerfCoup Serf
Le coup Serf est une combinaison du jeu de dames, plus précisément une des formes du coup Napoléon, qui doit son nom au maître parisien Roger Serf (1886-1974)[1]. La dénomination de cette manœuvre date de 1937 par l'entremise d'Herman de Jongh en référence à l'habitude de Serf de tenter ce coup[2]. Principe du coup SerfPrincipe du coup Serf
Cette forme particulière du coup Napoléon se présente en partie classique. Le coup Serf a une utilité positionnelle car la menace de sa réalisation gêne le développement de l'aile droite de l'adversaire, l'empêchant surtout de jouer (12-17)[3]. Le principe combinatoire, publié en 1902 dans un coup de début de partie[4], nécessite l'incursion des Noirs à la case 29, ou l'acheminement préalable du pion noir 20 à 29. D'une difficulté moyenne[5], la combinaison débute par un simple échange avec une première rafle 32x12 à l'issue de laquelle deux possibilités de prise sont offertes à l'adversaire. Voir animation. Quel que soit son choix, le mécanisme propre au coup Napoléon permet de placer le deuxième chaînon du chemin de rafle, puis le premier. Toujours de façon caractéristique, un coup direct en forme renversée mène à la rafle en zigzag de trois pions. À la fin, une des variantes aura laissé en place les pions 23 et 38. Sur les deux variantes, le bénéfice du coup Serf est le même et généralement d'un pion[6]. Bibliographie
Notes et références
|
Portal di Ensiklopedia Dunia