3e régiment d'artillerie à pied (1910-1919)
Le 3e régiment d'artillerie à pied (3e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 163e régiment. d'artillerie. Création et différentes dénominations
Chefs de corpsHistorique des garnisons, combats et batailleLe 3e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les dix-huit bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en onze régiments d'artillerie à pied. Il est créé à partir du 18e bataillon d'artillerie à pied dissous, dont les batteries conservent leur numéro : 1re à Belle-Île, 2e, 3e et 6e à Brest, 4e à Port-Louis, 5e à Quiberon et 7e à Saint-Nazaire[1]. Le régiment est réorganisé le : il est recréé à partir du 2e régiment d'artillerie à pied de Cherbourg, dissous, et de l'ancien 3e régiment d'artillerie à pied de Brest[2]. Il est chargé de la défense des côtes[3]. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, les batteries du 3e RAP sont envoyées servir des pièces de forteresse sur le front terrestre[4]. Les deux obusiers de 400 de la 77e batterie permettent la reconquête des forts de Douaumont et de Vaux lors de la bataille de Verdun en octobre 1916[5]. Il est dissous le et ses personnels rejoignent le 153e régiment d'artillerie[6]. Les traditions du 3e RAP sont reprises par le 163e RAP, créé en 1916[7].
ÉtendardLe 3e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[8],[9].. Personnalité ayant servi au régiment
Sources et bibliographie
Notes et références
Voir aussiLien externeArticles connexes |