EEC (entreprise)
Électricité de Calédonie, plus connu sous son sigle EEC, est une filiale d'Engie en Nouvelle-Calédonie. Elle est fondée en 1929, date à laquelle elle s'est vu confier, sous la dénomination d'Union électrique d'outre mer (UNELCO), la concession de la production et la distribution de l’énergie électrique de la ville de Nouméa. En 2015, EEC gère la distribution d’électricité des communes de Nouméa, Mont-Dore, Dumbéa (partiel), Bourail, Kaala-Gomen, Canala, Thio, Koumac et Lifou pour un total de 64 000 clients. EEC assure également la maintenance et l’exploitation des installations de l’éclairage public des communes de Nouméa et du Mont-Dore. Les contrats établis avec les communes concèdent à EEC l’exclusivité du service public de distribution électrique ainsi que la gestion des investissements de distribution sous contrôle contractuel des concédants sur le territoire de la commune. HistoriqueLa société UNELCO (Union Électrique d'Outre Mer) s'est implantée en Nouvelle-Calédonie le avec le projet d'électrification de la commune de Nouméa. Elle signe une concession de 50 ans avec celle-ci le . L'électricité fonctionne pour la première fois dans la capitale calédonienne le , et les quartiers sont tous progressivement raccordés au réseau par la suite. L'alimentation provient d'une centrale thermique autonome à moteur diesel construite au centre-ville, renforcée en 1953. Par la suite, s'y ajoute la production rachetée à la Société Le Nickel (SLN, qui dispose pour son usine métallurgique de Doniambo d'une centrale thermique au fioul à partir de 1970) ou à la société Enercal (créée en 1955 pour assurer la construction puis l'exploitation du barrage hydroélectrique de Yaté). Le passage au 220 volts se fait à partir de 1964. Une fois devenue une filiale de la Lyonnaise des Eaux et avoir obtenu également le contrat d'affermage de la distribution en eau pour certaines communes de banlieue ou de « Brousse » (Mont-Dore, Païta, La Foa, Bourail et Koumac), UNELCO est rebaptisée Électricité et Eau de Calédonie qui deviendra plus tard EEC. EEC s'étend avec de nouvelles concessions :
Le , alors que la société mère, la Lyonnaise des Eaux, a fusionné l'année précédente avec le groupe Suez, celui-ci décide de réorganiser ses entreprises en Nouvelle-Calédonie en les recentrant sur leurs activités principales. EEC ne conserve ainsi que les services électriques, et transfère ses concessions pour la distribution en eau à une autre filiale de Suez, la Calédonienne des eaux (CDE), créée en 1989 et déjà responsable de ce service pour Nouméa et Dumbéa[3]. De plus, EEC a développé à partir de 1990 son propre parc de production électrique, alors que sa dépendance à l'égard du rachat de l'énergie fournie par Enercal s'est accentué au cours des années. Elle s'investit dans les énergies renouvelables :
Enfin, en 2004, les différents acteurs de l'électricité en Nouvelle-Calédonie s'unissent pour la construction d'une centrale au charbon au Mont-Dore pour faire face à la montée de la demande des particuliers et à l'enjeu de l'alimentation de la future usine de Goro (qui commence sa production en 2009) : Prony-Énergies est ainsi détenue à 75 % par Enercal, à 15 % par la société sœur Elyo (elle-aussi filiale de GDF Suez, devenue en 2009 Cofely) et à 10 % par EEC[7]. OrganisationLe conseil d'administration comprend 12 membres, dont le président, cinq administrateurs issus du groupe Engie (ex-GDF Suez), cinq représentants du comité d'entreprise et un commissaire au compte, à savoir[8]. EffectifsEEC emploie 260 collaborateurs[9]. Références
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