Caractéristiques physiques
Masse |
1,35+0,05 −0,03 M☉[8] |
Gravité de surface (log g) |
3,82 ± 0,05[8] |
Luminosité |
6 L☉[9] |
Température |
5 940 ± 85 K[8] |
Métallicité |
[Fe/H] = +0,02 ± 0,06[8] |
Rotation |
5,1 km/s[4] |
Âge |
3,68+0,31 −0,28 Ga[8] |
Désignations
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Omega Leonis (en abrégé ω Leo) est une étoile binaire de la constellation zodiacale du Lion. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 5,42[2]. Située à proximité de l'écliptique, elle peut être occultée par la Lune. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 108 a.l. (∼ 33,1 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −8 km/s[6].
Omega Leonis est une étoile binaire spectroscopique avec une longue période orbitale de 116,8 ans et une excentricité de 0,56[10]. En 2010, des observations réalisées par interférométrie des tavelures ont montré qu'il y avait une séparation angulaire de 738 ± 10 mas entre les deux étoiles ainsi qu'un angle de position de 102,7 ± 0,6°[12]. La composante primaire, désignée Omega Leonis A, est une naine jaune de type spectral G1 V[5] qui est environ 35 % plus massive que le Soleil[8]. Elle est six fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 5 940 K[8]. Le système est âgé d'environ 3,7 milliard d'années et il fait partie de la population du disque mince galactique[8].
Notes et références
- ↑ a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- ↑ a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
- ↑ (en) O. Yu. Malkov et al., « Dynamical Masses of a Selected Sample of Orbital Binaries », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 5, article no A69 (DOI 10.1051/0004-6361/201219774 , Bibcode 2012A&A...546A..69M)
- ↑ a et b
- ↑ a et b (en) Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 180, no 1, , p. 117–118 (DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117 , Bibcode 2009ApJS..180..117A)
- ↑ a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- ↑ (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- ↑ a b c d e f g et h (en) I. Ramírez et al., « Lithium Abundances in nearby FGK Dwarf and Subgiant Stars: Internal Destruction, Galactic Chemical Evolution, and Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 756, no 1, , p. 46 (DOI 10.1088/0004-637X/756/1/46, Bibcode 2012ApJ...756...46R, arXiv 1207.0499)
- ↑ a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1, , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
- ↑ a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424, , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
- ↑ (en) * ome Leo -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- ↑ (en) J.-L. Prieur et al., « Speckle observations with PISCO in Merate: XI. Astrometric measurements of visual binaries in 2010 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 422, no 2, , p. 1057–1070 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.20678.x , Bibcode 2012MNRAS.422.1057P)
Liens externes
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