59 Leonis

59 Leonis
c Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 00m 44,80202s[1]
Déclinaison +06° 06′ 05,2028″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,977[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Type spectral A5 III[3] ou A6 IV[4]
Indice U-B +0,11[5]
Indice B-V +0,16[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −6,61 ± 0,23 km/s[1]
Mouvement propre μα = −52,013 mas/a[1]
μδ = −23,524 mas/a[1]
Parallaxe 21,449 8 ± 0,091 1 mas[1]
Distance 46,621 ± 0,198 pc (∼152 al)[6]
Magnitude absolue +1,65[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,73 M[8]
Rayon 2,23 R[9]
Gravité de surface (log g) 4,15 ± 0,14[8]
Luminosité 18,157 L[9]
Température 8 277 ± 281 K[8]
Rotation 82 km/s[10]
Âge 332 Ma[8]

Désignations

c Leo, 59 Leo, HD 95382, HIP 53824, HR 4294, BD+06°2384, SAO 118615, WDS J11007 +0606A[6]

59 Leonis (en abrégé 59 Leo) est une étoile de la constellation zodiacale du Lion, située au sud-ouest de Chi Leonis. Elle porte également la désignation de Bayer de c Leonis, 59 Leonis étant sa désignation de Flamsteed[6]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,98[2], à seulement 0,21 degré au sud de l'écliptique[7]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 21,45 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ ∼ 152 a.l. (∼ 46,6 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −7,0 km/s[1].

La classification de 59 Leonis est incertaine, changeant selon les auteurs. Cowley et al. (1969) ont classé l'étoile comme une géante blanche évoluée de type spectral A5 III[3], tandis que Gray et Garrison (1989) l'ont plutôt classé comme une sous-géante blanche de type A6 IV[4]. Hauck (1986) remarquait quant à lui que si l'étoile était classée comme une géante, ses couleurs étaient plutôt celles d'une étoile naine et qu'elle avait été précédemment classée comme une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F3 V[11].

59 Leonis est estimée être âgée de 332 millions d'années et être 1,73 fois plus massive que le Soleil[8]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 82 km/s[10]. Le rayon de l'étoile est environ 2,2 fois plus grand que le rayon solaire[9], elle est 18,2 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 8 277 K[8].

59 Leonis possède un compagnon recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Il s'agit d'une étoile de treizième magnitude qui était située à une distance angulaire de 40,3 secondes d'arc et à un angle de position de 219° en 2018[12]. Il s'agit d'un compagnon purement optique[13].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862 Accès libre, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819 Accès libre, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. a et b (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The Late A-Type Stars: Refined MK Classification, Confrontation with Stroemgren Photometry, and the Effects of Rotation », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 70,‎ , p. 623 (DOI 10.1086/191349, Bibcode 1989ApJS...70..623G)
  5. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b et c (en) * c Leo -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d e et f (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  9. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  10. a et b (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897-911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv astro-ph/0205255)
  11. (en) B. Hauck, « Metallicism among A and F giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 155,‎ , p. 371−379 (Bibcode 1986A&A...155..371H)
  12. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey - III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141)

Liens externes