Le nom de cette commune est tiré de celui d'une montagne et de la tribu de Gomen. La ville a été fondée sur son emplacement actuel en 1899, dotée d'une commission municipale nommée par le gouvernement, devenue conseil municipal élu en 1961 et en commune à part entière en 1969.
Kaala-Gomen abrite également le village de Ouaco, connu pour la conserverie de bœuf du même nom qui s'y trouve et les mines de nickel exploitées par la Société minière du Sud Pacifique (SMSP). Le village peut-être visité lors des journées annuelles du patrimoine.
La commune fait partie de l'aire coutumière Hoot ma Waap. Le langage utilisé est le yuanga. Beaucoup de gens le parle comme la tribu de bondée et paimboa il parle la même langue mais des mots ne se disent pas pareil ainsi que wemou weol qui se situe au font de la chaine avec pagou.
Géographie
Les limites communales de Kaala-Gomen et celles de ses communes adjacentes.
Bwapanu est le nom kanak de la commune de Kaala-Gomen. Mais parfois on entend aussi "Gömé".
Histoire
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19e
Les expéditions militaires de Guillain en 1865 participent à l'installation européenne, à la constitution du domaine de Ouaco, jusqu'à 30.000 hectares, aux expulsions, et à la dispersion des réfugiés, entre Voh et Koumac.
En 1878, les kanak Gomen refusent le service de l'Autorité.
En 1886 est créée à Ouaco l'usine de conservation de viande pour l'armée.
Une part importante des causes de la révolte kanak de 1917 réside dans le foncier : expropriations, spoliations, attributions de terres infertiles. La communauté kanak de la pointe Paagoumène, à Gomèn, vers 1900, a vu le suicide rituel de son chef, à l'époque du gouverneur Paul Feillet, selon le pasteur Delord.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[1]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.
En 2019, la commune comptait 1 803 habitants[Note 1], en diminution de 11,31 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).
↑Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .