Les Pays-Bas bourguignons sont les provinces des Pays-Bas acquises par les ducs de Bourgogne (dynastie des Valois) entre le XIVe siècle et XVIe siècle. On les désignait alors comme les « États de par-deçà » englobant la Flandre, le Hainaut et l'Artois, la Hollande, la Zélande et les autres territoires néerlandais, ou encore les « Pays-Bas » pour les distinguer des « États de par-delà », les possessions plus méridionales de Bourgogne et Franche-Comté.
Louis XI avait également des visées sur cet État, parmi les plus riches de l'Europe du XVe siècle. La succession de Marie fut ainsi à l'origine de nombreux conflits entre les rois de France et les Habsbourg.
La noblesse des provinces comprenait les familles francophones du Sud et les familles néerlandophones du Nord. Cependant, la langue commune de toute la noblesse était le français.
Les ducs de Bourgogne vont unifier ces pays qui formaient des principautés séparées et parfois hostiles faisant partie pour la Flandre du royaume de France et pour le Brabant, le comté de Namur, de Hainaut le duché de Luxembourg et autres territoires du Saint-Empire.
Le premier d'entre eux, Philippe le Hardi, reçut le duché de Bourgogne en fief. Bien qu'il soit le cadet, on ne peut, dans le cas présent, parler d'apanage (terre donnée au cadet de la famille). En effet, à l'époque, l'apanage royal doit retourner au domaine royal si celui qui le détient n'a pas d'héritier mâle. Or, Jean II le Bon transmet cette terre à son fils sans aucune clause de ce type. Le duché pourra être transmis à des héritières féminines ou à des branches collatérales. Le duché ne retournera donc au domaine royal que s'il y a extinction totale de la lignée ducale. De plus, les ducs devront foi et hommage au souverain, ce qui tend à démontrer qu'il s'agit bien d'un fief. Le duc de Bourgogne, par cet acte, devient le vassal du roi de France.
En 1369, Philippe le Hardi épousa la fille du comte de Flandre.
Toute la politique des ducs de Bourgogne consista ensuite à essayer de s'emparer des régions situées entre la Bourgogne et la Flandre et d'en faire un État entre la France et le Saint-Empire. Ils procédèrent par mariage, héritage ou achat (Jean sans Peur et Philippe le Bon) ou conquête (Charles le Téméraire).
Les acquisitions des ducs s'étendaient depuis la Picardie et le comté d'Artois, au sud, jusqu'à Groningue, au nord. Le duché du Luxembourg vint s'ajouter en 1443 à leur territoire, à l'est mais séparé des autres provinces par la principauté de Liège, ce qui amena les ducs à établir sur cet évêché un protectorat rigoureux, dans un souci d'unification de leurs États.
Armes dynastiques :
D'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules.
Après l'abdication de l'empereur Charles V - aussi roi Charles Ier des Espagnes et des Indes (1516-1556), la famille se sépara en deux branches, l'autrichienne et l'espagnole.
De gueules, à porte fortifiée de trois tours, reliées entre elles par une courtine d'argent, accompagnée en chef de deux mains addossées de même (Ville d'Anvers), au chef de l'Empire
de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules.[1],[2]
Armes des ducs de Brabant et Limbourg :
écartelé en 1 et 4 de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules (Brabant), en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé et lampassé d'or (Limbourg) [1],[2]
Armes des ducs de Brabant et Limbourg de la maison Valois-Bourgogne:
écartelé en 1 et 4 d'azur semé de fleurs de lys d'or (France ancien) à la bordure componée d'argent et de gueules , en 2 de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules (Brabant), en 3 d'argent au lion de gueules armé et lampassé d'or (Limbourg) [1],[2]
Gironné d'or et d'azur de douze pièces, un écusson de gueules, brochant sur le tout. (l'existence historique de ce blason est sujette à controverses, toutefois depuis au moins le XVe siècle, ce blason est présenté comme l'ancien blason flamand).[3],[4],[5]
Armes :
d’or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.[1],[2],[6]
Le lion flamand dérive des armories des Comtes de Flandre. Leur première apparition est sur un sceau du comte Philippe d'Alsace, comte de Flandre de 1168 à 1191, datant de 1163. En tant que tels, ils constituent le plus ancien des nombreuses armes territoriales portant un lion dans les Pays-Bas. On dit que Philippe d'Alsace aurait amené le drapeau du lion de la terre sainte, où en 1177 il l'aurait vaincu d'un chevalier sarrasin, mais c'est un mythe. Cependant, le comte Philippe n'était pas le premier de sa ligne à porter un lion, car son cousin, Guillaume d'Ypres, avait déjà utilisé un sceau avec un lion passant en 1158. Le simple fait que le lion apparaisse sur son sceau personnel depuis 1163, quand Il n'avait pas encore fait une seule étape dans le Levant, le réfute[7],[8],[9].
d'azur semé de billettes d'or au lion du même brochant sur le tout.
Armes anciennes de 1276 à 1379 :
d'azur au lion d'or armé, lampassé et couronné de gueules.
Armes après 1379 :
parti, en 1 d'azur au lion contourné couronné d'or, armé, lampassé et couronné de gueules, et en 2 d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules(duché de Juliers).
De 1379 à 1423, le duché de Gueldre fut uni au duché de Juliers, et les ducs portèrent un parti des deux armes.
Écartelé aux 1. et 4. d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, aux 2. et 3. d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur[1],[2]
Armes de comtes de la maison de Bavière :
écartelé en 1 et 4 fuselé en bande d'azur et d'argent et en 2 et 3 contre-écartelé en 1 et 4 d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules et en 2 et 3 d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur
d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur[1],[2]
Armes de comtes de la maison de Bavière :
écartelé en 1 et 4 fuselé en bande d'azur et d'argent et en 2 et 3 contre-écartelé en 1 et 4 d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules et en 2 et 3 d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur
Duché de Luxembourg Le comté apparu à la fin du Xe siècle, quand le comte Sigefroid fit construire le château de Luxembourg. Le comté était un fief masculin, c’est-à-dire qu'en cas d'extinction de la maison comtale, il retournait à l'empereur. Cela arriva une première fois en 1136 et l'empereur confia le comté à Henri IV de Namur, un cousin germain du dernier comte. Henri IV mourut lui aussi sans fils et le comté fut donné à ses gendres Thiébaut Ier de Bar, puis Waléran III de Limbourg, époux successifs de sa fille unique Ermesinde. Ce second mariage permit e.a. l'incorporation du marquisat d'Arlon, terre jusqu'alors tenue par les ducs de Limbourg. Quatre des comtes de la maison de Limbourg-Luxembourg furent élus empereurs et élevèrent en 1355 le Luxembourg (avec ses territoires annexes: Durbuy, La Roche et Arlon) à la dignité ducale, mais, ayant de gros besoins financiers, ils finirent par donner le Luxembourg en gage à des princes cadets de la famille, tout en conservant le titre ducal. L'une d'entre eux, Élisabeth de Goerlitz, elle-même endettée, dut vendre en 1443 le duché de Luxembourg au duc de BourgognePhilippe III le Bon, qui l'incorpora dans l'ensemble des Pays-Bas bourguignons.
Armes anciennes (de 1240 à 1281 et de 1282 à l'extinction de la dynastie):
burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or.
Armes (Henri VI de 1281 à 1288) :
burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, la queue fourchée passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or.
Adrienne de Berlaymont (? - 1582), épouse de Jean de Brandenbourg, elle reconstruit le château de Walzin après sa destruction en 1554 par le Duc de Nevers.
Blason de Frank II van Borselen - blasonnement : " Écartelé: aux 1 et 4, de sable, à la fasce d'argent (de Borsele) ; aux 2 et 3, d'argent, à trois « colonnes » stylisées (zuilen) de gueules (Zuylen) ".
Blason de Frank II van Borselen - blasonnement : " Écartelé: aux 1 et 4, de sable, à la fasce d'argent (de Borsele) ; aux 2 et 3, de gueules, à trois « colonnes » stylisées (zuilen) d'argent (Zuylen) ".
Écartelé en 1 et 4 d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules et en 2 parti de bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules et de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules et en 3 parti de bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules et d'argent au lion de gueules armé et lampassé d'or. Sur le tout d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules. Les armes brisées d'une cotice en barre d'argent. (On trouve aussi les armes brisées d'un filet en barre de gueules.)
"d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, avec une lambel d'azur à trois pendants touchant le bord de l'écu. Cimier : Deux pattes de cheval d'argent, aux sabots de sable, ferrées d'argent."
Jehan II de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu, chevalier de la Toison d'or. Il épousa Marie de Mailly.
Guy de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu, chevalier de la Toison d'or. Il épousa Anthoine de Rambures en 1462.
Adrien de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu, comte de Megen. Il épousa Catherine de Croÿ-Chimay. Mort à Marignan en 1515, où il commandait une avant-garde de l'armée française.
Eustache de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu, par héritage d'Adrien. Il épousa Barbe de Hillery, fille de François, baron de Hillery et de Marguerite d'Autriche, fille naturelle de l'empereur Maximilien.
Charles de Brimeu, né en 1524, fils d'Eustache, chevalier de la Toison d'or. Il mourut sans alliance à Zwolle en 1572.
Georges de Brimeu, frère de Charles, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu, chevalier, comte de Megen. Il épousa Anne de Walhauserin, veuve du comte de Silen.
Marie de Brimeu, fille de Georges, comtesse de Megen, dame de Humbercourt, Querrieu et autres lieux. Elle épousa en premières noces Lancelot de Berlincourt, et en secondes noces Charles III de Croÿ
Armes :
D'argent, à trois aiglettes de gueules, membrées et becquées d'azur.
Les seigneurs de Bronckhorst ont occupé une place spéciale à partir de la fin du Moyen Âge, comme l'un des quatre seigneurs et bannerets que le premier membre des États de l'Zutphen trimestre. Leur prestige a augmenté lorsque, vers 1530, Joost van Bronckhorst-Borculo a été élevé, au titre de comte par l'empereur Charles Quint. En raison de ce nouveau titre, il a été bannerij van Bronckhorst, souvent appelé «comté», mais on croit que la position du comte liée uniquement à Bronckhorst, pas dans leur domaine. Leur territoire était allodial un puits qui a été non seulement complice de l'État et de la région. Pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans les Bronckhorsts sont aux côtés de Guillaume Ier d'Orange Nassau.
Fiefs :
Seigneur de Bronkhorst
Seigneur et Baron de Batenburg
Seigneur de Holtslag
Seigneur de Notenstein et Waaijensteyn
Seigneur de Borculo
Seigneur d'Anholt
Seigneur de Bredevoort
Membres :
Dirk I van Bronckhorst-Batenburg (Anholt), (vers 1400 - +27 novembre 1451), seigneur de Batenburg, Gronsveld, Rimburg - 1432 de l'Empereur Sigismund avec Anholt donne.
Dirk II van Bronckhorst-Batenburg, seigneur de Batenburg et Steyn (1480 - +1541).
Dirk III van Bronckhorst-Batenburg (Anholt), (1504-+1586) seigneur de Batenburg et seigneur d'Anholt de 1549 à 1586.
On trouve les premières traces de la Maison de Croÿ au XIIe siècle, en Picardie. Elle a pris son nom du village de Crouy-Saint-Pierre (Somme), ce qui explique que le nom Croÿ se prononce toujours en français "crouï" (et non crouille). Ce sont alors de petits seigneurs locaux sans fortune ni influence. Les Croÿ doivent entièrement leur fortune à leur position de conseillers et serviteurs des princes : avant le XVe siècle et l'ascension fulgurante d'Antoine le Grand, ce n'est qu'une maison obscure.
Fiefs :
Cette famille, établie en Picardie, est dite de Croÿ-Solre. Elle s'est subdivisée en plusieurs branches. Ce sont surtout les terres de Chimay, élevées en comté puis en principauté dans la deuxième moitié du XVe siècle, de Beaumont (Hainaut) et d'Aarschot, cette dernière élevée en duché par Charles Quint en 1532, qui concentrèrent la fortune des Croÿ et distinguèrent les deux principales branches issues d'Antoine. Ces dernières furent réunies en 1525 par la mort de la dernière princesse de Chimay, qui avait épousé son cousin éloigné le duc d'Aarschot, accroissant notablement la fortune de la famille. Le titre de prince de Chimay devint celui des aînés du vivant de leur père.:
les sires de Croÿ et de Renty, ducs d'Arschot, éteints en 1612 ;
Philippe II de Croÿ (1496-1549), En 1514, il a hérité quand son père mourut, du comté du Porcien, en 1521, il a hérité de son oncle Guillaume II de Croÿ de ses titres, dont celui du duc de Sora éd Archi dans le royaume de Naples. En avril 1532, Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, l'a nommé marquis de Renty et le 1er avril 1533 à Gênes duc d'Arschot.
Charles II de Croÿ (1522-1551), (en 1539 3e prince de Chimay, en 1549 2e Duc d'Aarschot, 3e Comte de Beaumont
Philippe III de Croÿ,3e duc d'Aerschot (1526 †1595). Il fut gouverneur général des Flandres sous le règne de Philippe II.
Egmond ou Egmont, ancienne et illustre famille des Pays-Bas, dont les chefs étaient avoués de l'abbaye d'Egmond (aujourd'hui en Hollande-Septentrionale) et les avoués de Comtes de Hollande. Elle remonte à Berwold d'Egmont. Les seigneurs d'Egmont, ayant acquis le comté de Buren en 1472, se divisèrent en deux lignes qui s'éteignirent, l'une vers 1650 et l'autre en 1707. Arnoul, Adolphe et Charles d'Egmond, de la branche aînée, régnèrent sur le duché de Gueldre (avec diverses interruptions) de 1423 à 1538. Les seigneuries d'Egmond et de Buren avaient été érigées en comtés, la première en 1486, la deuxième en 1492. Le comte de Buren a été hérité par la Maison d'Orange-Nassau, voir ci-dessous.
Jan Cordekin (1298-1340), bâtard de Brabant, seigneur de Glymes.
Jacques de Glymes (1320-1341), seigneur de Glymes.
Jean II de Glymes (1340-1379), seigneur de Glymes.
Jean III de Glymes (1360-1428), seigneur de Glymes et de Tourinnes.
Jean IV de Glymes (1390-1427), sénéchal de Brabant ∞ Jeanne de Bautershem, dite de Berghes, dame héritière de Berghen-op-Zoom, Grimberghen, Bracht…⇒ seigneurs de Berghes et de Grimberghen
La numérotation reprend à zéro avec Jean Ier de Berghes (Jean IV de Glymes), qui prend le nom de Berghes après son mariage avec Jeanne de Bautershem, dame héritière de Berghen, Grimberghen, Bracht, Melin etc.
Les seigneurs de Berghes :
Jean IV de Glymes - Jean Ier de Berghes (1390-1427), sénéchal de Brabant ∞ Jeanne de Bautershem, dite de Berghes, dame héritière de Berghen-op-Zoom, Grimberghen, Bracht…
Coupé: au 1, parti: a. de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules (Brabant) ; b. d'or à trois pals de gueules (Berthout de Malines) ; au 2, de sinople, à trois macles d'argent (Bautersem).
Étienne de Denain, chevalier, vivant en l’an 1205, fut l'époux de Rose de Hainaut, dite de Mons, dame de Hainin. * Jean de Haynin (au service des ducs de Bourgogne vers 1450) [20] connu pour être le plus ancien utilisateur du terme « Wallon »
La seigneurie puis comté Horn (ou Hornes, Horne, Hoorne) était un fief d'Empire, vassal du comté de Looz, et située à la marge septentrionale de celui-ci. Faute d'héritiers, il fut annexé aux domaines du prince-évêque de Liège en 1568. Son territoire se situe dans l'actuelle province de Limbourg. Pendant le deuxième tiers du XVIe siècle, la famille s'éteint peu à peu, les différentes branches ne parvenant pas à assurer leur descendance agnatique. En 1531, Jacques II seigneur du comté horn meurt sans héritier, un an après son père et laisse le comté à son frère Jean. Malgré un prestigieux mariage avec Anne d'Egmond, la sœur du comte de Bueren et la veuve de Josse de Montmorency, il n'a pas d'enfant. Il lègue donc ses biens à Philippe, fils du premier lit de sa femme, faisant entrer le comté dans la maison de Montmorency.
La Maison de Lalaing est une importante famille de la noblesse belge (Hainaut) à laquelle appartiennent les Seigneurs de Lallaing. Elle a donné de nombreux gouverneurs et généraux au service des souverains du Hainaut, ducs de Bourgogne puis rois d'Espagne, sept grands baillis de Hainaut et douze chevaliers de l'ordre de la Toison d'or.
Simon VIII de Lalaing, (1405-1477) OTO (1431) seigneur de Montigny, Amiral de Flandre, chambellan de Philippe le Bon
Josse de Lalaing, (1437-1483), OTO (1478) seigneur de Montigny et d'Escornaix, rachète la baronnie de Lalaing, Amiral et Grand-Bailli de Flandre, gouverneur de l'archiduc Philippe, Stathouder de Hollande, Zélande et Frise
Charles Ier de Lalaing, (1466-1525), OTO (1505), premier comte de Lalaing conseiller et chambellan du duc de Bourgogne
Antoine Ier de Lalaing, (1480-1540), OTO (1515), premier comte de Hoogstraten, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, capitaine général et chef des finances de l'empereur Charles-Quint, stathouder de Hollande, Zélande et Utrecht
(Seconde branche de Lalaing)
Charles II de Lalaing, (1506-1558) OTO (1531), 2e comte de Lalaing, premier baron d'Escornaix et de Montigny, chambellan et chef des finances de l'empereur Charles Quint Stathouder d'Utrecht, gouverneur de Luxembourg, grand-bailli de Hainaut.
Philippe II de Lalaing, (1545-1582) 3e comte de Lalaing, Baron d'Escornaix, sénéchal de Flandre, grand bailli de Hainaut, capitaine général de la cavalerie et de l'artillerie des États généraux
La Maison de Lannoy est une illustre famille de la noblessebelge, qui donna son nom à la ville de Lannoy, dans la Flandre actuellement française, entre Lille et Roubaix, dont ils furent seigneurs. Cette famille d'ancienne chevalerie du Comté de Flandre, dont la filiation prouvée remonte au XIIIe siècle, donna de grands guerriers, des hommes d'État et des chevaliers de la Toison d'or. Après la bataille de Pavie en 1525, le Roi de France, Francois Ier, ne voulut remettre son épée qu'au seul Charles de Lannoy, vice-roi de Naples. Jean II de Lannoy fut tué à la bataille d'Azincourt (1415) tandis que Baudouin Ier de Lannoy fut ambassadeur en Angleterre. En 1551, Anne d'Egmont, fille de Françoise de Lannoy, épouse Guillaume d'Orange, dit Guillaume le Taciturne, et c'est ainsi que Lannoy devint la possession de la Maison de Nassau.
Armes :
D'argent à trois lions de sinople, armés et lampassés de gueules, couronnés d'or.
Supports : deux licornes d'argent accornées et crinées d'or.
Cimier : une tête et col de licorne d'argent le crin et la barbe d'or.
Seigneurs de La Borde-le-Vicomte, barons des Landes, et de Normanville, seigneurs de la vicomté de Melun, et de Bouron, seigneurs d'Esgligny-sur-Seine, alias La Motte-Saint-Florentin, « dite La Borde », de La Louptière, comtes de Melun-Buignon ;
Louis II de Melun, prince d'Épinoy, créé, en 1714, duc de Joyeuse, pair de France, mourut sans enfants, à Chantilly, le , d'une blessure qu'un cerf lui avait faite à la chasse. Les circonstances de sa mort sont rapportées dans la lettre suivante de Voltaire à Mme la présidente de Bernières (Mme la marquise Maignart de Bernières épouse du président de la Chambre des comptes de Paris en 1718) :
Armes :
D'azur aux neuf besants d'or et au chef du même.[3],[25],[26]
La famille doit son nom à la localité allemande de Merode, un village de la commune de Langerwehe, située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, non loin des frontières néerlandaise et belge, qui possède un château. Dès le XIVe siècle, une branche de la famille Merode a acquis le pouvoir et les possessions dans le Duché de Brabant et le Prince-évêché de Liège, sur le territoire de la Belgique actuelle.
Fiefs:
Les membres de la maison de Merode ont porté le titre de comte depuis le XVe siècle ; une branche portait déjà le titre de baron de Merode et du Saint-Empire au milieu du XVe siècle, puis fut titrée prince en 1759.
La famille de Merode a également porté le titre de marquis de Deinze.
Philippe, comte de Merode (1594-1638), fut le premier marquis de Westerlo.
La branche aînée, de Scheiffart de Merode, s'est éteinte en 1733.
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, sur le tout écartelé aux I et IV d'or au 3 cors de gueules virolés et enguichés d'argent (Hornes), les II et III contre-écartelé : aux I et IV du contre-écartelé d'or à la fasce de sable (Moers) et aux II et III du contre-écartelé de sable à l'aigle bicéphale éployée d'argent (Saarwerden).[27]
Un des premiers maisons nobles des Pays-Bas et l'une des maisons princières de l'Allemagne. Le centre des possessions Nassau aux Pays-Bas étaient autour de Bréda. La première de cette ligne de s'établir aux Pays-Bas était Jean Ier de Nassau-Dillenbourg qui a épousé Marguerite de La Marck (†1409), (fille de Adolphe comte de La Marck), (Maison de Clèves). Le véritable fondateur de la fortune de l'Nassau aux Pays-Bas était son fils, Englebert Ier de Nassau-Dillenbourg. Il est devenu conseiller à la bourguignonne ducs de Brabant, d'abord à Anton de Bourgogne, et plus tard de son fils Jan IV de Brabant. Il servirait plus tard Philippe le Bon. Il a épousé en 1403 le Néerlandais noble Johanna van Polanen et ainsi hérité des terres aux Pays-Bas, avec la baronnie de Breda comme le noyau des possessions néerlandaises et la fortune de la.
Guillaume Ier d'Orange-Nassau dit également Guillaume le Taciturne (Willem de Zwijger) est à l'origine membre de l'entourage de Charles Quint et fidèle partisan des Habsbourg, Guillaume d'Orange est surtout connu pour avoir été l'initiateur et le chef de la révolte des Pays-Bas espagnols contre le roi d'EspagnePhilippe II, fils de Charles Quint. Cette révolte entraîna une volonté d'émancipation des États-Généraux (gouvernement) qui conduisit à l'indépendance des Pays-Bas du nord, Provinces-Unies, alors que les Pays-Bas du Sud, la Belgica Regia, retombaient sous la domination espagnole après la guerre de Quatre-Vingts Ans. Les avis sur le Prince sont partagés, mais, considéré par l'historien Jan Romein comme le « fondateur de la civilisation néerlandaise », honoré du titre de « vader des vaderlands » (« père de la patrie »), et inscrit au canon historique des Pays-Bas, il est l'un des personnages clefs de la création de la nation néerlandaise, bien qu'il ait en fait espéré libérer la totalité des Pays-Bas, Belgique comprise, du joug de l'Espagne. À l'époque, on appelle parfois ces territoires Belgica Foederata pour le nord et Belgica Regia pour le sud, ou encore la Généralité que l'empereur Germanique et roi d'Espagne Charles Quint, héritier des ducs de Bourgogne, avait constituée en un tout indissociable par la Pragmatique Sanction.
Ecartelé : I d'azur, semé de billettes, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout (Maison de Nassau) ; II, d'or, au léopard lionné de gueules, armé, couronné et lampassé d'azur (Katzenelnbogen) ; III, de gueules à la fasce d'argent (Vianden) ; IV, de gueules à deux lions passant l'un sur l'autre ; sur-le-tout écartelé, aux I et IV de gueules, à la bande d'or (Châlon[Lequel ?]), et aux II et III d'or, au cor de chasse d'azur, virolé et lié de gueules (Orange) ; à l'écusson brochant sur le tout de cinq points d'or équipolés à quatre d'azur (Genève)[28]
et après 1582: le même avec l'addition un écusson de sable à la fasce d'argent brochant en chef ; un écusson de gueules à la fasce bretessée et contre-bretessée d'argent brochant en pointe.[29]
La famille de Pardieu est une ancienne famille de la noblesse française originaire d'Avremesnil en pays de Caux, en Normandie.
Fiefs :
Seigneur d'Assigny
Seigneur de la Motte en Senghen
Seigneur de Sandouville et Onveville
Membres :
David de Pardieu, seigneur d'Assigny (Seine-Maritime) et de la Pierre, capitaine et gouverneur du comté d'Eu, fils de Jean et de Guillemette Roussel, épouse Marie de Vaudricourt en 1456. De ce mariage, naquirent deux filles : Perrine (ou Peronne)[30] de Pardieu, mariée le 23 juin 1521 avec Jehan de Mailloc (calendrier julien pour ces deux dates) et Marie de Pardieu mariée avec François de Cœurver, chevalier, seigneur du Manoir Denier, dont Catherine de Cœurver mariée avec Étienne de Mercastel †1549/1551. La famille de Mercastel est alliée à la famille de Pardieu par alliance à la cinquième génération descendante de David de Pardieu.
Gillette de Pardieu épouse Jean de Sandouville, écuyer et seigneur de Sandouville et Onveville (voir familles de Houdetot et Boubers).
Jean I de Pardieu, seigneur de la Motte en Senghen, épouse Adrienne du Chastelet. Il achète la terre de Colomby à l'écuyer Jean du Chastelet[31].
Valentin de Pardieu, seigneur de la Motte, comte de Everbeck (après 1588), (né en 1520 ou 1521, à Saint-Omer), fils de Jean II de Pardieu et de Anne du Prez (ou Pret ou Duprey [32]). Il a épousé Françoise de Noyelles. En 1578, il participe à la bataille de Gembloux. Lieutenant général d'artillerie, il a permis à Philippe II d'Espagne de reprendre en main la partie sud du pays, entérinant la séparation entre ce qu'on appelle aujourd'hui la Belgique et les Pays-Bas.
Armes :
d'or au chevron d'azur accompagné de 3 molettes de gueules - cimier : une tête et col de cygne d'argent becqueté d'or.
La famille Perrenot est issue du milieu rural du XVe siècle de la vallée de la Loue en Franche-Comté. Elle achète son affranchissement et s’installe à Ornans en tant qu’artisans.
Nicolas Perrenot de Granvelle est le fils de Pierre Perrenot, notaire d'Ornans, et d'Etiennette Philibert, issue de la noblesse locale. Son père l'envoie à l’université de Dole (alors capitale du comté de Bourgogne) pour suivre des études d'avocat.
Frédéric, (1536 - 1600), seigneur de Champagney en succession de son frère Jérôme, gouverneur d'Anvers et conseiller au Conseil d'État pour le roi Philippe II d'Espagne, marié à Constance de Berchem. Banni des Pays-Bas.
La Maison de Vergy est une des plus anciennes maisons nobles françaises, connue depuis le IXe siècle. Certains historiens la font remonter jusqu'au VIIe)[33]. La origine est Vergy près de Beaune, en Bourgogne. Avec les autres possessions bourguignonnes, Vergy sera intégré au domaine royal en 1477, à la mort de Charles le Téméraire. Le château est aussitôt cédé à Guillaume IV de Vergy-Autrey par Louis XI. En 1609, à la suite de la participation du duc de Mayenne, gouverneur de la Bourgogne, à la Ligue de 1589, Henri IV fait entièrement raser le château[34].
Gabrielle de Vergy, dame de Fayel. Elle est, selon la légende, l'amante de Raoul de Coucy. Celui-ci, avant de mourir en Terre sainte, chargea son écuyer de porter, après sa mort, son cœur à la dame qu'il aimait. L'écuyer fut surpris par l'époux au moment où il s'acquittait de sa mission. Pour se venger, il prit le cœur et le fit manger à sa femme, qui, instruite trop tard de son malheur, jura de ne plus prendre de nourriture et se laissa mourir de faim. Cette aventure a fourni à Pierre Laurent de Belloy le sujet de sa tragédie Gabrielle de Vergy.
Selon la légende de famille, le nom ne peut être prise à partir du croissant de lune (wassende) sur les armoiries de la famille, emprunté à une bannière arabe qu'un membre de la famille van Wassenaer obtenu lors d'une croisade. Les terres de la Maison des Wassenaer comprennent, entre autres, la ville de Wassenaar et le Kasteel Duivenvoorde près de Voorschoten. Selon certaines archives de la famille, de Wassenaar signifie Wasser Herren, Mer Lords / Kings, qui est un titre immémoriaux traditionnelle que les Romains envahissent (sous Caligula) reconnus alors qu'ils étaient destitution de la famille de leur position aussi immémoriaux des Rois de Batavia (poste repris 400 ans plus tard, pendant quatre siècles, etc) le croissant a été nommé "Wassenaar" après le nom de famille, et semble correspondre à l'époque des croisades sud tandis que d'autres frères ont pris les armes des Croisades du Nord à la mer Baltique (Anker la croix de Hermann adoptée par les Paets / Paats).
La branche initiale de la famille van Wassenaar est également apparue sous le nom Duivenvoorde, d'après le château que la famille possédait pendant une grande partie de la fin du Moyen Âge. Le premier ancêtre est un chevalier Philippe de Wassenaer(nl) (aussi nommé Philippus de Wasnare), qui a vécu au début du XIIIe siècle. Son pouvoir s'étendait alors autour du château Duivenvoorde, de celui de Château de Twickel(nl) près de Delden et les dépendances de Wassenaar.
↑(en) Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, (lire en ligne), p. 376
« Gironné d'or et d'azur »
↑(en) Johannes B. Rietstap, « Armorial de JB Rietstap », sur Euraldic Heralogic et ses Compléments sur www.euraldic.com, Euraldic, (consulté le ) : « Avant l'adoption du lion rampant qui paraît sur le sceau de Philippe d'Alsace en 1170 les anciennes armes des Comtes de Flandre auraient été suivant divers auteurs un gironné (L'origine de cet écu a été diversement interprétée le plus grand nombre voulant que le Comte de Flandre comme avoué de Saint-Bertin ait adopté les armoiries de cette abbaye, interprétation qui demeure sujette à caution car il est constant que les maisons religieuses ont fait usage de l'écu de leur fondateur ou de celui de l'un de leurs bienfaiteurs) (Ce même gironné (d'or et d'azur) apparaît sur l'écu de la collégiale Saint-Pierre de Lille fondée en 1066 et sur celui de Notre-Dame de Bourbourg fondée en 1102, ces deux églises ajoutant sur le tout un écusson de gueules ; mais à cette époque il n'y avait pas encore d'armoiries comtales et l'adoption de cet écu ne dut être que tardive quand s'était déjà accrédité le prétendu gironné des Comtes de Flandre) (En réalité l'écu de Saint-Bertin qui n'apparaît qu'en 1384 n'a jamais été un gironné mais bien une escarboucle et c'est ce meuble que nous trouvons sur le plus ancien monument héraldique flamand la pierre tombale de Guillaume de Normandie surnommé Cliton comte de Flandre (1127-1128) placée dans l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer : le comte y tient une épée et un bouclier allongé orné d'une escarboucle de huit pièces. Il est inadmissible que l'on ait confondu ce meuble avec le gironné et ce qui confirme que l'escarboucle est bien le premier emblème des Comtes de Flandre ; c'est l'existence d'un petit denier classé à Saint-Omer par Dewismes (Monnaies du Comté d'Artois p 136 n° 69) où le comte tient un bouclier de profil dont on ne peut distinguer l'emblème. Le graveur pour parer à cette lacune a reporté celui-ci dans le champ de la pièce devant le bouclier c'est une petite escarboucle. »
↑(en) Ernest Warlop, Oude Vlaenderen en de zwarte leeuw op gouden veld, vol. 28, Miscellanea archivistica, , 5-52 p.
↑(en) Lieve Viaene et Ernest Warlop, Gemeentewapens in België : Vlaanderen en Brussel, vol. 1, Brussel, , 67-69 p.
↑>(en) Hubert de Vries, Wapens van de Nederlanden : De historische ontwikkeling van de heraldische symbolen van Nederlanden, België, hun provincies en Luxemburg, Amsterdam, , 64-65 p.
↑Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne.
↑André Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatie, vol. 4, Bureau de la Publ., (lire en ligne)
↑André Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatie, vol. 4, Bureau de la Publ., (lire en ligne)
↑David Bailie Warden, M. de Saint-Allais (Nicolas Viton) et Maur François Dantine, L'art de vérifier les dates ... : t.1-18. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monuments, depuis la naissance de Notre-Seigneur, , 412 p. (lire en ligne), p. 359.
↑« roglo.eu », Jacques III de Luxembourg (consulté le )
↑(en) Jean-Charles-Joseph De Vegiano (seigneur d'Hovel), Le nouveau vrai supplémént aux deux volumes du Nobiliaire des Pays-Bas et de Bourgogne ou Mélanges de généalogie et de chronologie, avec le blason des armoiries de J.-F. de Ghislain, (lire en ligne), p. 41
↑Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , p. 746
« He used these arms until 1582 when he purchased the marquisate of Veere and Vlissingen. It had been the property of Philip II since 1567, but had fallen into arrears to the province. In 1580 the Court of Holland ordered it sold. William bought it as it gave him two more votes in the States of Zeeland. He owned the government of the two towns, and so could appoint their magistrates. He already had one as First Noble for Philip William, who had inherited Maartensdijk. This made William the predominant member of the States of Zeeland. It was a smaller version of the countship of Zeeland (& Holland) promised to William, and was a potent political base for his descendants. William then added the shield of Veere and Buren to his arms. »
↑Extraits des archives de Malte, page 8, de Jules François Charles Marie Ghislain Huyttens
↑Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines… de Louis-Eugène de la Gorgue-Rosny, page 1112.
↑Histoire du château et des seigneurs d'Esquelbecq en Flandre, page 67, de Alphonse Bergerot
↑« Vergy », dans :Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, Paris, 1878, 25e édition (Wikisource)