372e régiment d'artillerie
Le 372e régiment d'artillerie lourde sur voie ferrée (372e RALVF) est une ancienne unité de l'Armée de terre française. Créé en 1924, il est alors un des deux puis l'unique unité regroupant l'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) française. Il combat au début de la Seconde Guerre mondiale et est dissout après la Bataille de France. Création et différentes dénominations
Chefs de corpsHistoriqueEntre-deux-guerresLors de réorganisation des corps d'artillerie français effective le , le 152e régiment d'artillerie à pied (ou 152e régiment d'artillerie lourde sur voie ferrée) est dissout et forme les 371e et 372e RALVF. Ces deux régiments, le premier stationné à Bayonne et Saint-Pierre-Quiberon et le second à Châlons-sur-Marne, au Camp de Mailly et à Saint-Eulien[2], regroupent tous les canons sur voie ferrée français[3]. En 1929, le 371e RALVF est dissous. La plupart du matériel est stocké à Neuvy-Pailloux[3]. Devenu l'unique régiment d'ALVF, le 372e RALVF forme notamment les officiers de réserve destinés à rejoindre les unités qui seront mises sur pied en cas de mobilisation[4]. Seconde Guerre mondialeÀ la mobilisation de 1939, le 372e RALVF donne naissance à un régiment de servitude, le 370e RALVF et quatre de combat, les 371e, 372e, 373e et 374e RALVF[3]. Après la fin de sa mobilisation le , le régiment est organisé ainsi[5] :
Les quatre groupes, sauf la 7e batterie mise à disposition de l'armée des Alpes, sont positionnées en Moselle à disposition des 3e et 4e armées. Les modernes 274 restent en réserve. Par contre, les canons de 305 et 320 à glissement effectuent des tirs en mai- en direction de la Belgique, du Luxembourg, de Völklingen en Allemagne ou encore de la région de Sedan. Ils visent par exemple des ponts de bateaux sur la Meuse, des terrains d'aviation ou encore contrebattent des pièces d'artillerie sur voie ferrée allemandes. Le régiment se rassemble à Pagny-sur-Moselle le pour tenter d'échapper vers le sud à l'encerclement. Un seul train parvient à Bayonne, les autres sont saisis par les Allemands[1]. La 7e batterie, initialement stationnée au Pont-de-Claix, se sépare : une section (une pièce) part dans les Alpes-Maritimes et l'autre se met en batterie près de Modane. Elle effectue plusieurs tirs sur la gare italienne de Suse[1]. Après l'arrêt des combats le , toutes les pièces d'ALVF restées françaises sont livrées aux Allemands en vertu des conditions de l'Armistice[4]. Le régiment est dissout en [7]. ÉtendardIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8] : InsigneL'insigne du régiment présente une roue de locomotive, chargée des armes de la ville de Châlons-sur-Marne et d'un canon sur affût ferroviaire. La devise du régiment, et decus et robur (« Non seulement l’honneur, mais aussi la force »), est placée sur le haut de la roue[7]. Personnalités ayant servi au 372e RALVF
Références
Liens externes
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