Le nom de pôle Centre-Atlantique est adopté lors d’une conférence métropolitaine à Niort, le [5],[6],[7].
À la différence des pôles métropolitains, soumis au régime de syndicat mixte fermé, il n’est porté par aucune structure intercommunale et n'a pas d'identité juridique propre, mais est fondé par une charte de projet signée par 10 intercommunalités depuis 2021, visant à éventuellement créer plus tard un syndicat mixte ouvert à d'autres acteurs (dont les chambres de commerces ou d'agriculture, agences portuaires, parcs naturels, PETR et autres syndicats concernés dans son secteur de développement) et soutenu par les deux régions et les trois départements concernés, sans création d'une nouvelle structure administrative dédiée.
Cette structure est donc plus proche de celle d'un pays mais avec la forme juridique d'une simple association libre sans contrat, mais depuis 2014 il n'est plus juridiquement possible de créer aucun nouveau pays : la seule évolution possible serait vers un pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) si un établissement public devait être créé pour consolider la charte par des engagements contractuels, sans aller jusqu'au statut plus contraignant d'un véritable pôle métropolitain. Toutefois cela ne permettrait alors plus l'adhésion des EPCI déjà membres d'un autre syndicat mixte. La forme associative libre permet à l'actuel pôle Centre-Atlantique de fonctionner non pas comme un espace de coopération et avec un budget propre, mais plutôt comme un espace consultatif de concertation visant à mettre en accord les politiques de développement et les choix opérés par les ECPI signataires au sein des autres structures de coopération et de leurs collectivités départementales et régionales respectives, ainsi qu'avec les administrations et services de l'Etat et d’autres structures mixtes ou paritaires et les acteurs privés engagés ou concessionnaires sur le territoire.
↑Michèle Besson, « Fontenay-le-Comte. Un Pôle métropolitain pour dépasser les frontières », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )« La communauté de communes du Pays de Fontenay adhère avec sept collectivités des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime à un projet de Pôle métropolitain. Émergence d’un nouveau territoire ».