403e régiment d'artillerie
Le 403e régiment d'artillerie a été créé en 1920, à Toul. C'est un régiment de défense contre les aéronefs. Il a été dissous le alors qu'il était basé sur le terrain de Chaumont-Semoutiers. Création et différentes dénominations
Chefs de corps403e R.A.A. de 1948 à 1955
403e R.A.A. de 1964 à 1970
403e R.A. à partir de 1970
HistoriqueFormation du régimentAncêtre direct du 403e RA, le 3e régiment d'artillerie de défense contre-aéronefs est formé à Toul le . Rattaché à l'aéronautique militaire, il est créé à partir des unités suivantes[1] :
En août 1922, le régiment quitte l'aéronautique et est rattaché à l'artillerie[1]. Entre-deux-guerres et Seconde Guerre mondiale, 1923-1940Le 403e régiment d'artillerie de défense contre avions est créé le par changement d'appellation du 3e RADCA. En 1933, les villes de Strasbourg et de Belfort reçoivent en garnison des détachements du 403e RADCA, puis également la ville de Dijon en 1935[1]. À la mobilisation, il donne naissance à 33 groupes et six batteries indépendants[1]. Ces unités obtiennent 16 victoires anti-aériennes officielles de septembre 1939 à juin 1940 avant d'être dissous à l'armistice. L'Allemagne et l'Algérie 1948-1962Le , le 403e régiment d'artillerie anti-aérienne avait été recréé. Il était composé de trois groupes stationnés respectivement à Bordeaux, Souge et La Rochelle. En 1955, il a participé aux opérations de maintien de l'ordre en Algérie. Constitué de deux groupes puis d'une demi-brigade, il a opéré dans les secteurs de Tlemcen, Beni-Radel et Aflou. Il s'est distingué dans les opérations de pacification de la vallée du Khemis. Avec ses postes canons-radar, il a participé également au barrage algéro-marocain dans le secteur d'El Aricha. Depuis 1964Une nouvelle fois dissous en 1962, le 403e régiment d'artillerie anti-aérienne renaissait le à Laudau en Allemagne où il était équipé progressivement du système d'arme Hawk. En 1967, il a regagné la France et s'est installé sur la base de Chaumont-Semoutiers. Depuis le régiment était devenu le 403e régiment d'artillerie et poursuivait en permanence la modernisation de son système d'arme. Ayant été engagé outre-mer en pour la défense de N'Djaména, un détachement du régiment y avait abattu, le , un bombardier libyen de type Tupolev Tu-22 dans des conditions extrêmement difficiles qui menaçait gravement le dispositif français Épervier et la capitale tchadienne[2], apportant ainsi la preuve de sa valeur opérationnelle. Depuis, des détachements du régiment avaient participé à la guerre du Golfe, à l'intervention au Rwanda, au maintien de la paix au Liban ou en Bosnie et aux diverses opérations intérieures de type Vigipirate et Polmar. Il était constitué de quatre unités de tirs (1re batterie, 2e batterie, 3e batterie et 4e batterie), d'une unité d'opétation (Batterie des opérations) et de trois unités de soutien : Batterie de commandement et de logistique, Détachement de soutien direct et la Batterie de défense et d'instruction. Le 403e régiment d'artillerie a été dissous le . ÉtendardIl est l'héritier des actions d'éclat accomplies pendant la Première Guerre mondiale par les 63e et 67e régiments d'artillerie anti-aérienne[3]. Insigne régimentaireÉcu rectangulaire allongé d'or à la silhouette du dieu égyptien HORUS en noir marqué d'or, tenant dans son bras droit un missile bleu clair à pointe et filet central noirs. Horus est soutenu par une champagne noire au sigle du corps en caractère d'or sur deux lignes. En flanc dextre, devise " JE VEILLE " en caractères noirs rangés en pal. Le choix du dieu Horus s'explique par le fait que cette divinité est représentée par un homme à tête de faucon. Or le régiment est armé de missiles " Hawk", matériel américain fabriqué sous licence par les pays de l'Europe occidentale et en anglais, "Hawk" signifie "Faucon". De plus, le dieu Horus était le protecteur de la nation égyptienne et un système d'artillerie sol-air est bien conçu pour la protection des points vitaux du pays. Homologué G.2029, fabriqué par DRAGO. Grandes unités auxquelles le régiment a appartenu depuis 1967
DeviseJe veille Personnalités célèbres
Sources et bibliographies
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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