Coup de Jarnac (jeu de dames)Coup de Jarnac
Le coup de Jarnac est une combinaison élémentaire du jeu de dames dans laquelle un pion adverse situé entre deux pièces alliées finit étonnamment capturé par l'une d'elles. Principe du coup de JarnacCoups de Jarnac en lunette fermée
puis en lunette ouverte La première description de ce coup est due à Manoury[1] en 1770. Il débute par l'envoi d'un pion en « lunette fermée », c’est-à-dire qu'un pion noir, par exemple, est envoyé au sein d'un alignement de pions blancs. Les Blancs donnent ensuite à l'adversaire une des bornes de la lunette, permettant à l'autre borne de capturer le pion qui était en lunette[2], puis de prendre le pion ayant capturé la première borne, etc. Le même principe peut s'appliquer avec une « lunette ouverte », c'est-à-dire quand un pion adverse attaque simultanément deux pièces après s'être glissé entre elles. Le mécanisme fonctionne aussi quand le pion adverse est en « lunette semi-ouverte », n'attaquant qu'un seul des deux pions[3]. Le placement du deuxième chaînon de la rafle finale implique souvent une prise majoritaire[4]. Sans quoi le coup se confond avec celui de l'envoi en lunette fermée[5]. Pour certains, de façon plus restrictive, il doit y avoir jeu mutuel de prise majoritaire entre le premier et le deuxième chaînon de la rafle[6], autrement dit que les possibilités de prises offertes à l'adversaire, réelles ou fictives, aient au moins un pion allié en commun. La présence du pion en lunette peut être prolongée par une succession de prises majoritaires ou forcées[3]. Cette variante étant parfois qualifiée de « Jarnac prolongé »[7]. Au second temps de l'animation, l’offre de trois pions en arc de cercle est un « coup russe ». C'est pourquoi ce type de coup de Jarnac est parfois appelé « franco-russe »[8]. Appellation « coup de Jarnac »Vraisemblablement due à Manoury, l'appellation figurative fait référence à l'estocade inattendue au jarret portée par Guy Chabot de Jarnac lors d'un duel contre La Châtaigneraie, le , sous le règne d’Henri II. Bibliographie
Notes et références
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