9e régiment d'artillerie de marine
Le 9e régiment d'artillerie de marine (9e RAMa) est une unité des Troupes de marine de l'armée française. Le 9e régiment d'artillerie coloniale (9e RACo) participe à la Seconde Guerre mondiale. Le 9e RAMa est recréé en 1958 à partir du régiment d'artillerie coloniale du Maroc (RACM), dont il garde les traditions. HistoriqueSeconde Guerre mondialeLe 9e régiment d'artillerie coloniale à tracteurs tous terrains (9e RAC TTT) est créé à Rueil-Malmaison le pendant la bataille de France. Il comprend deux groupes de canons de 75 tractés tous terrains et une batterie antichar à six canons de 25. Il combat autour de Paris puis sur la Loire, le Cher et l'Indre. Séparés, les deux groupes du régiment se rejoignent en Dordogne à l'armistice[1]. Il est dissout le [2]. En Afrique du NordLe 1er groupe du 9e régiment d'artillerie de marine est recréé le par changement d'appellation du 1er groupe du régiment d'artillerie coloniale du Maroc[2]. En 1959, le régiment rejoint les Aurès en Algérie où il est affecté au maintien de l'ordre dans les régions de Batna et Lambèse et appuie les opérations de défense du barrage Tunisien[réf. souhaitée]. Le , ce groupe devient 9e groupe d'artillerie de marine par changement de nom[réf. nécessaire]. Il stationne à Maison Carrée avec comme chef de corps le lieutenant-colonel Guelton. Le il fait mouvement sur la métropole et embarque à Alger à bord du S/S Kairouan. Le , il rejoint à Melun le 1er RAMa et est dissout le [réf. souhaitée]. En AllemagneIl est recréé le par dissolution et changement d'appellation du 8e RAMa en 9e RAMa. il s'installe à Saarburg puis à Trèves, au quartier du Belvédère[3], où il stationne à partir du . Équipé de canons automoteurs de 155 mm AMX F3, il forme l'artillerie de la 1re division blindée des forces françaises en Allemagne[3]. Il est dissout le [2]. InsigneÉcu, porte mauresque, monts, palmier, ancre, canons croisés, '9' en haut à gauche, avec mention RAMA. Et non RAMa comme il aurait convenu. ÉtendardIl porte les inscriptions suivantes, reprises du RACM[4] :
L'inscription est inscrite au patrimoine des Unités. Notes et références
|