Omega Leonis

ω Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 28m 27,399s[1]
Déclinaison +09° 03′ 24,43″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 5,42 (5,69 + 7,28)[2],[3]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale[4]
Type spectral G1 V[5]
Indice U-B +0,12[2]
Indice B-V +0,60[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −7,6 ± 0,2 km/s[6]
Mouvement propre μα = +36,98 mas/a[1]
μδ = +5,78 mas/a[1]
Parallaxe 30,15 ± 1,45 mas[1]
Distance 108 ± 5 al
(33 ± 2 pc)
Magnitude absolue +2,72[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,35+0,05
−0,03
 M[8]
Gravité de surface (log g) 3,82 ± 0,05[8]
Luminosité L[9]
Température 5 940 ± 85 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,02 ± 0,06[8]
Rotation 5,1 km/s[4]
Âge 3,68+0,31
−0,28
 Ga[8]
Composants stellaires
Composants stellaires ω Leo A, ω Leo B
Orbite
Compagnon ω Leo B[10]
Excentricité (e) 0,56
Période (P) 42 678,5 j
Argument du périastre (ω) 124,6°
Époque du périastre (τ) 2 436 769,0 JJ
Demi-amplitude (K1) 2,2 km/s

Désignations

ω Leo, 2 Leo, HD 81858, HIP 46454, HR 3754, BD+09°2188, SAO 117717, WDS J09285 +0903AB[11]

Omega Leonis (en abrégé ω Leo) est une étoile binaire de la constellation zodiacale du Lion. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 5,42[2]. Située à proximité de l'écliptique, elle peut être occultée par la Lune. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 108 a.l. (∼ 33,1 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −8 km/s[6].

Omega Leonis est une étoile binaire spectroscopique avec une longue période orbitale de 116,8 ans et une excentricité de 0,56[10]. En 2010, des observations réalisées par interférométrie des tavelures ont montré qu'il y avait une séparation angulaire de 738 ± 10 mas entre les deux étoiles ainsi qu'un angle de position de 102,7 ± 0,6°[12]. La composante primaire, désignée Omega Leonis A, est une naine jaune de type spectral G1 V[5] qui est environ 35 % plus massive que le Soleil[8]. Elle est six fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 5 940 K[8]. Le système est âgé d'environ 3,7 milliard d'années et il fait partie de la population du disque mince galactique[8].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. (en) O. Yu. Malkov et al., « Dynamical Masses of a Selected Sample of Orbital Binaries », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 5, article no A69 (DOI 10.1051/0004-6361/201219774 Accès libre, Bibcode 2012A&A...546A..69M)
  4. a et b (en) C. Schröder, Ansgar Reiners et Jürgen H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3,‎ , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377 Accès libre, Bibcode 2009A&A...493.1099S)
  5. a et b (en) Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 180, no 1,‎ , p. 117–118 (DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117 Accès libre, Bibcode 2009ApJS..180..117A)
  6. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d e f g et h (en) I. Ramírez et al., « Lithium Abundances in nearby FGK Dwarf and Subgiant Stars: Internal Destruction, Galactic Chemical Evolution, and Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 756, no 1,‎ , p. 46 (DOI 10.1088/0004-637X/756/1/46, Bibcode 2012ApJ...756...46R, arXiv 1207.0499)
  9. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  10. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  11. (en) * ome Leo -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) J.-L. Prieur et al., « Speckle observations with PISCO in Merate: XI. Astrometric measurements of visual binaries in 2010 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 422, no 2,‎ , p. 1057–1070 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.20678.x Accès libre, Bibcode 2012MNRAS.422.1057P)

Liens externes