Ce tableau définit les critères à prendre en compte pour que les affections provoquées par l'antimoine soient prises en charge au titre de la maladie professionnelle
Dans l'Antiquité, l'antimoine était utilisé comme médicament et composant des premiers cosmétiques (le mascara).
Le , Louis XIV est victime d'une grave intoxication alimentaire lors de la prise de Bergues dans le Nord. Le lundi 8 juillet, on lui donne les derniers sacrements et on commence à préparer la succession mais Guénaut, le médecin d'Anne d'Autriche, lui donne un émétique à base d'antimoine et de vin qui guérit « miraculeusement » le roi.
Ses composés ont été utilisés pour guérir des maladies cutanées et parasitaires.
Composant d'alliages de plomb (dont il augmente la dureté) servant à la fabrication :
Les oxydes d'antimoine permettent de produire un verre blanc opaque.
En pharmacie il existe des pommades stibiées censées atténuer la douleur.
Données médicales
L'antimoine et la plupart de ses composés sont toxiques.Vu la grande toxicité de l’antimoine, Santé Canada a émis une norme provisoire pour la concentration maximale acceptable pour l’eau potable qui est de 6 µg/L[2].
Il existe deux fiches toxicologiques sur le site de l'INRS[3]: