La partition est écrite pour piano et publiée le dans le numéro IV[2] de la revue Les Feuillets d'art[3], puis, en 1948, par Durand en édition séparée[1].
Plus que le doute évoqué par le titre de l’œuvre, Guy Sacre y entend « une sourde angoisse que traduisent ces deux pages (en ut mineur, assez lent) où, sur un sinueux accompagnement de croches, monte lentement du grave une plainte douloureuse, d'abord à une voix, peu à peu hérissée de cruelles secondes, élargie en accords, et retombant, pour finir, dans le registre désolé où elle est partie, — le triton final confessant que ni ce doute n'est levé, ni cette souffrance endormie...[6] »
Alfred Cortot, La Musique française de piano, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige » (no 25), (1re éd. 1937), 764 p. (ISBN2-13-037278-3, OCLC612162122, BNF34666356), « L'œuvre pianistique d'Albert Roussel », p. 591–617.
Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2335-2345.
Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
↑Information fournie par le Musée-Jardin Bourdelle ; la partition publiée alors avait été imprimée à l'Imprimerie de musique Amédée Rosoor ; un exemplaire en est également consultable sur le site web de la « Bibliothèque royale de Belgique » (consulté le )