Avec la commune voisine de Farino, elle est l'une des deux seules municipalités de l'archipel néo-calédonien à n'avoir aucun accès à la mer.
Elle regroupe les tribus de Sarraméa, Grand-Couli et Petit-Couli.
Au temps des premiers colons, Sarraméa était réputé pour ses plantations de café. Les colons « Feillet » y cultivaient les précieuses cerises nécessaires à la production du célèbre café « Leroy » consommé, dit-on, par Winston Churchill en personne. Au fil du siècle, cette culture fut peu à peu abandonnée au profit de l’élevage et de l'agriculture.
Mais aujourd’hui encore, quelques irréductibles continuent malgré tout à cultiver ce café sur les pentes de Sarraméa. Regroupé au sein du G.I.E Heuke, ils perpétuent ainsi une tradition centenaire. Perchée sur les hauteurs, au beau milieu d’une luxuriante forêt tropicale, la commune de Sarraméa est devenue un haut lieu du tourisme, elle propose plusieurs randonnées à thème (à pied ou à cheval).
Géographie
Les limites communales de Sarraméa et celles de ses communes adjacentes.
Située à 121 km au nord-ouest de Nouméa, c’est le village, le plus au cœur de la chaîne. La commune, enclavée, s'étend sur 106,4 km², situé à 570 mètres d'altitude, le village de Sarraméa a pour coordonnées géorgaphiques 21° 38' 37 Sud, 165° 50' 13 Est.
Le point culminant de la commune est Table Unio qui atteint 1 600 mètres d'altitude.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[1]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.
En 2019, la commune comptait 572 habitants[Note 1], en diminution de 2,05 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).
plage de la Garde (Né Ara Meuxi), gîte Les Nautiles,
Kéré,
baie de Moindou, île Saint-Dié (Nü Yéyé),
RM2 : Moméa,
RM25 : Oua-Oué (Wawé), et vers Bourail,
RM9-RM7 : Katrikoin (Table-Unio), et vers Bourail,
Petit Moindou,
Ryawa, palmiers royaux,
RM6 : La Résidence, ancienne demeure coloniale, sentier des Gorges de Moindou, barrage,
RM3 : Téremba, ancien fort Téremba, musée et circuit commémoratif, le Banian, baie de Téremba,
presqu'île de Tanghi, plages, île Mara, île Corbeille (Cotogi),
baie de Ouarail,
commune de Farino (Udi Pwe)
VU et RP5 : Focola, Fonwhary (Fô Wari), Farino, Tendéa, Parc des Grandes Fougères, Plaine aux Truies, le Cœur de Farino,
commune de Sarraméa (Xûâ Chârâmèa)
RP5 : Petit Couli (Kwyri Amure), Grand Couli (Kuriaati), col d'Amieu (Ö Chönaxwéta, 425 m); transversale RP5 : Koh, Kouaoua, Canala, Thio,
Sarraméa (Chara Méa), La Cuve (Timi, trou Feuillet), plateau de Dogny (1010 m), cascade, sentier botanique, vers Ema (Amé),
commune de La Foa (Fo Xa)
Thia, marais d'Amboa, Apikwuanthaï,
La Foa, parc, passerelle suspendue Marguerite,
Nily, Méaré,
Les 4 routes, Pierrat (Pieta), auberge de Pierrat, Kouma, Ouipoin (Wi Pwê) (GR), Koindé (Xwi Déé), Réserve Botanique Spéciale du Pic Ningua, RP4 vers la côte est,
Naïna (Tôrô Méda), Naïna Parc,
vers Amboa, marais, Caillou, Presqu'île Lebris, île Lebris (Nai Nitaru),
déchèterie, Institut Agronomique Calédonien, La Petite Ferme, Pocquereux (randonnées),
aire de stationnement de Taïchen, La Foa Randonnées,
↑Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .