Concertino pour violoncelle de Roussel
Le Concertino pour violoncelle et orchestre opus 57 est un concertino d'Albert Roussel. Composé en 1936, il fut créé le aux concerts Poulet-Siohan à Paris. PrésentationLe Concertino pour violoncelle et orchestre est composé en trois semaines, en [1], et dédié à Marix Loevensohn[2]. Il est créé le à Paris, aux concerts Poulet-Siohan, par le violoncelliste Pierre Fournier, salle Pleyel, sous la direction de Robert Siohan[2]. La partition est la dernière œuvre orchestrale d'Albert Roussel, et affiche une coloration « souriante, directe et accessible »[1]. AnalyseDe tonalité générale d'ut majeur[1], l’œuvre adopte la structure traditionnelle du concerto en trois mouvements[3] :
L'accompagnement orchestral est instrumenté pour deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes en si bémol, deux bassons, deux cors en fa, deux trompettes en ut, timbales et cordes[2]. Deux thèmes structurent le premier mouvement, l'un rythmique (de mètre anapestique) et l'autre lyrique[1]. Le deuxième mouvement est un adagio bref et « éminemment expressif »[3], de forme ternaire[1]. Le troisième mouvement s'enchaîne sans interruption, et présente une forme rondo, « aux allures de fête populaire »[1], intégrant une cadence exigeante pour le soliste[3], où se mêle le hautbois[1]. L'exécution de l'œuvre dure en moyenne douze, treize minutes[3]. Le Concertino, qui a également fait l'objet d'une réduction pour violoncelle et piano par l'auteur[2], porte le numéro d'opus 57 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 72[4]. Discographie
Références
Bibliographie
Liens externes
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