Une affection provoquée par certains dérivés des nitrosurées peut être reconnue comme maladie professionnelle dans certains pays, sous certaines conditions.
Cet article relève du domaine de la législation sur la protection sociale et a un caractère davantage juridique que médical.
Ce tableau définit les critères à prendre en compte pour qu'une affection provoquée par certains dérivés des nitrosurées soit prise en charge au titre de la maladie professionnelle
Exposition dans l'industrie chimique et les laboratoires de biologie.
Données médicales
Plusieurs dérivés nitrés se sont montrés de puissants cancérogènes chez l’animal et quelques observations humaines (dont un homicide à la diméthylnitrosamine ayant provoqué un cancer du foie) permettent de conclure que ces substances sont aussi cancérogènes pour l’homme[2].Des cancers ont également été observés après exposition à la nitrosoguanidine dans un laboratoire[3].
En l’absence de preuve formelle la nitrosoguanidine est seulement classée cancérogène probable pour l’homme dans la classification du CIRC.
La mutagénèse provoquée par la méthyl-nitrosoguanidine serait due à la méthylation de la guanine[4].
↑Robert R Lauwerys, Vincent Haufroid, Perrine Huet, Dominique Lison, Toxicologie industrielle et intoxications professionnelles, Issy-les-Moulineaux, Elsevier Masson, , 1252 p. (ISBN978-2-294-01418-5 et 2-294-01418-9, présentation en ligne), page1179
↑Pleven C., « Elective occurrence of glioblastoma during research laboratory handling of nitrosoguanidine derivatives », Presse med., vol. 37, no 13, , p. 2268 (PMID6239178)
↑Lansing M. Prescott, John P. Harley, Donald A. Klein, Claire-Michèle Bacq-Calberg, Jean Dusart (trad. de l'anglais par Claire-Michèle Bacq-Calberg, Jean Dusart), Microbiologie, Bruxelles/Paris, De Boeck Université, , 1164 p. (ISBN2-8041-4256-6 et 9782804142568, présentation en ligne), page 249