Sud-Vendée-Littoral rejoint le pôle métropolitainPôle Centre-Atlantique en mars 2022 afin de travailler avec les intercommunalités voisines sur des thèmes communs tels que l’économie ou le tourisme[6].
Le nom de Sud-Vendée-Littoral, fait partie des onze appellations proposées lors d’une réunion des élus, le [8] ; celui-ci est approuvé au cours de l’été par l’ensemble des élus du territoire.
À la suite de l’arrêté du préfet de région du portant modification des limites des arrondissements du département, plusieurs communes ont quitté (au ) l’arrondissement de La Roche-sur-Yon pour celui de Fontenay-le-Comte. Il s’agit des onze communes de l’ancien canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais : Bessay, La Bretonnière-la-Claye, Château-Guibert, Corpe, La Couture, Mareuil-sur-Lay-Dissais, Moutiers-sur-le-Lay, Péault, Les Pineaux, Rosnay et Sainte-Pexine. Néanmoins, La Faute-sur-Mer et La Tranche-sur-Mer demeurent dans le périmètre de l’arrondissement des Sables-d’Olonne[10].
Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au . (Sources : Insee[11])
Administration
Siège
Le siège de Sud-Vendée-Littoral se situe dans l’ancien bâtiment de l’entreprise Marchegay acquis en 2015 par le Pays-Né-de-la-Mer[4] ; il est localisé au 107, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, à Luçon[3].
La communauté de communes est administrée par son conseil communautaire, composé de 72 conseillers municipaux représentant chacune des communes membres et répartis, pour la mandature 2020-206, de la manière suivante en fonction de leur population[12] :
- 10 délégués pour Luçon ;
- 3 délégués pour La Tranche-sur-Mer ;
- 2 délégués pour L'Aiguillon-sur-Mer, Chaillé-les-Marais, Champagné-les-Marais, Château-Guibert , L'Île-d'Elle, Mareuil-sur-Lay-Dissais, Nallier, Sainte-Hermine et Saint-Michel-en-l'Herm ;
- 1 délégué ou son suppléant, pour les autres communes.
Au terme des élections municipales de 2020 dans la Vendée, le conseil communautaire renouvelé du a réélu sa présidente, Brigitte Hybert, maire de Moutiers-sur-le-Lay, et élu ses 15 vice-présidents, qui sont[13],[14] :
Nicolas Vannier, maire des Magnils-Reigniers, chargé de la commission Finances ;
M. Dominique Bonnin, maire de Luçon, chargé de la commission Aménagement du territoire ;
Bruno Fabre, maire de Nalliers, chargé de la commission Développement économique et aménagement numérique ;
James Gandrieau, maire de Sainte-Pexine, chargé de la commission Environnement, eau, SPANC et GEMAPI ;
Philippe Barré, maire de Sainte-Hermine, chargé de la commission Habitat ;
Laurent Huger, maire de La Faute-sur-Mer, chargé de la commission Tourisme ;
Pierre Careil, maire de Sainte-Gemme-la-Plaine, chargé de la commission Politique des déchets ;
Marie Barraud, maire-adjointe de Moreilles, chargée de la commission Enfance-jeunesse ;
David Marchegay, maire de La Bretonnière-la-Claye, chargé de la commission Énergies renouvelables ;
Guy Barbot, maire de Triaize chargé de la commission Lecture publique, culture et musique ;
René Froment, maire de Sainte-Radégonde-des-Noyers chargé de la commission Mobilité ;
Françoise Baudry, maire de Saint-Juire-Champgillon chargée de la commission Affaires sociales, santé, préventionséniors ;
Patrice Gendronneau, maire-adjoint de Mareuil-sur-Lay-Dissais, chargé de la commission Equipements sportifs et centre aquatiques ;
Éric Sautreau, maire de Saint-Michel-en-l’Hermn chargé de la commission Patrimoine, bâtiments, espaces verts et voirie ;
Arnaud Charpentier, maire-adjoint de Luçon, chargé de la commission Mutualisation.
L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Aux termes de ses statuts approuvés par arrêté préfectoral du , il s'agit de[29] :
Développement économique : zones d'activité ; politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales d'intérêt communautaire ; promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme ;
Communications électroniques : réseaux de communications électroniques, point de raccordements mutualisés...
Enfance-jeunesse : structures petite enfance (Maison de l'Enfance à Luçon : « A petits pas », Maison de l'Enfance à Sainte Hermine « Les p'tits Loulous », Relais Assistantes Maternelles à Mareuil sur Lay Dissais), loisirs éducatifs enfance jeunesse (accueil de Loisirs sans Hébergement à Triaize, L'Aiguillon sur Mer, Mareuil sur Lay Dissais, Sainte Hermine, La Caillère Saint Hilaire, Sainte Gemme La Plaine, L'Ile d'Elle, Puyravault et Chaillé Les marais ; accueils collectifs de mineurs ; actions dans le cadre de contrats conclus notamment avec la Caisse d'Allocations Familiales ; action culturelle, sportive éducative en milieu scolaire (maternelle et primaire) concernant l'ensemble des écoles du territoire, transports scolaires ...
Sécurité incendie : entretien et remplacement des bouches et poteaux d'incendie ;
fourrière animale ;
Construction et entretien de bâtiments pour certains services publics (gendarmerie nationale et Trésor public à Sainte Hermine et Chaillé les Marais)
Bâtiments de maisons de santé (Chaillé les Marais, Gué de Velluire, Ile d'Elle, Nalliers, Sainte Hermine) ;
Culture : lecture publique ; programmation de l'espace culturel communautaire situé à Saint Michel en l'Herm ; développement de l'animation socio-culturelle, dans le cadre des équipements communautaires existants, exercée par l'association « La Maison du Petit Poitou » à Chaillé les Marais et l'association « Le Jean-Baptiste » à Chaillé les Marais.
Maison du Maître de Digues à Chaillé les Marais ;
Zone du Marillet située à Bellenoue (Château-Guibert) ;
Participation, appui à l'organisation de manifestations et d'événements exceptionnels sportifs, culturels ou de loisirs. Les manifestations ou événements soutenus par le conseil départemental ou le conseil régional.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Elle perçoit également, selon les communes concernées, une redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM) ou une taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)[1], ainsi qu'une taxe GEMAPI, qui financent le fonctionnement de ces services publics.
Elle ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[30] (DSC) à ses communes membres[1].
Effectifs
Afin de mettre en œuvre ses compétences, la communauté de communes employait au 257 emplois permanents et 34 emplois temporaires[31].
Identité visuelle
La communauté de communes se dote d’un logotype provisoire à compter de . À la suite d’un conseil communautaire, le , une nouvelle identité visuelle est adoptée.
Logotype provisoire (-).
Logotype (depuis ).
Projets et réalisations
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Conformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des « communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace[32] ».
Notes et références
Notes
↑La communauté de communes est officiellement désignée en tant que « CC Sud Vendée Littoral » (par la Base nationale sur l’intercommunalité[1]) et « EPCI de CC Sud Vendée Littoral » (par le Code officiel géographique[2]), tandis que l’arrêté préfectoral portant création de la structure lui prête le nom de « Sud Vendée Littoral »[3].
↑Code officiel géographique, « EPCI de CC Sud-Vendée-Littoral (200073260) », Géographie administrative et d’étude, mis à jour le sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques [lire en ligne].
↑ ab et c« Arrêté no 2016-DRCTAJ/3-688 portant création de la communauté de communes “Sud-Vendée-Littoral” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 81, (lire en ligne).
↑ a et b« Sud-Vendée-Littoral se construit plus précisément », Ouest-France, .
↑Commission départementale de la coopération intercommunale de la Vendée, Schéma départemental de coopération intercommunale en Vendée, La Roche-sur-Yon, , 74 p. (lire en ligne [PDF]), p. 51.
↑« Vendée. Sud Vendée Littoral rejoint le pôle métropolitain Centre Atlantique », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Arrêté no 2024-DCL-BCL-791 portant création de la commune nouvelle de “Saint-Jean-d’Hermine” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, vol. 2024, no 138, , p. 8-12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Les autres décisions du conseil communautaire », Ouest-France, .
↑« Arrêté no 2016/SGAR/483 portant modification des limites des arrondissements de la Vendée », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 63, (lire en ligne [PDF]).
↑ a et b« Brigitte Hybert présidente de Sud-Vendée littoral », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Luçon : Sud-Vendée : Brigitte Hybert reste présidente », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Un premier mandat pour Brigitte Hybert », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Brigitte Hybert est reconduite comme maire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Moutiers-sur-le-Lay : Brigitte Hybert débute un troisième mandat de maire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bFrançois Vignal, « Qui remplace les sénateurs devenus ministres », Public Sénat, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Brigitte Hybert, présidente de la communauté de communes », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le binôme Gauducheau-Hybert élu », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑David Dupré, « Élections départementales : canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais : le binôme de droite l’emporte », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑Céline Bardy, « Élections départementales : la Vendée a un nouveau présidente », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et c« Nicolas Vannier élu nouveau président de Sud Vendée littoral », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nicolas Vannier mènera une liste aux municipales », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nicolas Vannier : “Notre feuille de route, apporter un nouvel élan” », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les Magnils-Reigniers : la nouvelle équipe municipale prend place », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).