Comme les bras spiraux de NGC 3521 sont inégaux et discontinus, on peut qualifier celle-ci de galaxie spirale cotonneuse[6]. De plus, cette galaxie est entourée d'une gigantesque coquille en forme de bulle qui lui a valu le surnom de Bubble Galaxy. On pense que cette coquille a été formée par des débris et des étoiles arrachées à des galaxies satellites par la gravité de NGC 3521[7].
La classe de luminosité de NGC 3521 est II-III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, NGC 3521 est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[1].
La luminosité de la galaxie NGC 3521 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 6,92 × 109 (109,84) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 9,12 × 109 (109,96)[8].
À ce jour, 26 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 11,395 ± 2,854 Mpc (∼37,2 millions d'al)[3], ce qui est à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, il est probable que cette valeur soit plus près de la distance réelle de NGC 3521. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Les galaxies NGC 3521 et IC 678 forment une paire de galaxie[9].
↑Guilin Liu, Lin Koda, Daniela Calzetti, Masayuki Fukuhara et Rieko Momose, « THE SUPER-LINEAR SLOPE OF THE SPATIALLY RESOLVED STAR FORMATION LAW IN NGC 3521 AND NGC 5194 (M51a) », The Astrophysical Journal, vol. 735 #1, , p. 16 pages (DOI10.1088/0004-637X/735/1/63, lire en ligne)
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )