27e régiment d'artillerie
Le 27e régiment d'artillerie (27e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1872 et dissoute en 1962. Création et différentes dénominations
Colonels et chefs de corps
Historique des garnisons, combats et batailles1872-1914Le 27e régiment d'artillerie est formé à Douai par ordre du avec[3] :
En 1873, il fait partie de la 1re brigade d'artillerie et reçoit 1 batteries à cheval du 15e régiment d'artillerie et cède 4 batteries au 33e régiment d'artillerie. En 1881 des éléments participent à la campagne de Tunisie. En 1895, 2 sous-officiers, 15 brigadiers et canonniers classés au 38e régiment d'artillerie et revenus au 27e régiment d'artillerie participent à l'expédition de Madagascar. Première Guerre mondialeAffectationsEn casernement à Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys 1re brigade d'artillerie, artillerie de la 2e division d'infanterie. Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons). 1914En 1914, il se mobilise à Saint-Omer, Arques, Saint-Martin-au-Laërt et Aire-sur-la-Lys. Le régiment est composé de 9 batteries. Envoyé en Belgique, le régiment combat du 15 au près de Dinant puis retraite. À partir du il est engagé dans la première bataille de la Marne de Sézanne à Reims. Le , c'est la Bataille de l'Aisne, vers Craonne. En décembre le régiment est envoyé en Champagne. 1915De janvier à mars, il participe aux attaques de Perthes-les-Hurlus. Il appuie les attaques d'avril lors de la bataille des Éparges. Il est envoyé le dans la région du bois d'Ailly pour appuyer diverses contre-attaques. Le , le régiment retourne dans le secteur de Craonne. 1916Il est relevé le et se dirige vers Verdun. Du 1er mars au , il lutte pour arrêter les assauts allemands de la bataille de Verdun. D'avril à juillet il garde un secteur du Chemin des Dames. Du au il est engagé sur le front de la Somme. 1917Il arrive en Champagne le . Le il enraye une forte attaque allemande sur Maisons-en-Champagne. Le régiment prend position le dans l'Aisne pour préparer l'offensive Nivelle. Pendant un mois les tirs précis de l'artillerie allemande lui causent de forte pertes dans le bois de Beaumarais. Il est relevé le . Le il embarque pour participer à la seconde bataille des Flandres. Il est relevé le . 1918Après la percée allemande du Chemin des Dames le , le régiment est envoyé stopper l'avance allemande au nord-est de la forêt de Villers-Cotterêts puis sur l'Ourcq. Il participe à la seconde bataille de la Marne du 18 au , à la Bataille de l'Ailette du 17 au , aux combats de Crécy-au-Mont et Coucy-le-Château du au . Entre-deux-guerresLe régiment est dissout le [4]. Seconde Guerre mondialeLe 27e RAD est mobilisé le au centre mobilisateur d'artillerie no 1 (Douai). Il est affecté à la 51e division d'infanterie[5]. Il est constitué de trois groupes de canons de 75 modèle 1897 hippomobiles[6], commandés par les chefs d'escadron Longueval, Quintard et André[7]. La 10e batterie du régiment est la batterie antichar de la 51e DI. Mobilisée avec six canons de 75 modèle 1897, elle les remplace en mars 1940[8] avec huit canons de 47 modèle 1937[6]. La division, affectée au front de Lorraine pendant la bataille de France, se replie à partir du [9] et est capturée le dans la région de Sexey-aux-Forges[10]. Le 27e RAD compte un quatrième groupe, le XIe groupe, qui est rattaché à l'organe de défense côtière A[5]. Guerre d'AlgérieLe I/27e RA participe à la guerre d'Algérie[11]. Groupe équipé de canons, le 1/27e RA est stationné à Oran en 1961[12]. ÉtendardIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] : DécorationsLe régiment est cité à l'ordre de l'armée le et le . Il reçoit la fourragère aux couleurs de la croix de guerre le à Wiesbaden[14]. Personnalités ayant servi au régiment
Notes et références
Voir aussiSources et bibliographie
Liens externes
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