Élise Garel, dite Lili (née Élise Tager à Paris le et morte à Paris le [1]) est une résistante juive française qui, avec son époux Georges Garel, sauve de nombreux enfants juifs durant la Shoah.
Ses parents sont des juifs russes émigrés en France en 1919. Elle participe à la Manifestation du 11 novembre 1940 des lycéens et étudiants place de l'Etoile et est emprisonnée en tant que juive pendant trois mois à Fresnes. Elle se réfugie à Lyon à la fin de l'année 1941[3].
Résistante
Résistante, Lili Garel est convoyeuse entre Nice et Lyon, participe au sauvetage d'enfants juifs, avec son époux, Georges Garel, qui devient après la guerre, directeur général, puis président de l'OSE[4],[5].
Son nom de résistance est Elisabeth-Jeanne Tissier[6].
L'historienne Valérie Perthuis-Portheret a réalisé un film qui relate la vie de Lili Garel, et en particulier son rôle dans la nuit de Vénissieux (28-), au cours de laquelle 108 enfants juifs ont été sortis du camp d'internement de Vénissieux (Métropole de Lyon) et sauvés de la déportation[13]. À noter que c'est peu après cet événement que Lili Tager et Georges Garel se marient[14], en 1943[15]. Vénissieux marque le début de l'action sur le terrain de Georges Garel avec l'OSE, jusqu'alors ingénieur à Lyon, et c'est la première implication sur le terrain de Lili Tager, qui venait à peine d'être embauchée dans le bureau de l'OSE à Lyon, comme secrétaire à temps partiel et comme assistante sociale. Elle a 20 ans. Elle n'oublie pas, des années plus tard, le "cauchemar" de Vénissieux[16],[17],[18].
Valérie Perthuis, Le sauvetage des enfants juifs du camp de Vénissieux : août 1942, Lyon, Editions lyonnaises d’art et d’histoire, , 126 p. (ISBN2-84147-048-2)