256e régiment d'artillerie
Le 256e régiment d'artillerie est un régiment français qui a été créé le . Il combat lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Création et différentes dénominations
Chef de corps
(de juin 1916 à décembre 1918, l'AD/47 est commandée par le colonel Roger[3])
Historique des opérations et garnisons du régimentPremière Guerre mondialeLe , ce régiment d'artillerie de campagne est créé à partir de 3 groupes (chaque groupe compte 3 batteries de 4 canons de 75 mm[4]) :
Depuis mai 1916, ces trois groupes formaient l'artillerie divisionnaire de la 47e division d'infanterie[4], dont l'infanterie est constituée essentiellement de bataillons de chasseurs alpins. 1917Début avril 1917 constitue l'artillerie divisionnaire de la 47e DI (AD/47) qui revient d'Alsace en vue de l'offensive Nivelle, ou Bataille du Chemin des Dames[6]. Il participe aux combats dans l'Aisne jusqu'en [4]. Fin : instruction des Américains au camp de Gondrecourt le château[2]. Mi il se trouve en Champagne, dans le secteur de Tahure, ravin de la Goutte[7]. Fin , ce régiment embarque avec la 47e DI pour le front italien, franchit les Alpes au Col de Montgenèvre pour renforcer l'armée italienne sévèrement étrillée sur la Piave à Caporetto le et début par les Austro-Allemands[8]. Il participe à la reconquête du mont Tomba (it) en et [9]. 1918Au repos en février, il rejoint le plateau d'Asiago fin mars[10]. En France, le les offensives allemandes du Printemps commencent en Picardie. Le , le régiment embarque à Padoue, retourne en France. La division est gardée en réserve puis envoyée dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de la Lys conjointe aux offensives allemandes en Picardie, sans être engagée[11]. Le régiment est engagé début juin dans la bataille de l'Aisne[12]. : offensive de l'Ourcq dans le cadre de la 2e bataille de la Marne[13]. Le , il est engagé en soutien de la 37e DI offensive dans la Somme vers Moreuil[14] puis rejoint Roye[15]. Le , il soutient l'offensive de la 126e DI à Fresnoy-le-Petit (Gricourt) puis rejoint la 47e DI après la percée de la ligne Hindenburg[15]. 11 Novembre, fin des hostilités et de la "poursuite" dans l'Aisne entre Guise et La Capelle[16]. Le , le 256e RAC est dissout[3]. Seconde Guerre mondialeRégiment d'active créé par dédoublement du 56e régiment d'artillerie de montagne, il fait partie de la 31e division d'infanterie alpine sous le nom de 256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (RALD)[17] ou 256e régiment d'artillerie lourde de montagne (RALM)[18]. Il est caserné initialement à Montpellier. Il est formé de deux groupes[18], l'un de canons 105 C modèle 1934 et l'autre de 155C modèle 1917[17]. Le régiment est notamment engagé pendant la bataille d'Abbeville[réf. souhaitée] et est dissous en avril 1940[17]. TraditionDécorationsLe régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée)[4]. Il porte en conséquence la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[3]. InsigneL'insigne du régiment, fabriqué en 1939, est une rondache rouge chargé des lettres A et M (reprises des armoiries de Montpellier) et d'une croix occitane. L'insigne porte également un piolet, emblème des troupes de montagne, et un fer à cheval, symbole de la traction hippomobile[17]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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