Membre fondateur du mouvement nabi, il s'illustre dans la peinture de figure, de portrait, d'intérieur, de nature morte, de scène intimiste, de composition murale et de décor de théâtre.
Biographie
Édouard Vuillard est le fils de Joseph François Henri Vuillard et de son épouse, née Alexandrine Justinienne Marie Michaud. À sa naissance, son père était percepteur des contributions directes[5] et sa mère sans emploi[6]. Ses grands-parents étaient originaires du Haut-Jura du côté paternel, du Haut-Jura et de Paris du côté maternel[7].
Vuillard est élevé à Paris dans une famille modeste. Il fréquente le lycée Condorcet, où il rencontre Maurice Denis, Pierre Hermant, Ker-Xavier Roussel, Paul Sérusier et Pierre Veber. Son père meurt lorsqu'il a vingt ans et sa mère vit d'un peu de couture. Son frère aîné Alexandre entre dans la carrière militaire et quitte tôt le foyer familial. Édouard Vuillard est sous l'influence des femmes de sa famille : sa mère, sa grand-mère et sa sœur aînée, qui épousera plus tard son meilleur ami, le peintre Ker-Xavier Roussel. Édouard Vuillard restera très proche de sa mère jusqu'au décès de celle-ci survenu le en son domicile du 6 place Vintimille[8]alors que le peintre avait soixante ans. En 1885, il quitte le lycée et rejoint Ker-Xavier Roussel, son ami le plus proche, au studio du peintre Diogène Maillart. Ils y reçoivent les rudiments de l'enseignement artistique. Vuillard commence alors à fréquenter le musée du Louvre et se décide à suivre une carrière artistique, cassant ainsi avec la tradition familiale qui le destinait à l'armée.
Au mois de , il entre à l'Académie Julian, où il a pour professeur Tony Robert-Fleury. En , à sa troisième tentative, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris. L'année suivante, pendant six semaines, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme. Pendant ses études, Vuillard s'intéresse aux natures mortes réalistes et aux intérieurs domestiques. Les artistes allemands du XVIIe siècle l'intéressent particulièrement.
Plus tard, Vuillard peint aussi de grands panneaux décoratifs représentant des paysages.
En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l'Académie Julian, qui réalise des œuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s'autoproclame « confrérie des nabis ». Paul Sérusier développe dans le groupe nabi un amour de la méthode synthétiste, qui repose sur la mémoire et l'imagination plus que sur l'observation directe. Vuillard, d'abord réticent à l'idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu'il voit, finit, vers 1890, par s'essayer à ses premières œuvres synthétistes.
Jos Hessel est son marchand exclusif et son mécène dont l'épouse, Lucy, est son modèle favori, mais aussi sa maîtresse pendant de nombreuses années ; il la représente dans L'Allée en 1907[9]. Dans l'entre-deux-guerres, le peintre séjourne souvent chez eux au château des Clayes (Yvelines). Le château et son parc lui furent une source d'inspiration pour de nombreuses œuvres[10] (Sous-bois au printemps au château des Clayes, Le Parc du château des Clayes, etc.). Une place de la commune porte depuis son nom.
Pierre Bonnard en 1910 ébaucha son portrait de profil qui était conservé dans une collection Mellon en 1966, ainsi qu'un autoportrait de 1891[11].
Vuillard a représenté de nombreuses scènes d'intérieurs, notamment avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1928[12]. La douce atmosphère de ces scènes de la vie quotidienne, dont il fait un sujet de prédilection, le qualifient comme artiste « intimiste ». Il a cependant contesté trouver le plus d'inspiration dans ces « lieux familiers[13] ». « Vuillard ne faisait jamais poser ses modèles, il les surprenait chez eux, dans le décor qui leur était familier. Sa mère remplissait une carafe, K. X. Roussel lisait un journal, la chanteuse était à son piano, l'homme d'affaires à sa table, les enfants à leurs jeux, et le peintre leur disait : « Ne bougez plus, restez comme ça ! ». Il faisait alors un croquis et, dans cette première vision, on pouvait retrouver tout le tableau. Certaines de ses œuvres exigeront des mois, voire des années de travail, mais une fois achevées elle conserveront la fraîcheur de la première vision » (Antoine Salomon)[14].
Ses amis Lucy et Jos Hessel, qui avaient décidé de quitter la capitale devant l'avancée des troupes allemandes, ne veulent pas le laisser seul à Paris et le transportent à La Baule[7] où il meurt quelques semaines plus tard au Castel Marie-Louise. Il est inhumé à Paris, au cimetière des Batignolles (26e division).
Décorateur
Œuvres et projets décoratifs
Tout en peignant des peintures de format intimiste, Vuillard a créé de nombreux ensembles décoratifs de commande pour orner les appartements, les hôtels particuliers et les villas, surtout pour ses patrons-amis, les frères Natanson, créateurs de La Revue blanche. Cette création s’inscrit dans l’esprit nabi, basé sur l’esthétique d'Albert Aurier ou le mouvement de Arts & Crafts, qui a pour but d'abolir les frontières entre les arts majeurs et mineurs et de faire pénétrer l’art dans le cadre de la vie quotidienne.
Dans ses souvenirs, Jan Verkade, artiste nabi et futur moine-peintre, témoigne de l'enthousiasme partagé par des jeunes artistes vers le début de 1890 pour la peinture murale ou le panneau décoratif : « Plus de tableaux de chevalet ! À bas les meubles inutiles ! La peinture ne doit pas usurper une liberté qui l'isole des autres arts. Le travail de peintre commence quand l'architecte considère le sien comme terminé[15]. » Intéressés plus par l'intégration de la peinture dans l'architecture que par le tableau de chevalet isolé, Vuillard et d'autres artistes nabis pratiquent de nombreuses décorations intérieures, dont le panneau décoratif.
Alexandre Natanson a commandé à Vuillard en 1893 cette suite de panneaux pour orner la salle à manger ou le salon de son hôtel particulier, situé au 60, avenue du Bois (actuel 74, avenue Foch) à Paris.
Collection Marlene et Spencer Hays : Les Premiers Pas (213,4 × 68,5 cm). Ce panneau a été présenté au musée d'Orsay à l'occasion d'une exposition consacrée à la collection du couple américain du au .
Cinq panneaux pour Thadée Natanson, dits également L’Album (1895), huile sur toile. Vuillard a composé ces cinq panneaux pour le frère d'Alexandre Natanson, Thadée dont Misia Natanson Godebski était alors l'épouse. L'ensemble des panneaux a été exposé lors du premier Salon de l'Art nouveau chez Siegfried Bing, en 1895 et dispersé à Paris à l'hôtel Drouot, à la vente de la collection de Thadée Natanson en 1908.
Personnages dans un intérieur, dit Panneaux Vaquez (1896), peinture à la colle sur toile.
Un amateur parisien, le docteur Louis Henri Vaquez, a commandé ces panneaux à Vuillard pour décorer la bibliothèque de son appartement, situé au 27, rue du Général-Foy à Paris[25].
Le Jardin du Relais à Villeneuve-sur-Yonne (1898), peinture à la colle.
Destinés à l'écrivain Claude Anet, pseudonyme de Jean Schopfer, ces deux panneaux présentent la scène de la maison de campagne de Thadée et Misia Natanson, « Les Relais », à Villeneuve-sur-Yonne, où le couple se plaisait à recevoir ses amis.
Face à l'essor de la photographie, la fonction de la gravure devait être repensée. Elle allait au-delà de son rôle d'origine de reproduction d'œuvres d'art, tout en sollicitant la créativité et l'originalité de l'artiste qui la faisait. Puis la révolution de la technique de la lithographie en couleurs a facilité le développement de cet art graphique.
Vuillard a commencé à pratiquer la lithographie en noir à partir de 1893. Il a dessiné plusieurs illustrations pour des livres et des programmes théâtraux. En 1899, une belle suite des lithographies en couleurs, qui s'intitule Paysage et intérieurs, est publiée par un célèbre marchand d'art, Ambroise Vollard. Vuillard a aussi créé plusieurs eaux-fortes vers la fin de sa vie.
Paysages et intérieurs (album Vollard), suite de 12 lithographies en couleur, parue en 1899 chez Ambroise Vollard.
Henry-Jean Laroche, Cuisine, illustré de 6 lithographies en noir d'Édouard Vuillard, Paris, Art et Métier Graphiques, 1935.
Paris, 1937, ouvrage collectif, 62 lithographies par 62 artistes, dont Francis Carco, Faubourg Montmartre, lithographies d'Édouard Vuillard et André Dignimont, 500 exemplaires numérotés, Imprimerie Daragnès pour la ville de Paris, Exposition universelle de 1937.
Grâce à son amitié avec Lugné-Poe, qui fut l’un des grands réformateurs du monde théâtral de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, Vuillard s'est engagé dans la mise en scène du théâtre idéaliste, notamment dans les années 1890. Vuillard a partagé un atelier, situé au 28, rue Pigalle dans le 9e arrondissement de Paris, avec Lugné-Poe, Pierre Bonnard et Maurice Denis, dès le début des années 1890[35].
Il a accompagné Lugné-Poe aux répétitions du Conservatoire de Paris que ce dernier avait fréquenté, et à la Comédie-Française, où Lugné-Poe a essayé de trouver des protecteurs pour les jeunes amis peintres en montrant leurs œuvres aux acteurs[36]. Vuillard a laissé quelques dessins et aquarelles qui représentent les acteurs (par exemple, Coquelin-Cadet) dans leurs rôles.
En 1890, Vuillard commence à collaborer avec les théâtres expérimentaux. Tout d’abord, il a dessiné un programme lithographié, en couleurs, de Monsieur Bute, pièce de Maurice Biollay (), pour le Théâtre-Libre d’André Antoine, auquel Lugné-Poe a participé comme acteur. Il a aussi fait des projets de programmes pour ce théâtre naturaliste, mais ils n’ont pas abouti à des programmes lithographiés.
Ensuite, il a participé au théâtre d’Art fondé en 1890 par un poète, Paul Fort. Alors que sa collaboration avec le Théâtre-Libre est restée assez limitée, Vuillard, ainsi que d’autres nabis, ont établi une plus profonde complicité entre ce théâtre idéaliste, soutenu par les intellectuels symbolistes, et les habitués du Café Voltaire, tels Édouard Dujardin, André Fontainas, Jean Moréas ou Alfred Valette, directeur du Mercure de France et époux de Rachilde (Marguerite Eymery)[37]. Vuillard a été sollicité, comme d’autres nabis, non seulement pour l’illustration de programmes, telle Le Concile féerique, pièce de Jules Laforgue, montée le , et pour la création des décors et des costumes. Quelques dessins de sa main sont publiés dans la revue Livre d’Art dont Paul Fort est directeur et Remy de Gourmont rédacteur, qui paraît en . Il réalise le décor de La Farce du pâté et de la tarte, dont Maurice Denis façonne les marionnettes et dessine les costumes que réalisent Marie Vuillard, sœur d'Édouard, et France Ranson, la femme de Paul Ranson qui, lui, illustre le programme.
L’originale et riche, mais courte expérience du théâtre d’Art, a été confiée au théâtre de l’Œuvre, dont les fondateurs sont Lugné-Poe, Camille Mauclair et Vuillard. Celui-ci a donné le nom « Œuvre » qu’il avait trouvé par hasard en tournant les pages d’un dictionnaire, et il est un des plus assidus collaborateurs de ce théâtre, notamment dans les premières saisons[38].
Vuillard a brossé le décor et a dessiné le programme pour Rosmersholm de Henrik Ibsen que Lugné-Poe appréciait : « Édouard Vuillard fut prestigieux d’invention économique, d’ingéniosité pour créer la décoration scénique et l’atmosphère ? Le décor du deuxième acte imprima à notre jeu de la distinction et de l’intimité. Pour la première fois, on jouait vraiment de l’Ibsen à Paris. Le drame fut présenté avec une très belle litho[graphie] de Vuillard, la première de la série des lithos-programmes dont “l’œuvre” eut à s’enorgueillir »[39]. Mais les conditions dans lesquelles ont souvent été réalisés ces décors étaient précaires[40].
Monsieur Bute, de Maurice Biollay, montré le . (La Belle Opération, de Jean Serment et L'Amant de sa femme, d'Aurélien Scholl, ont été montrés le même jour.)
↑Vuillard: a national touring exhibition from the South Bank Centre, p. 97 : "From left to right: Ker Xavier Roussel, Edouard Vuillard, Romain Coolus and Felix Vallotton at Villeneuve-sur-Yonne Photograph by Alfred Natanson".
↑Source : Raymond Oursel, Le pays de Cuiseaux, revue « Images de Saône-et-Loire » no 10 (juin 1971), p. 17-20.
↑Archives départementales de Saône-et-Loire, actes de naissance de Cuiseaux, 1868, enregistré sous le numéro 52, consultable en ligne [1].
↑Reproduit dans le catalogue de l'exposition French Paintings 1966, Washington National Gallery of Art, 1966, nos 158 et 169).
↑ Claude Roger-Marx, « Vuillard peintre de la vieillesse », L'Amour de l'art, vol.VI, 1945, pp. 147-153.
↑Alyse Gaultier, L'ABCdaire de Vuillard, Paris, Flammarion, 2003, p. 56.
↑Jean-Philippe Chenaux, « En marge d'une exposition à la Galerie Vallotton - Le peintre Vuillard ou le silence de l'intimisme" [interview d'Antoine Salomon] », Gazette de Lausanne, 9-10 décembre 1978.
↑Verkade, Willibrord, Le Tourment de Dieu, Paris, Librairie de l'art catholique, 1926, p. 94.
↑François Fosca, « La collection Claude Roger-Marx », L'Amour de l'art, n°9, septembre 1929, p. 319.
↑Dans le livre de souvenirs de Lugné-Poe, La Parade, tome I : Le Saut du tremplin, Paris, Gallimard, 1931, il écrit : « Nous étions quatre, comme les sergents, 28, rue Pigalle : Maurice Denis, Édouard Vuillard, Pierre Bonnard et moi », p. 189.
↑« … des Vuillard séjournèrent dès cette époque dans les loges de sociétaires illustres [de la Comédie-Française] auprès de qui je faisais le placier », cité par Lugné-Poe, Le Saut du tremplin, p. 193.
↑Claire Frèches-Thory et Antoine Terrasse, Les Nabis, Paris, Flammarion, 1990, pp. 260-261.
↑« De tous, celui dès la première minute le plus intéressé par le théâtre et le meilleur conseiller d’ensemble fut Édouard Vuillard », cité par Lugné-Poe, La Parade:, tome I : Le Saut du tremplin, p. 196.
↑Lugné-Poe, La Parade, tome II : Acrobaties, Paris, Gallimard, 1931, p. 55.
↑« Les Bouffes-du-Nord une fois louées, on dut répéter, cependant qu'Édouard Vuillard, aidé de quelques bons amis, Pierre Bonnard, Paul Ranson, Paul Sérusier, consentait à peindre, sur la terre froide, dans le magasin de décors de la rue de la Chapelle, près des bureaux de la Petite-Vitesse du Chemin de fer du Nord. Comment nos bons amis ne sont-ils pas, eux aussi, morts de bronchite ? Il faut avouer que Vuillard et ses compagnons, retapant, à 7, 8 heures du matin, les vieux châssis que nous trouvions, ont risqué leur santé et leur jeunesse dans l'aventure », cité par Lugné-Poe, La Parade, tome II : Acrobaties, p. 50.
↑Ce tableau a été fait en consultant quelques ouvrages, comme Ann Dumas et Guy Cogeval, Vuillard, Paris, Flammarion, 1990 ; Claire Frèches-Thory et Antoine Terrasse, Les Nabis, Paris, Flammarion, 2002 ; Claire Frèches-Thory et Ursula, Perucchi-Petri, Nabis. 1888-1900, catalogue de l'exposition, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1993 ; Serge Lemoine et al., Le Théâtre de l'Œuvre, 1893-1900. Naissance du théâtre moderne, catalogue de l'exposition, Paris, musée d'Orsay, Milan / 5 continents, 2005.
Lucien Taupenot, « Cuiseaux et ses peintres », revue Images de Saône-et-Loire, no 120, , p. 8-9.
Sources secondaires
Catalogues raisonnés
Guy Cogeval et Antoine Salomon, Vuillard. Catalogue critique des peintures et pastels, Paris, Wildenstein, 2003 ((en) Vuillard: Critical Catalogue of Paintings and Pastels, Paris, Milan, Skira, 2003.)
Claude Roger-Marx, L'Œuvre gravé de Vuillard, Monte-Carlo, André Sauret / Éditions du Livre, 1948. ((en) The Graphic Work of Edouard Vuillard, San Francisco, Alan Wofsy Fine Arts, 1990.)
Monographies : Vuillard et/ou Nabis
André Chastel, Vuillard 1868-1940 (Paris, Floury, 1946);
Guy Cogeval, Vuillard. Le temps détourné (Paris, Réunion des musées nationaux/ Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard/Arts » (no 178), 1993. ((en) Vuillard: Post-Impressionist Master, New York, Harry N. Abrams, coll. « Abrams Discoveries », 2002);
Claire Frèches-Thory et Antoine Terrasse, Les Nabis (Paris, Flammarion, vers 1990. ((en) The Nabis: Bonnard, Vuillard and Their Circle, Paris, Flammarion, 2002);
Alyse Gaultier, L’ABCdaire de Vuillard (Paris, Flammarion, 2003);
(en) Gloria Groom, Édouard Vuillard, Painter-Decorator: Patrons and Projects, 1892-1912(New Heaven and London, Yale University Press, 1993);
Michel Makarius, Vuillard (Paris, Hazan, 1989);
(en) Stewart Preston, Édouard Vuillard (New-York, Harry N. Abrams, coll. « The Library of Great Painters » (langue anglaise) et Paris, Nouvelles éditions françaises (langue française, 1971;
Claude Roger-Marx, Vuillard et son temps, Paris, Éditions Arts et métiers graphiques, [vers 1945] 1946. ((en) Vuillard: His Life and Works (New6York, Éditions de la Maison française, 1946);
Brown, Stephen, Edouard Vuillard: A Painter and His Muses, 1890-1940. New York, New Haven and London: Jewish Museum and Yale University Press, 2012.
Vuillard, Paris, musée des arts décoratifs, 1938.
John Russel, Edouard Vuillard 1868-1940, Toronto, Art Gallery of Ontario, 1971.
(en) Elizabeth Easton, The Intimate Interiors of Edouard Vuillard, The Museum of Fine Arts, Huston / Washington, The Smithsonian Institution Press, 1989.
Ann Dumas et Guy Cogeval, Vuillard, Paris, Flammarion, [vers 1990].
Claire Frèches-Thory et Ursula Perucchi-Petri, Nabis. 1888-1900, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, Réunion des musées nationaux, 1993. ((de) Die Nabis: Propheten der Moderne, Zürich, Kunsthaus, München, Prestel Verl.)
Jean-Paul Monery et al., Édouard Vuillard. La porte entrebâillée, L’Annonciade, musée de Saint-Tropez / Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, [vers 2000].
Gloria Groom, Beyond the Easel: Decorative Painting by Bonnard, Vuillard, Denis and Roussel, 1890-1930, Chicago, The Art Institute of Chicago / New Heaven and London, Yale University Press, 2001.
Guy Cogeval, Édouard Vuillard, Paris, Réunion des musées nationaux, 2003. (Édouard Vuillard, New Haven and London, Yale University Press.)
(de) Holger Jacob-Friesen et Astrid Reuter, Édouard Vuillard, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle, 2008.
Dictionnaires
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 14, Paris, Éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN2-7000-3024-9), p. 368-371.