La classe de luminosité de NGC 3982 est II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est une galaxie active de type Seyfert 2[1]. Sa luminosité dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 8,91 × 109 (109,95) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,15 × 1010 (1010,06)[7].
À ce jour, 35 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,120 ± 2,562 Mpc (∼72,1 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est peut-être plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Trou noir supermassif
Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 3982, la masse du trou noir est égale à 1,2 × 106 (106,09)[8].
Selon une autre étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 3982 serait comprise entre 5,2 millions et 17 millions de [9].
Selon une autre étude publiée en et basée sur la dispersion des vitesses de la région centrale de NGC 3982, la masse du trou noir serait de 3,3 millions de (106,55)[10].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 3982 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,15 /an et de 0,49 /an
[11].
Un disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 3982. La taille de son demi-grand axe est égale à 1 600 pc (~5 220 années-lumière)[12].
Plusieurs galaxies des six groupes de Garcia ne figurent pas dans la liste du groupe de M101 de Mahtessian. Il y a plus de 120 galaxies différentes dans les listes des deux auteurs. Puisque la frontière entre un amas galactique et un groupe de galaxie n'est pas clairement définie (on parle de 100 galaxies et moins pour un groupe), on pourrait qualifier le groupe de M101 d'amas galactique contenant plusieurs groupes de galaxies.
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1, , p. 159-166 (DOI10.1086/510708, Bibcode2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
↑Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2, , p. 10 pages (DOI10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
↑ a et bA.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )