Henri et Madeleine Bitard prennent en charge les jeunes Anne-Marie et Rose-Marie Mainemer, dont les parents ont été arrêtés. Ils les confient ensuite à un couvent, où elles ont une vie plus difficile. Les Bitard sont reconnus Justes parmi les nations le [1].
Paul et Élise Thomas connaissent les Rozental, ils vendent leurs produits sur un stand voisin au marché d'Avranches. Monsieur Rozental et son fils Jacques sont arrêtés le . Madame Rozental et sont bébé Estelle sont arrêtés trois mois après, et incarcérés. Élise Thomas n'arrête pas d'aller à la prison pour obtenir de garder Estelle, ce qui avait été convenu avec les Rozental. Elle y réussit finalement. Avec son mari, fervents catholiques tous deux, ils élèvent Estelle Rozental devenue orpheline, avec leurs propres enfants, mais sans chercher à la convertir, en lui expliquant qu'elle est Juive. Ils sont reconnus Justes parmi les nations le [2],[3].
Gérard et Louise Bouquey hébergent Perla Waver, dont le mari a été arrêté, et ses trois enfants. Gérard Bouquey, inquiet en apprenant que ses hôtes sont Juifs, est rassuré par les gendarmes, qui gardent le secret. Ils bénéficient de l'aide de la population du village. Ils sont déclarés Justes parmi les nations le [4],[5].
Berthe Pipkis et sa fille Marcelle, inquiétées à Saint-Lô, trouvent refuge chez Ferdinand et Angélina Huault et leurs trois enfants à Carantilly. Les Huault disent que ce sont des parentes réfugiées. Mais un voisin manifestant de l'hostilité et risquant de les dénoncer, leurs protégées sont emmenées plus loin, dans une ferme isolée chez Suzanne Lerouxel. Ferdinand et Angélina Huault sont reconnus Justes parmi les nations le [6],[7].
Abbé Louis Gosselin (1915-2001), aumônier des hôpitaux de Cherbourg pendant l’occupation. Ce Résistant est reconnu Juste parmi les nations en 1971 pour avoir sauvé de nombreuses familles juives à Cherbourg dont la famille Sucker. Une stale commémorative se trouve dans la cour de la mairie de Cosqueville, village dont il a été le curé de 1967 à sa mort en 2001[8],[9].