La classe de luminosité de NGC 3799 est II et elle présente une large raie HI[1]. Selon la base de données Simbad, NGC 3799 est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[6].
À ce jour, une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'environ 47,000 Mpc (∼153 millions d'al)[7]. Cette valeur est loin à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Abraham Mahtessian mentionne aussi l'existence de ce groupe, mais seules les galaxies NGC 3768, NGC 3790, NGC 3801 et NGC 3827 y figurent. La galaxie NGC 3853 figure dans l'article de Mahtessian, mais sous une autre entrée où elle forme une paire de galaxie avec UGC 6666, désigné comme 1139+1618 (CGCG 1139,7+1648). De même, les galaxies NGC 3799 et NGC 3800 figurent aussi sous une autre entrée dans cet article comme une paire de galaxies[9].
Notes et références
Notes
↑Les données utilisées par le site NASA/IPAC sont basées uniquement sur des publications scientifiques et, en qui concerne le diamètre des galaxies, elles sont parfois inexactes. Le calcul de tous les diamètres est basé sur la moyenne des mesures de distances indépendantes du décalage vers le rouge, lorsqu'elles existent. Certaines fois, l'écart type des échantillons est plus grand que la moyenne et souvent il vaudrait mieux choisir la distance de Hubble pour faire ce calcul. Ici par exemple, la seule mesure indépendante est de 134 Mpc et ce n'est sûrement pas la distance de NGC 3799. Si on utilise la distance de Hubble de 53,97 Mpc, on obtient un diamètre d'environ 12,8 kpc (∼41 700 al) au lieu de 31,70 kpc indiqué sur le site.
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )