Environ 40 % de la superficie de la ZNIEFF « Vallée de la Nizonne » se trouve sur le territoire de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
La zone s'étage entre 50 et 210 mètres d'altitude sur plusieurs cours d'eau et des coteaux qui les bordent : la totalité du cours de la Nizonne (ou Lizonne) depuis sa source jusqu'à sa confluence avec la Sauvanie, ainsi que ses affluents, la Belle, la Cendronne (dans sa partie aval, sur les deux derniers kilomètres), la Pude, le ruisseau de Beaussac et le ruisseau de Bretanges[2].
Autour du parc du château des Bernardières, la Nizonne forme un carré.
La Nizonne presque à sec en contrebas de Rudeau-Ladosse.
La Nizonne en limite de Sainte-Croix-de-Mareuil et des Graulges.
La Nizonne en limite de La Rochebeaucourt-et-Argentine (Dordogne) et Combiers (Charente).
La ZNIEFF « Vallée de la Nizonne » est composée d'habitats variés comprenant des vallées des cours d'eau, avec des coteaux calcaires qui les bordent et des zones de tourbières alcalines ; son intérêt majeur réside dans la présence de trente-neuf espèces déterminantes dont trente animaux (deux amphibiens, sept insectes, vingt mammifères et un reptile) et neuf plantes[1].
Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique[1].
La Nizonne en crue au niveau du moulin de Chanteranne, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, commune de Mareuil en Périgord.
L'étang de Lavergne entre Mareuil en Périgord (ancienne commune de Saint-Sulpice-de-Mareuil) et Rudeau-Ladosse.
La Nizonne au pont du Râteau, en limite de Puyrenier et de Beaussac.
La Nizonne en crue en aval du moulin de Puyloubard, entre Beaussac et Puyrenier, commune de Mareuil en Périgord.
Les quatre espèces d'amphibiens de la ZNIEFF : la Grenouille agile, la Rainette méridionale, la Rainette verte et le Triton marbré, sont protégées sur l'ensemble du territoire français[8] et sont de plus protégées au titre de la Directive habitats de l'Union européenne[1].
Six espèces d'insectes — trois libellules et trois papillons — sont protégées sur l'ensemble du territoire français : l'Agrion de Mercure, la Cordulie à corps fin, le Cuivré des marais, l'Écaille chinée, le Fadet des laîches et le Gomphe de Graslin[9] et le sont également au titre de la Directive habitats[1].
Dix-sept espèces de mammifères recensées sur la ZNIEFF sont protégées au titre de la Directive habitats de l'Union européenne : la Barbastelle d'Europe, le Campagnol amphibie, le Grand murin, le Grand rhinolophe, la Loutre d'Europe, le Murin à oreilles échancrées, la Noctule commune, la Noctule de Leisler, l'Oreillard gris, l'Oreillard roux, le Petit murin, le Petit rhinolophe, la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle de Nathusius, la Sérotine commune et le Vison d'Europe ; elles sont également protégées sur l'ensemble du territoire français ainsi que cinq autres : le Minioptère de Schreibers, le Murin de Bechstein, le Murin de Daubenton, le Murin à moustaches, le Murin de Natterer[10]. De plus, deux d'entre elles, la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe, sont en danger d'extinction en France[11].
Seize espèces d'oiseaux de la ZNIEFF sont protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne[1] : le Balbuzard pêcheur, le Blongios nain, la Bondrée apivore, le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin, le Circaète Jean-le-Blanc, l'Engoulevent d'Europe, le Faucon pèlerin, la Grue cendrée, la Guifette noire, le Héron pourpré, le Martin-pêcheur d'Europe, le Milan noir, le Pic mar, le Pic noir, la Pie-grièche écorcheur ; elles sont donc protégées sur l'ensemble du territoire français[12], de même que 29 autres : la Bergeronnette des ruisseaux, la Bergeronnette grise, la Buse variable, la Cisticole des joncs, le Coucou gris, le Faucon crécerelle, le Faucon hobereau, la Fauvette à tête noire, la Fauvette grisette, la Fauvette des jardins, le Grand Cormoran, le Grimpereau des jardins, le Héron cendré, l'Hirondelle rustique, la Huppe fasciée, l'Hypolaïs polyglotte, la Linotte mélodieuse, le Loriot d'Europe, le Martinet noir, la Mésange à longue queue, la Mésange charbonnière, le Pic épeiche, le Pic vert, le Pinson des arbres, le Pouillot véloce, le Rossignol philomèle, le Rougequeue à front blanc, le Troglodyte mignon et le Verdier d'Europe.
Une espèce de poissons, le Chabot commun, est protégée au titre de la Directive habitats[1].
Les quatre espèces de reptiles de la ZNIEFF sont protégées sur l'ensemble du territoire français[8] et deux d'entre elles, la Cistude et le Lézard des murailles, sont de plus protégées au titre de la Directive habitats[1].
Parmi les plantes présentes sur le site, le Poirier à feuilles en cœur est protégé au titre de la Directive habitats de l'Union européenne[1] et une autre espèce, la Sabline des chaumes, est protégée sur l'ensemble du territoire français[13].
Fritillaires pintades.
Gentiane des marais.
Pigamon jaune.
Muscaris à toupets.
Pesse d'eau.
Espaces connexes
ZNIEFF
Quatre ZNIEFF de type I sont intégralement incluses dans la ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne ».
Six espèces de Lépidoptères y ont été recensées : trois déjà citées dans la ZNIEFF de type II (le Demi-deuil le Flambé et le Myrtil), ainsi que trois autres : l'Aurore (Anthocharis cardamines), le Fluoré (Colias alfacariensis) et le Sylvandre (Hipparchia fagi).
Par rapport à la ZNIEFF de type II, elle a douze espèces déterminantes d'animaux identiques : les deux amphibiens, les sept insectes et le reptile, ainsi que deux mammifères, la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe. D'autres espèces animales différentes y ont été recensées : un arachnide, quatre coléoptères, un hémiptère et dix orthoptères.
Cinq espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur la ZNIEFF : quatre sont déjà listées dans la ZNIEFF de type II : la Fritillaire pintade, la Gentiane des marais, le Pigamon jaune et l'Utriculaire citrine, auxquelles s'ajoute la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia). Une vingtaine d'autres plantes phanérogames autres que celles de la ZNIEFF de type II y ont été répertoriées.
La ZNIEFF Vallée de la Belle correspond à l'intégralité du cours de ce ruisseau depuis sa source jusqu'à sa confluence avec la Nizonne[18],[19]. Les espèces animales ou végétales qui y ont été recensées sont déjà répertoriées dans la ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne » : Vison d'Europe et Fritillaire pintade comme espèces déterminantes, les douze espèces de poissons déjà mentionnées et vingt-cinq espèces de plantes : la Barbarée commune, la Benoîte commune, le Callitriche à crochets, le Callitriche des marais, le Cresson des prés, l'Eupatoire à feuilles de chanvre, la Fétuque roseau, la Fougère des marais, le Frêne élevé, le Gaillet gratteron, la Grande ortie, le Houblon, l'Iris faux acore, la Laîche des marais, la Marisque, la Massette à feuilles étroites, le Muguet de mai, le Myriophylle en épis, le Nénuphar jaune, le Populage des marais, la Primevère officinale, la Renouée amphibie, la Salicaire commune, le Saule cendré et la Scutellaire à casque.
Concernant aussi bien les départements de la Charente (32 % de sa superficie) que de la Dordogne (68 %)[22], il correspond au linéaire de la Nizonne/Lizonne depuis sa source jusqu'à sa confluence avec la Dronne et comprend également les vallées aval de la Belle (sur les cinq derniers kilomètres) et de la Pude (sur les quatre derniers kilomètres)[23].
Pour le département de la Dordogne, les périmètres de cette zone Natura 2000 et de la ZNIEFF de type II sont relativement proches, à l'exception des vallées amont de la Belle et de la Pude.
↑Bien que ne figurant pas parmi les communes listées sur la fiche de l'INPN, la carte du site montre que la commune de Connezac est marginalement concernée sur une cinquantaine d'hectares par cette ZNIEFF, aux alentours du château de Connezac.
↑La liste de l'INPN comporte 109 noms d'espèces de Lépidoptères mais deux d'entre elles doublonnent : Selenia lunaria et Selenia lunularia.
↑La liste de l'INPN comporte 40 noms d'espèces d'Odonates mais deux d'entre elles doublonnent car Calopteryx virgo meridionalis est une sous-espèce de Calopteryx virgo.
↑ a et bCarte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720020064, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720008183, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720008182, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte du site Natura 2000 FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».