Souvent décrite comme la plus belle combinaison de la partie classique[2], son mécanisme exploite le temps de repos procuré par l'offre de deux pions à l'adversaire (21x43) pour venir coller le pion 39 et réaliser une première rafle[3].
Présenté sous forme de problème[4], le coup Raphaël illustré ci-contre a une fin très propre mais la combinaison peut varier[5], tant au niveau de sa première rafle que de la rafle finale[6],[7]. Parfois assimilé au coup Beets[8], il s'en distingue par le fait que le pion venant coller effectue une rafle[9].
De façon plus générale, certains auteurs évoquent le coup Raphaël dans d'autres types de partie lorsque deux offres successives de deux pions permettent un collage spectaculaire.
Daniel Lanfrey, Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 3, Lanfrey, , 52 p..
Henri Macaux, Le jeu de dames, Hatier, , 128 p. (ISBN2218067234).
Notes et références
↑Macaux 1984, p. 95. « LE COUP RAPHAËL Raphaël, joueur très connu du siècle dernier […] »
↑Guibert 1995, p. 17. « LE COUP RAPHAEL C'est incontestablement la combinaison la plus belle et la plus subtile de la partie classique. »
↑Lanfrey 1984. « Le thème est de se procurer un temps de repos en donnant 2 + 2 pions ce qui permet de coller et d’effectuer deux rafles successives. »
↑Jeanneret 2003, p. 20. « Le coup Raphaël Peut-être le roi des thèmes combinatoires tant il peut être présenté par ce pur problème (On appelle problème, généralement des compositions, toute combinaison sans pion superflu). »
↑Macaux 1984, p. 96. « Le coup Beets C'est en fait une variante peu connue du coup Raphaël. La particularité vient du fait que le pion qui colle n'effectue pas de rafle gagnante. »