Né en Syrie, à Alep, le , au sein d'une famille arménienne, de son vrai nom Garnik Zouloumian, orphelin de père très jeune, il étudie d'abord chez les Pères maristes, puis au lycée français du Caire où, en 1924, ses brillants résultats scolaires lui valent une bourse de la communauté arménienne[1].
Il rejoint ainsi Paris où il entre à l'École spéciale d'architecture dont il sera diplômé en 1928[2], études « en dépit desquelles il sera un peintre autodidacte »[3]. À l’approche des années 1930, il « fait des ronds, des carrés » à Montparnasse. Il fréquente librement l'Académie de la Grande Chaumière, plus particulièrement l'atelier d'Édouard Goerg dont il restera l'ami[4], vivote grâce à ses caricatures d’hommes politiques publiées dans la presse (sa caricature d'Adolf Hitler en Père Noël allemand paraît lors de la fête de Noël 1933[5]) et à ses dessins sur tissus. Il peint « loin des écoles »[1]. Mais, observe Pierre Mazars, « il aime à regarder longuement les choses jusqu'à ce que leurs contours se mettent à bouger et à se brouiller : de là lui vient cette écriture particulière qui n'est aucunement un procédé mais le résultat de ce que l'on pourrait appeler cet affût permanent du peintre ». Ses premiers vrais sujets sont, vers 1945, les malheurs de la guerre, évoqués avec « des ruines et des canons, des armes cassées et des débris »[6].
Il commence à exposer, dans les divers Salons parisiens, notamment au Salon des indépendants, aux Tuileries, au Salon d'automne, etc.[1] Il organise aussi des expositions particulières de ses œuvres à Paris, en province et à l'étranger. Sa première exposition particulière est en 1939 dans une galerie de la rue de Seine à Paris[7]. La France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Liban, l’Égypte, le Japon ont accueilli plusieurs de ses expositions d’encres, de crayons, de gouaches ou de pastels étranges. Il participe aussi à plusieurs expositions officielles organisées par la France hors d'Europe, et reçoit le prestigieux prix Hallmark à trois reprises (en 1949[1], 1952[8] et 1955), ainsi que le prix du public des peintres témoins de leur temps en 1953[1].
Il épouse en 1936 Jeanne Gabrielle Blanc, dite Nane († ), « une provençale de beauté classique, aux yeux clairs, avec laquelle il apprend le bonheur de vivre »[12]. Il est le père du réalisateur de télévision Jean-Marie Carzou, né en 1938[13], et le grand-père de l'écrivain et journaliste Louis Carzou.
En 1977, il dessine lui-même son épée d'académicien avant de faire son entrée à l'Académie des beaux-arts[1] au fauteuil de Jean Bouchaud. Pourfendeur du laxisme de la société moderne en général, et du cubisme en particulier, il estime que Picasso est « une personnalité qui ne fait pas de la peinture »[1]. Lors de son discours d'inauguration à l'Académie, Carzou s'en prend violemment à l'art moderne. Son successeur Zao Wou-Ki résume : « Jean Carzou savait, lorsque cela lui semblait nécessaire, affirmer et défendre ses idées. Il a exposé, dans ce discours, une vision apocalyptique de l’avenir au travers de ses réflexions sur la peinture. Il a pointé d’un doigt accusateur Cézanne et Picasso. Il les a rendus directement responsables d’une libération de la peinture qu’il considérait trop grande, à tel point, qu’elle risquait en quelque sorte de s’autodétruire. Pour ce peintre-artisan, les avant-gardes développées autour des années cinquante sont trop éloignées de cette grande tradition française à laquelle il était si attaché »[19]. Selon lui, seuls Claude Lorrain, Watteau et Salvador Dalí sont « de grands peintres ». Il achète aussi des œuvres de ses collègues peintres figuratifs, et notamment de Maurice Boitel à la galerie Drouet, faubourg Saint-Honoré, au début des années 1980[20].
Auteur d'une importante œuvre lithographique et d'illustration (Les Illuminations de Rimbaud) et de tapisseries, décorateur de chapelle de l'église du couvent de la Présentation de Manosque devenue Fondation Carzou en 1991, l'artiste voit son œuvre consacrée en 1986, à Vence (Alpes-Maritimes), avec l'ouverture d'un musée privé à son nom, mais qui sera fermé quelques années plus tard.
« Qu'a apporté Carzou ? Une écriture et un style à la fois. Écriture fouillée, tissée, filée, où le mélange savant de droites et d'arabesques, fruit de la sûreté du dessin, concourt aux effets de perspective comme de composition générale de l'œuvre, ainsi qu'au mystère le plus souvent recherché par le peintre »[24]. On retiendra avec Patrick-F. Barrer que « volontairement en marge des grands mouvements picturaux, Jean Carzou, tout en inscrivant parfaitement son œuvre dans une époque dont il s'est fait le témoin, a su inventer, imposer et préserver un style des plus particuliers »[25]. Carzou demeure ainsi « parmi les artistes marquants de notre époque : il en a traduit mieux que quiconque les inquiétudes, les dangers, les réalisations grandioses et angoissantes mais, c'est là son originalité, il a su l'exprimer avec poésie »[26].
Expositions
Expositions personnelles
Galerie contemporaine, rue de Seine, Paris, 1939[27].
Images et imaginaires d'architecture - Dessin, peinture, photographie, arts graphiques, théâtre, cinéma en Europe aux XIXe et XXe siècles, centre Georges-Pompidou, Paris, mars-.
Ses expositions les plus marquantes ont ainsi pour thème « Venise » (1953), « L’Apocalypse »(1957), « Figures rituelles » (1968) et jusqu’à « Versailles » (1994). Depuis son arrivée à Paris jusqu'en 1992, il a exposé au Salon des indépendants, société d'artistes à laquelle il avait adhéré dès 1929, dont il est devenu sociétaire le , envers laquelle il marquait un grand attachement et à laquelle il a été fidèle jusqu'à la fin de ses jours alors qu'il connaissait la célébrité. Il a participé également au Salon d'automne de 1940 à 1979[25] et est l'auteur de l'affiche du salon de 1973 (Hommage à Paris) qui a été tirée sur les presses de Fernand Mourlot.
Carzou ne se contente pas de peindre des toiles bleues et singulières. Il enchâsse ses tableaux et ses aquarelles dans des médaillons de velours ou de papiers dentelés. À certains critiques d'art qui le qualifient de « décorateur », il lance « vous aurez de la peinture mais aussi du théâtre ».
Œuvre
L'église de Manosque
Après une longue carrière de peintre, graveur et décorateur de théâtre, Carzou entreprend en 1990 une gigantesque Apocalypse dont il pare les murs de l’église de la Présentation à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)[54] ; non pas l’illustration littérale de l’Apocalypse de saint Jean, mais « le climat de notre époque » peuplée d’horizons dévastés, de navires embrumés, de rails enchevêtrés et de blockhaus traduisant sa hantise de la guerre et de l’holocauste. Il y réalise notamment un portrait de femme-arbre au visage de Madone, délivrant au monde un message d’éternelle humanité[55].
Livres illustrés
Charles Kunstler, Solitude, lithographie originale de Jean Carzou en frontispice, Presses littéraires de France, 1954.
Jacques Audibert, Lagune hérissée, vingt et une lithographies originales de Jean Carzou, cent quarante-cinq exemplaires numérotés, Éditions Les Cent Une, Paris, 1958.
Robert Rey, L'Apocalypse, lithographies originales de Jean Carzou, cent exemplaires numérotés, Éditions André Sauret, Monaco, 1959.
André Maurois, France, dix lithographies originales de Jean Carzou, Éditions Joseph Foret, Paris, 1960.
Georges Simenon, Ma conviction profonde, une lithographie originale de Jean Carzou, Pierre Cailler, Genève, 1963.
Jeannine Warnod, Les peintres, mes amis, une lithographie originale de Jean Carzou, deux-cent cinquante exemplaires numérotés, Les Heures Claires, Paris, 1964.
André Verdet, Cœur épris - Cruel amour, cinq pointes-sèches originales de Jean Carzou, Aux dépens des amateurs, 1965.
Albert Camus, Carnets, -, dix-sept lithographies originales de Jean Carzou, cinq mille exemplaires numérotés[56], lithographies originales de Carzou ; publication : Monte-Carlo, Éditions André Sauret ; Paris, Imprimerie nationale, 1965.
François Mauriac, Œuvres romanesques, 2 tomes, Flammarion, Paris, 1965.
L'Académie Goncourt, Regards sur Paris, trois lithographies originales de Jean Carzou, Éditions André Sauret, Monaco, 1965.
Denise Jallais, Pour mes chevaux sauvages, une lithographie originale de Jean Carzou, Guy Chambelland, Paris, 1966.
Gérard Mourgue, Amour de Béatrice, illustrations de Jean Carzou, Seghers, 1966[57].
Jean Poindessault, Le long détour, trois lithographies originales numérotées et signées de Jean Carzou, soixante-trois exemplaires numérotés, 1967.
Jean-Paul Sartre, La Nausée, couverture de Jean Carzou (tableau La place de Furstenberg), Culture-Art-Loisir, Paris, 1967.
Arthur Rimbaud, Les Illuminations, vingt gravures sur cuivre originales de Jean Carzou, deux cent cinquante-cinq exemplaires numérotés dont cent cinquante signés par l'artiste et portant le timbre sec de sa signature, Grafic Europa Anstalt, 1969.
Edgar Allan Poe, Double assassinat de la rue Morgue, neuf lithographies originales de Jean Carzou, Éditions André Sauret, Monaco, 1969.
Jules Verne, Carzou illustre de lithographies originales les pages de Jules Verne tirées de "De la Terre à la Lune" (dont 6 lithographies en doubles pages), Grand In-4 en feuillets sous emboîtage bleu outremer doublé de velours rouge, pièce de titre au dos, non paginé, trois cent cinquante exemplaires numérotés, Pierre de Tartas, 1970.
Pierre Mac Orlan, Sous la lumière froide, huit illustrations de Jean Carzou, Éditions Rombaldi, 1972.
Eugène Ionesco, Journal en miettes, neuf lithographies originales de Jean Carzou, Éditions André Sauret, 1973.
Jean Hébert, Bouddhas et Bouddhisme, neuf aquarelles originales de Jean Carzou, Éditions Pierre de Tartas, 1974.
Nane Carzou, Voyage en Arménie, trois lithographies originales de Jean Carzou, Éditions Flammarion, Paris, 1974.
Jean Giono, Colline - Triomphe de la vie, illustrations de Maurice Buffet et Jean Carzou, Éditions Pierre de Tartas, 1974.
William Shakespeare, La Nuit des rois, douze illustrations de Jean Carzou, Les Heures Claires, Paris, 1974.
Nelly Vaucher-Zananiri, Soleil absent, poèmes illustrés par Jean Carzou, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1974.
André Verdet, Amour lointain, couverture, quatre dessins et une gravure originale de Jean Carzou, Éditions Galilée, Paris.
Nane Carzou, La ville à l'envers, trois lithographies originales de Jean Carzou, Éditions d'art de Francony, Nice, 1976.
Jacques Kravetz, L'autre jour, une lithographie originale numérotée et signée de Jean Carzou, quatre-vingt exemplaires numérotés, Saint-Germain-des-Prés, 1977.
Claudine Chonez, Les yeux d'amandes amères, une gravure originale numérotée et signée de Jean Carzou, soixante exemplaires numérotés, Guy Chambelland, Paris, 1977.
Nane Carzou, La mort au bord du lac, couverture et une gravure originale de Jean Carzou, cent exemplaires numérotés, Éditions Galilée, Paris, 1979.
Julien Gracq, Au château d'Argol, onze lithographies originales de Jean Carzou, Société des bibliophiles de l'Automobile Club de France, 1979.
Dino Buzzati, Le K, illustrations de Jean Carzou, Les Impénitents, Fontenay-aux-Roses, 1981.
Jean Robert Delahaut, Venise, terre d'Europe, une lithographie originale de Jean Carzou, trois cents exemplaires numérotés, Paris, 1985.
Martine Cadieu, Venus de la mer, une gravure originale numérotée et signée de Jean Carzou, cinquante exemplaires numérotés, Éditions Rougerie Mortemart, 1990.
« La main de Carzou est vraiment arachnéenne. Le décor de songe qu'il dresse dans le déroulement de son imagination transcende la réalité pour nous faire assister à l'apparition d'un univers tout de silence et de solitude, où le fantastique se teinte de féerie. Cette féerie estompe l'angoisse, je ne sais quelle menace qui plane sur le tableau. Comme dans beaucoup de tableaux ou de fresques exécutés par les Primitifs italiens, le suspense pictural établit entre les êtres et les choses arrive finalement à se séraphiser. » - André Verdet[61]
« Un profond intérêt, tant spirituel qu'esthétique, pour les inventions humaines sur le plan des machines faites pour construire ou pour détruire. Monde d'acier, terrible et docile ; où la réalité, le symbole et le cauchemar se rejoignent. Monde complexe, parfois terrifiant, déshumanisé, qu'il traduit en lignes acérées, hérissées de crocs et d'épines, éminemment expressives, révélatrices de la tension intérieure. » - Roger Caillois[62]
« Ce monde de captures et d'agressions, de verticales tombant en grilles de cachots, n'est habitable qu'à celui qui en aime l'amère poésie, la tension à goût de cruauté, les éclaboussements de couleurs furieuses ou perfides, ces rouges, ces verts, ces jaunes de soleils malades, ces bleus d'un lourd apaisement. Parfois cependant, une étrange douceur, timide, comme n'osant être elle-même, se glisse entre la dentelle métallique des barreaux. Douceur paradoxale, combinaison d'arômes tropicaux dont le parfum suinte des coques de vieux navires pirates, naufragés par le fond ou encalminés au fond des petites baies des archipels à noms sauvages. » - Marcel Brion de l'Académie française[63]
« Il fut un temps où Carzou s'exprimait non pas en lignes verticales et horizontales, mais en déployant des courbes souples que l'on retrouverait plus tard dans ses paysages de Provence. Ces premiers tableaux évoquent des branches de houx, une architecture végétale crépitante, parcourue de lueurs dansantes. Mais qui connaît cette période ou veut s'en souvenir ? On veut à tout prix enfermer Carzou dans sa dernière manière. Pire encore : ne lui concéder une existence légale qu'à partir des décors de théâtre qu'il a créés pour l'Opéra et dont sa peinture ne serait qu'un dérivé... Les préjugés collent à la peau. Et, si le peintre Carzou s'est efforcé d'apporter sa réponse à l'attente de notre imagination, l'homme Carzou, lui, se refuse à caresser nos oreilles : il affiche en matière d'esthétique des propos fort peu conformistes. » - Pierre Mazars[37]
« En 1930, la peinture de Carzou baigne déjà dans le fantastique, un fantastique abstrait : sur un fond noir, une fissure blanche permet l'irruption d'une étrange lumière. Mais le monde qui sera le sien va sortir complètement de l'ombre. À partir de 1937, il se développe par tranches, comme un paysage plongé dans la brume et dont les morceaux divers se dégagent et se succèdent tour à tour à notre vue. Voici des femmes et les objets qui constituent leur univers. Puis voici un monde d'entreprises guerrières, voué aux armes à feu et aux arsenaux. Succèdent brusquement des villes paisibles, aux places bordées de palais, puis des ports, des quais, des bateaux, une cathédrale semblant surgir de la mer ; des voies ferrées maintenant ; puis des campagnes sur lesquelles passent les saisons, et sur tous ces paysages semble régner un étonnant silence. » - Pierre Dehaye[64]
« Nombreux sont les collectionneurs fidèles à ce peintre français d'origine arménienne, académicien depuis 1978, à ses rêves, à ses grands espaces scandés de verticales colorées, à son graphisme fouillé et fourmillant, à son imagerie décoratrice ; ils trouvent chez lui la paisible réconciliation d'un art figuratif surréalisant avec une expression "moderne". » - Gérald Schurr[39]
« Ses ports désertés, gardés par de singuliers veilleurs solitaires, ses portiques ouverts sur des ruines, ses arlequins figés à l'abri de leur masque, ses canons, ses rails sans train et ses signaux immobiles, ses arbres serrés, mais toujours défeuillés, n'ont rien de déprimant. Ils favorisent l'évasion de l'esprit dans une atmosphère mi-fantastique, mi-réelle et offrent une sorte d'étrangeté familière semblable à celle des rêves. » - René Chabannes[26]
« Cet incomparable technicien a poussé l'élégance à faire disparaître la moindre trace d'un labeur minutieux, pour donner libre cours à une inventivité ouverte sur les fantasmes de l'inconscient. Son œuvre met en scène l'homme esclave de la machine et de son destin, perdu dans un univers ruiné. Étranges inventions prémonitoires que les siennes, qui lui firent imaginer des villes fantômes, des ports, des champs ravagés par la guerre, jonchés de charrues brisées, de socs hostiles, de rails enchevêtrés de chemins de fer, visions d'holocaustes prêts à resurgir. Mais Carzou ne s'abandonne pas à la tristesse. La nature réserve des miracles à qui sait la regarder. Dans les jardins enchantés ou ensorcelés, des fleurs poussent, les arbres reverdissent près de mystérieuses demeures, les femmes aux corps élancés rêvent et des couples d'amoureux s'apprêtent à quitter ces cités lacustres pour une Cythère prometteuse d'un bonheur inaccessible. » - Lydia Harambourg[28]
↑ a et b Comité Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des œuvres des 14e et 6e arrondissements, juin 1951.
↑ André Verdet, « Jean Carzou », Les peintres témoins de leur temps, vol.X - Richesses de la France, Achille Weber/Hachette, 1961.
↑ Maguy Furhange (préface de Roger Caillois), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné 1948-1968, tome 1, Éditions d'art de Francony, 1971.
↑ Maguy Furhange et Pierre Mazars (préface de Marcel Brion de l'Académie française), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné, 1948-1968, tome 2, Éditions d'art de Francony, 1975.
↑ Pierre Dehaye, L'art, arme des âmes - Essais sur la beauté, Promothea, Marseille, 1994.
↑ René Barotte, « Jean Carzou », Les peintres témoins de leur temps, vol.6 - Le sport, Achille Weber/Hachette, 1957, p. 61.
Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, Londres, 1960.
André Verdet (portrait de Carzou par Robert Humblot), « Jean Carzou », Les peintres témoins de leur temps, vol.X - Richesses de la France, Achille Weber/Hachette, 1961.
Sylvain Vigny, Carzou, Éditions Jean Pizzo, Nice, 1961.
Nouveau dictionnaire national des contemporains, J. Robin imprimeur, Paris, 1961.
Pierre Lambertin, Carzou - Le temps et l'espace de Carzou, Julliard, 1962.
Pierre Cailler, Catalogue raisonné de l'œuvre gravé et lithographié de Carzou, sept cent vingt-cinq exemplaires numérotés dont cent vingt-cinq enrichis de deux lithographies originales, éditions Pierre Cailler, Genève, 1962.
Christian Gali, Morale de Carzou, Éditions Parler, Grenoble, 1963.
André Verdet, Carzou - Provence, six lithographies originales de Carzou, Éditions André Sauret, Monaco, 1966.
Olga Fradisse, Carzou, 1932-1967, Éditions des musées d'Orléans, 1967.
Pierre Mazars (introduction de Georges de Caunes, Les œuvres d'art du paquebot France, Livor, Genève, 1969.
Les Muses - Encyclopédie des arts, vol.4, Grange Batelière, Paris,, 1971.
Maguy Furhange (préface de Roger Caillois, de l'Académie française), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné, 1948-1968, tome 1, cinq lithographies originales de Carzou, Éditions d'art de Francony, Nice, 1971.
Jean Marcenac, Carzou, collection « ABC », Hazan, 1972.
Pierre Mazars et Maguy Furhange (préface de Marcel Brion de l'Académie française), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné, 1948-1968, tome 2, six lithographies originales de Carzou, Éditions d'art de Francony, Nice, 1975.
Dictionnaire universel de la peinture, vol.1, Le Robert, 1975.
Pierre Mazars, « Carzou face à l'objet », chapitre de Histoire et petites histoires de l'art, Grasset, 1978.
Emmanuel David, Le métier de marchand de tableaux - Entretiens avec Hervé Le Boterf, Éditions France-Empire, 1978.
Jean-Marc Campagne, Carzou, collection « Les maîtres de la peinture moderne », Flammarion, 1980.
Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1980.
Sanjiro Minamikawa, Ces maîtres dans leur atelier, Asahi Sonorama, Japon, 1980.
K. Keusseyan, Carzou, painter of a magic world, Agbu, New York, 1982.
V. Haroutunian, Carzou, le peintre et le temps, État d'Erevan, 1987.
Jean Rollin, Carzou - L'Œuvre lithographique, musée d'art et d'histoire de la ville de Saint-Denis, 1987.
Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
Pierre Dehaye, L'art : arme des âmes - Essais sur la beauté, Promothea, Marseille, 1994.
Saen Gevorkovic Hacatrjan, Dickran Kouymjian, Chahen Katchatourian, Waldemar-George, Maximilien Gauthier, Martine Cadieu (entretien avec Carzou), Carzou, Éditions des musées de la ville de Vienne, 1996.