Située à proximité des grands axes de circulation, à 13 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 7 kilomètres des voies ferrées Paris-Lyon-Marseille et 21 kilomètres du TGV (Le Creusot) et à 8 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins.
Géologie et relief
Village viticole, dans un paysage vallonné. Les sols sur lesquels se sont déposés les sédiments marno-argilo-calcaires des mers jurassiques (230 à 135 millions d'années)[HC 1]. Les roches qui dominent Saint-Martin-sous-Montaigu, sont de la période du Jurassique moyen et début du Jurassique supérieur. Une couche assez épaisse de marnes grises forme le sous-sol (époque de l'oxfordien). Une deuxième crête rocheuse est formée par le calcaire que l'on appelle la dalle nacrée. Le vignoble est implanté sur des sols argilo-calcaires provenant du soubassement rocheux calcaire d'âge jurassique. On retrouve sur ces sols argilo-calcaires des sols lourds, des sols pierreux et d'autres un peu plus sableux. L'altitude de la commune va de 200 mètres (à l'orbise) jusqu'à 397 mètres (au lieu-dit du Chatelet).
Lieux-dits
Voici les lieux-dits du vignoble du village :
Appellation « village » : la Pidancerie, les Libertins, les Eriglats, en Boussoy, le Chatelet, Vignes de Chateaubeau, Sous les Roches, les Vignes Blanches, la Châgnée, les Arotes, le Cray, les Hattes, la Ratte, au Retrait, a la Ponsote, en Marrian Froid, les Bouères, les Bourguignons, Sur le Teu, la Grelode, la Moinerie et la Mourandine.
Appellation « premier cru » : le Clos des Montaigus, le Clos Paradis, la Chassière, les Fourneaux, le Clos des Fourneaux et les Ruelles.
Hydrographie
Une rivière traverse le bas du village, elle se nomme l'Orbise.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Saint-Martin-sous-Montaigu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (11 %), forêts (9,3 %), prairies (7,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire et antiquité
Le lieu-dit du le Gros Theu (une énorme roche), a vu la mise au jour de pierres taillées, témoins de la présence de l'homme préhistorique à Saint-Martin[Mont 1]. Un sondage effectué au pied de la corniche de Châteaubeau et au Châtelet a révélé la présence d'un magma de chevaux et d'un camp préhistorique, avec mur d'enceinte en arc de cercle, qui remonterait au Néolithique[Mont 1]. Par la suite, le site a été occupé par les Gallo-romains[Mont 1]. Ce sont les Romains qui ont implanté de la vigne dans ce village. L'empereur romainDomitien, en 92, ordonna l'arrachage partiel des vignes dans le Midi et en Bourgogne afin d’éviter la concurrence[LO 1]. Mais Probus annula cet édit en 280[HC 2]. Dans une maison, découverte d'une stèle gallo-romaine de la déesse Epona. Les Mérovingiens se sont à leur tour installés dans le pays, comme en témoigne la présence de sept sépultures découvertes près de Châteaubeau[Mont 1].
Moyen Âge et Renaissance
Pendant cette période, est construit le château de Montaigu par Robert le Valentinois, comte de Chalon (aux alentours de 950)[Mont 2]; ce château possède de la vigne sur un côté. En 1180, elle passa sous l'autorité d'Hugues III, duc de Bourgogne qui l'attribua à son fils Alexandre (ceci voit le début de la lignée des "Montaigu-Bourgogne")[LO 2]. Un seul seigneur (Guillaume) y réside de manière permanente[LO 2]. En 1348, à la mort d'Henri de Montaigu, le château est partagé entre le duc de Bourgogne et la famille Damas[LO 2], et le lieu n'est plus occupé que par un prévot[Note 3] et une petite garnison[Mont 2]. En février 1371, le duc de Bourgogne décide une grosse campagne d'achats de vin, il en fait acheter une quantité notable à Montaigu[HC 2]. C'est à Montaigu encore que Méliore, l'envoyé du pape, trouva à acheter du vin qui sera par la suite recherché par la cour pontificale[HC 2]. Philippe le Hardi fut détenteur de la moitié du fief de Montaigu, en 1392 il en fit le partage et en donna une partie à Philippe le Bon, qui contribua à sa réputation[HC 3]. Le château de Montaigu tomba dans les mains des rois de France en 1477, à la mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire[LO 2].
Période moderne
Pendant les guerres de Religion, la garnison de Montaigu, qui est du parti du roi, n'hésite pas à faire des incursions sur le territoire de Chalon, ville ligueuse[Mont 2]. Les chalonnais font appel au duc de Nemours, gouverneur du Lyonnais, qui vient investir la forteresse de Montaigu en 1591[Mont 2]. Le roi Henri IV décide peu après de démanteler tout château féodal qui pourrait nuire à l'autorité royale[Mont 2]. Quelques pièces de canon sont dressées sur le lieu-dit du Theurot de la Perche et de là on démantèle la forteresse de Montaigu[Mont 3],[LO 2].
Période contemporaine
XIXe siècle
Ce qu'il restait du château de Montaigu servit de logements et d'entrepôts pour des vignerons ; puis en 1803, les restes de la forteresse furent vendus à un maçon du Bourgneuf, pour servir de carrière de pierres[LO 2]. C'est le marquis Verchère d'Arcelot qui, en juillet 1823, devint acquéreur des ruines de ce château[LO 2],[Mont 3]. Il prit la décision d'y installer un ermite, qui fut un dénommé Boulard, pour lequel il fit construire une maisonnette de deux pièces surmontée d'une croix et qu'on appellera l'oratoire. Il quitta les lieux vers 1830 mais eut un successeur : Jean Rougeot, qu'on retrouva chez lui le , mort assassiné[LO 3].
Au XVIIIe siècle, le vignoble de Mercurey s'étendait sur les communes de Mercurey, Bourgneuf Val d'Or, Touches et Saint-Martin-sous-Montaigu. Avant le Phylloxéra, le territoire de Mercurey comptait 300 hectares de vignes, celui de Touches et Bourgneuf Val d'Or 400 hectares et celui de Saint-Martin-sous-Montaigu 300 hectares[HC 4]. Le phylloxéra est apparu dans ce vignoble en 1878[Mont 4], et le mildiou en 1885[HC 5]. Après le phylloxéra, le vignoble fut reconstitué en 1902. En 1899 un classement (Revue des viticulteurs) des climats de la Côte chalonnaise est établi :
Première classe rouge (les Naugues, les Crêts, le Voyen, les Champs Martin, les Combins, Clos de l'Évêque, le Clos Druard, le Clos Migland, en Moutot, en Mauvarenne, Les Veley, en Sazenay, Clos Marcilly, le Theurot, le Clos du Roy, le Clos des Corvées, Champ Renard, La Chassière, la Roche, le Paradis, les Atres, les Fourneaux, les Ruelles et Libertin)[HC 6]
Deuxième classe rouge (Croichot, les Chaseaux, Tonnerre, Vignes Blanches, Cortechats, Grandes Plantes, les Caudroyes, Poizot, Châteaubeau, les Châgnées, Montaigu et Retrait)[HC 6]
Première classe blanc (la Rochelle, Teurot de la Perche et Poizot)[HC 6]
À la fin du XIXe siècle, il y a dans le village 3 exploitants de carrières, 1 meunier, 1 facteur de vin, 1 voiturier marchands de vins, 4 loueurs d'alambics, 2 bouilleurs, 2 aubergistes, 1 mercier et 2 marchands de tissus[Mont 4].
XXe siècle
Le est instituée l'appellation Mercurey par le tribunal de Chalon-sur-Saône dont Saint-Martin-sous-Montaigu fait partie[HC 7]. Les années 1920-30, voient s'abattre sur le vignoble le mildiou (1926), la grêle (1927 et 1928) et des gelées importantes (1930 et 1932)[HC 8]. Le est créée par l'INAO, l'appellation Mercurey, dont une partie des vignes de Saint-Martin-sous-Montaigu est englobée dans cette appellation[LO 4]. Une modification de l'AOC intervient avec la reconnaissance de cinq premiers crus en 1943 (le Clos du Roy, le Clos-Voyen, le Clos Marcilly, le Clos des Fourneaux et le Clos des Montaigus), ces deux derniers font partie de la commune[LO 5]. Aux environs des années 1950, il est recensé 2 épiciers, 1 aubergiste, 1 mercier, 1 receveur-buraliste, 1 marchand de vins, 6 loueurs d'alambics, 1 messager, 1 garde-champêtre et 1 entrepreneur de transports en commun[Mont 4]. 1981 voit la fusion des syndicats viticoles de Mercurey et de Saint-Martin-sous-Montaigu[HC 9]. En 1988, sont reconnues de nouvelles délimitations de premier cru[HC 10] (tous les premiers crus actuels). 1990 voit le jumelage de la commune avec Corcelles-près-Concise (Suisse)[Mont 2].
XXIe siècle
Pendant la canicule de 2003, les vendanges débutent mi-août, soit environ un mois plus tôt que la moyenne habituelle[JSL 1]. Le 28 et a eu lieu pour la troisième fois pour cette appellation, la Saint-Vincent Tournante dans les villages de Mercurey et Saint-Martin-sous-Montaigu et qui a attiré environ 100 000 personnes sur les deux jours[Jsl 1].
Toponymie
Dans le cartulaire de Saint-Vincent de Chalon en 1296 de ce village sous le nom de Sancto-Martino sub Monte Acuto[SP 1]. Il doit son nom à Saint-Martin (évêque de Tours) en 371[SP 1]. Aux XII, dans le cartulaire de Saint-Marcel, il est mentionné : Savaricus… de Monte Acuto « Savaricus de Mont Aigu »[SP 1].
Montaigu est issu du latinmons, « mont » et acutus (« aiguisé, rendu aigu »), qui a suivi la même évolution que l'adjectif en français, désignant littéralement un « mont aigu ».
Au premier tour, pour le canton de Givry, Pierre Voarick (UMP), le conseiller général sortant, arrive en tête avec 40,10 %, suivi de la socialiste Valérie Le Dain (19,79 %) et du divers-droite Georges Pauchard (14,06 %)… Au deuxième tour, le conseiller général sortant l'emporte avec 59,14 %, contre 40,86 % a la socialiste. Pierre Voarick est réélu sur le canton (53,96 %)
Cantonale 2004
Au premier tour, pour le canton de Givry, Pierre Voarick (UMP), le conseiller général sortant, arrive en tête avec 57,35 %, suivi du socialiste Jean-Philippe Chavy (24,17 %) et de la frontiste Bernadette Bessire (11,85 %)… Au deuxième tour, le conseiller général sortant l'emporte avec 64,19 %, contre 35,81 % au socialiste. Pierre Voarick est réélu sur le canton (53,22 %).
Cantonale 1998
Au deuxième tour, Pierre Voarick (DVD) est en tête avec 85,88 %, suivi par Jean-Marie Morlet (UDF) avec 8,47 % et par Christian Wagener (RPR) avec 5,65 %. Sur le canton de Givry, Pierre Voarick l'emporte de justesse (36,91 %) lors d'une triangulaire de droite, avec 33 voix d'avance sur Christian Wagener.
Cette commune est incluse dans le canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick a été conseiller général de ce canton de 1998 à 2015.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2021, la commune comptait 337 habitants[Note 4], en évolution de −9,41 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,7 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 167 hommes pour 177 femmes, soit un taux de 51,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,46 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[17]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,7
7,2
75-89 ans
5,6
31,7
60-74 ans
31,1
24,0
45-59 ans
24,3
12,6
30-44 ans
14,1
9,0
15-29 ans
7,9
15,6
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2021 en pourcentage[18]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1
90 ou +
2,7
9,3
75-89 ans
12,5
20,7
60-74 ans
21,2
20,6
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
15,8
15,1
15-29 ans
12,8
16,7
0-14 ans
15
Enseignement
La commune de Saint-Martin-sous-Montaigu est située dans l'académie de Dijon. Il existait une école primaire qui comptait 13 élèves avec une classe (année scolaire 2015-2016), comprenant les sections : CP, CE 1, CE 2, CM 1 et CM 2[Jsl 30] mais l'école ferme début [JSL 4],[Jsl 31], l'école a compté par le passé (années 1990-2000) plus de trente élèves avec deux classes. Le collège se trouve à Givry et les lycées surtout sur Chalon-sur-Saône.
Équipements ou services
Le village possède un centre de première intervention (CPI) de pompiers volontaires en regroupement avec les communes de Saint-Jean-de-Vaux et de Saint-Mard-de-Vaux. Le local des pompiers se trouve sur la commune de Saint-Martin-sous-Montaigu.
Sports
Randonnée dans les chemins du village et des vignes. La pétanque avec un petit terrain aménagé à cette pratique. Un terrain multisports a vu le jour en octobre 2018 et inauguré officiellement en [JSL 5],[Jsl 32].
Santé
Il n'y a pas de médecin, pas de pharmacie, pas de kinésithérapeute, pas de dentiste sur ce village. Les plus proches se trouvent à Givry, Mercurey ou Mellecey. Le centre hospitalier se trouve sur Chalon-sur-Saône.
Écologie et recyclage
Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. La commune possède également une déchèterie faisant partie aussi des déchèteries du Grand Chalon.
Cultes
Culte catholique en alternance avec d'autres paroisses.
Associations
Il y a quelques associations à Saint-Martin-sous-Montaigu, comme Festi Saint-Martin (crée en 2018[Jsl 33]), Montaigu amitié, renaissance de Montaigu, comité de jumelage et société de Saint-Vincent Saint-Martin-sous-Montaigu.
Les amis de l'école ont existé pendant 85 ans (de 1931 à 2016) et arrêté pour cause de fermeture de l'école.
Manifestations
Les manifestations se font par l'intermédiaire des associations du village. La Société des vignerons organise la Saint-Vincent (mi-janvier) avec messe, défilé, vin d'honneur, banquet et bal ; elle organise aussi des feux de la Saint-Jean avec barbecue géant. Les Amis de l'école organisaient trois grosses manifestations par an : spectacle de Noël, carnaval et méchoui de fin d'année scolaire. La mairie organise elle un repas d'anciens lors du 11-Novembre. Montaigu amitié organise deux concours de tarot par an. Festi Saint-Martin organisera deux manifestations : Fête de la Saint-Patrick au mois de mars et les Jeux de Saint-Martin en juin.
Société des vignerons de Saint-Martin-sous-Montaigu lors de la Saint-Vincent 2010.
Il n'y a pas de commerces dans ce village. Mais il y quelques artisans comme un luthier, un menuisier, un électricien… Le village possède aussi deux gites. Mais la principale activité dans cette commune est représenté par la viticulture, avec la présence d'une dizaine de viticulteurs :
Village viticole de la Côte Chalonnaise, d'une superficie de 200 hectares de vignes plantées dont 120 hectares en appellation Mercurey[HC 11], comprenant des parcelles en appellation village et en premier cru. Possède aussi des appellations régionales (Bourgogne Côte Chalonnaise, Bourgogne…).
Antoine Roussot (1895-1951). Ancien maire. Président du Syndicat viticole depuis 1922. Maire pendant l'occupation allemande. À l'issue d'un long procès, le tribunal de Chalon-sur-Saône rendait enfin un arrêt accordant le bénéfice de l'appellation contrôlée Mercurey aux vins fins de la commune. Ce résultat est l'œuvre d'Antoine Roussot[Jsl 34].
Merlin Holland (1945-). Écrivain et journaliste anglais, unique petit-fils d'Oscar Wilde. Ancien conseiller municipal.
Alain Longet (1950-). Artiste : professionnel en architecture, design , peinture, performances artistiques, photographie et sculpture[RI 8]. Il est aussi musicien, batteur et auteur compositeur, Journaliste correspondant de médias , ancien membre du syndicat indépendant des journalistes de France . Désigné Meilleur ouvrier de France sculpteur.
Michel Bouillet (1944-2014) : ingénieur diplômé des Arts et Métiers de Cluny et 1er adjoint du village de 1988 à 2014.
Héraldique
Blason
D'azur à l'épée basse d'or et à la crosse du même passées en sautoir ; au chef bandé d'or et d'azur et à la bordure de gueules ; au franc-canton d'argent brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
Henri Cannard, AOC Mercurey "En Côte Chalonnaise", Auteur-éditeur : Henri Cannard, 3e semestre 2006, 110 p. (ISBN2-9514792-7-1)
Marie-Anne Trémeau-Böhm, Givry et ses environs, éditions JPM, 2005, 400 p. (ISBN2-84786-036-3)
Hubert Duyker, Grands vins de Bourgogne, édition Fernand Nathan, Paris, 1980, 200 p. (ISBN2-09-284 562-4)
La Saône-et-Loire les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 p. (ISBN2-915907-23-4)
Charles Quittanson, Connaissance des vins et eaux de vie, édition Bres, Paris, 848 p. dépôt légal : 4e trimestre 1984 - no 24.501/O
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le journal de Saône-et-Loire, édition du lundi 30 janvier 2017, Mercurey / Saint-Martin-sous-Montaigu (Saint-Vincent Tournante) : Près de 100 000 personnes ce week-end, p. 20.
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 27 mars 2018, Actu Chalonnais, Saint-Martin-sous-Montaigu (Politique) : Quatre nouveaux au conseil municipal, p. 17
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 28 mai 2020, Actu Saône-et-Loire et Région, Conseils Municipaux élus (Saint-Martin-sous-Montaigu) : Christophe Hannecart surfe sur la Saint-Vincent, p. 18
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 2 septembre 2015, Supplément C'est la rentrée, Côte Chalonnaise : Saint-Martin-sous-Montaigu, p. 16
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 6 juillet 2016, Actu Chalonnais, Saint-Martin-sous-Montaigu (Fermeture d'école) : « C'est la mort du village ! », p. 18
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 26 novembre 2018, Actu Chalonnais, Saint-Martin-sous-Montaigu (Urbanisme) : Une aire de loisirs pour recréer du lien social dans le village, p. 19
↑Le Journal de Saône-et-Loire, 8 décembre 2018, Actu Chalonnais (Saint-Martin-sous-Montaigu) : Festi Saint-Martin est née, p. 21
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )