109e régiment d'artillerie lourde
Le 109e régiment d'artillerie lourde est une unité française créé le 1er octobre 1915 à Poitiers et dissoute en 1940.
Différentes dénominations
1915 - 1923 : 109e régiment d'artillerie lourde (RAL), parfois 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile (RALH)
1924 : ?
1929 - 1936 : 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile
1936 - 1940 : 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile
Historique des garnisons, combats et batailles
Première Guerre mondiale
Observatoire d'une des batteries du 109e RAL détachées à l'armée d'Orient , près de Doïráni en août 1916.
Le 1er groupe régiment est créé en 1915 à partir du 4e groupe du 2e régiment d'artillerie lourde .
Le régiment participe à la Première Guerre mondiale . Il est réorganisé le 1er mars 1918 et certains de ses groupes donnent naissance au 145e [réf. souhaitée] et 338e [réf. nécessaire] régiments d'artillerie lourde hippomobiles (RALH).
Son 5e groupe forme l'artillerie divisionnaire de la 18e division d'infanterie avec le 33e régiment d'artillerie de campagne (RAC)[ 1] . De même, son 6e groupe combat au sein de la 17e division d'infanterie avec le 20e et le 220e RAC[ 2] .
Entre-deux-guerres
À partir de janvier 1919, la 66e batterie du régiment est stationnée dans l'Yonne pour l'instruction de conscrits malgaches , qui partiront ensuite combattre au Levant [ 3] .
Après la guerre il est de nouveau réorganisé le 1er août 1919 , avec les 1er et 3e groupes, il donne naissance aux 1/409 e et 9/409e ; le 5e groupe étant devenu V/33e et le 6e groupe le VI/33e [réf. nécessaire] , respectivement basés à Poitiers et Thouars . Le régiment est ensuite dissout le 31 décembre 1923 ses éléments complétant le 20e RAC[réf. souhaitée] .
Il est reconstitué le 1er janvier 1924 par transformation du 33e RAD et du 106e RAL à Angers [ 4] puis à nouveau dissout[Quand ?] [réf. souhaitée] .
Il est reconstitué le 5 mai 1929 par transformation du 20e RAD (ex 20e RAC) à Poitiers. Puis transformé à nouveau en 20e régiment d'artillerie nord-africaine (RANA) le 1er octobre 1936[ 5] (sauf la 10e batterie passée au nouveau 109e )[réf. souhaitée] .
Le 109e régiment d’artillerie lourde hippomobile est reconstitué à Châteaudun le 1er octobre 1936 avec la 10e batterie de l’ancien 109e , une batterie du 19e et une du 106e [réf. souhaitée] . Il est basé à la caserne Kellermann[ 6] .
Seconde Guerre mondiale
Régiment d'active, le 109e est mobilisé en septembre 1939 au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et affecté ensuite au 21e corps d’armée (non endivisionné)[ 7] . Il disposait de deux groupes de 105L modèle 1913S et de deux groupes de Canon de 155 C modèle 1917 Schneider [ 8] . Il est capturé le 21 juin 1940 au nord de Vaudémont [réf. souhaitée] .
Constitution
Campagne 1914-1918
1er groupe (1er , 2e , 3e batteries)[réf. souhaitée]
2e groupe (a) (21e et 22e batteries)[réf. souhaitée]
3e groupe (a) (4e , 5e et 6e batteries, 105L)[réf. souhaitée]
3e groupe (b) (7e , 8e et 9e batteries, 155L)[réf. souhaitée]
4e groupe (a) (24e et 25e batteries, 120L)[réf. souhaitée]
5e groupe (a) (7e , 8e et 9e batteries, 155L)[ 9]
6e groupe (a) (27e , 28e et 29e batteries, 155L)[réf. souhaitée]
6e groupe (b) (18e , 17e et 19e batteries et 6e colonne légère[ 2] , 155CS)[réf. souhaitée]
7e groupe (a) (10e , 11e et 12e batteries, 155 CIR 1904 puis 155CS en 1918)[réf. souhaitée]
7e groupe (b) (19e , 20e et 21e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
8e groupe (b) (22e , 23e , 24e et 25e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
9e groupe (13e , 14e et 15e batteries, 155CS)[ 10]
10e groupe (33e , 34e et 35e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
12e groupe (36e , 37e et 38e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
13e groupe (51e , 52e , 53e , 54e batteries) : Groupe d’instruction.[réf. souhaitée]
1940
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[ 11] :
Décorations
Personnalités ayant servi au régiment
Sources et bibliographie
Historique des 109e , 309e et 409e régiments d'artillerie lourde : 9e corps d'armée , Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1919 , 86 p. , lire en ligne sur Gallica .
Historique de l'artillerie de la 18e division : 33e régiment d'artillerie de campagne, 5e groupe du 109e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918 , Angers, Sainte-Croix, 1920 , 120 p. , lire en ligne sur Gallica .
« Historique du 6e groupe du 109e RAL » , dans Historique du 20e régiment d'artillerie , Paris, Librairie Chapelot, 43 p. , p. 23-28 & 43 , lire en ligne sur Gallica .
Notes et références
↑ Historique du 5e groupe .
↑ a et b Historique du 6e groupe , p. 23.
↑ « Les artilleurs malgaches à Avallon (Yonne) », sur tiraera.histegeo.org (consulté le 3 juillet 2020 )
↑ « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie , janvier 1924 , p. 95-101 (lire en ligne )
↑ « Historique du 20ème Régiment d'artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le 3 juillet 2020 )
↑ Claire Béguin, « La caserne Kellermann en passe d'être achetée par la ville de Châteaudun », sur L'Écho républicain , 8 février 2013 (consulté le 3 juillet 2020 )
↑ « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le 3 juillet 2020 )
↑ Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940 , Éditions Heimdal , 2020 (lire en ligne )
↑ Historique des 109e , 309e et 409e , p. 41.
↑ Historique des 109e , 309e et 409e , p. 50.
↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
↑ Historique des 109e , 309e et 409e , p. 36.
↑ « Notices biographiques - Eugène Dabit », sur www.thyssens.com (consulté le 3 juillet 2020 )
↑ Alain Dalançon, « CHICHÉRY Marcel, Louis, René [pseudonyme « Rémy »] » , dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron) , maitron.fr, 19 avril 2016 (lire en ligne )
↑ Daniel Grason, « BOUDREAULT Gaston » , dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron) , Les Fusillés (1940-1944) , maitron.fr (lire en ligne )
↑ Astrig Atamian, « TCHAKARIAN Arsène » , dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron) , maitron.fr, 6 janvier 2016 (lire en ligne )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes