Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme moins de 50 étoiles (lettre p) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un petit intervalle (le chiffre 1)[3]. Toutefois, selon le catalogue Lynga, la concentration des étoiles est forte (I) et la répartition de leur magnitude est moyenne (2). Cependant, Lynga indique que l'amas renferme 25 membres.
Observation
Avec une magnitude visuelle de 8,2, on peut observer l'amas avec des jumelles dont l'ouverture est de 40 à 50 mm[4].
Selon l'ESO, NGC 3590 est un amas ouvert d'étoiles de faibles dimensions situé à environ 7 500 années lumière de la Terre, dans la constellation de La Carène. Âgé de quelque 35 millions d'années, il est constitué de douzaines d'étoiles faiblement liées entre elles par la gravitation[9]. Cet amas est situé dans le bras spiral Sagittaire-Carène[9]. Note : ce texte de l'ESO a été publié en et ses données ne correspondent à ce que l'on sait de l'amas maintenant.
Caractéristiques
Distance
La parallaxe moyenne des étoiles de l'amas a été obtenue des mesures effectuées par le satellite Gaia. Cinq valeurs différentes publiées dans de récents articles ( à ) sont indiquées sur la base de donnéesSimbad[6] : 0,380 ± 0,028 0 mas[10], 0,362 ± 0,053 mas[11], 0,361 ± 0,048 mas[12], 0,361 ± 0,004 mas[7] et 0,361 ± 0,048 mas[13]. La moyenne de ces valeurs et de leur incertitude est égale à 0,365 0 ± 0,036 2, ce qui correspond à une distance de 2 740 +302 -247.
Taille
Selon les sources, la taille apparente de l'amas est comprise entre 2'[3],[5] et 5,1'[4]. Grâce à un calcul simple, on peut trouver la taille réelle de l'amas. En utilisant la plus grande taille apparente et la plus grande distance, on obtient la taille réelle maximale soit 14,31 al. De même, en utilisant la plus petite taille apparente et la plus petite distance, on obtient la plus petite taille réelle, soit 4,73 al. De ces deux valeurs, on déduit que la taille de l'amas est égale à 9,7 ± 5,0 al.
Vitesse
Cinq vitesses très différentes sont indiquées sur Simbad, soit 9,04 ± 4,01 km/s[10], 23,05 ± 4,96 km/s[14], −7,30 ± 6,44 km/s[15], 6,88 ± 0,73 km/s[16] et −7,30 ± 6,4 km/s[17]. Au regard de ces valeurs, on peut donc conclure que la vitesse radiale de l'amas est inconnue.
Mouvement propre
Simbad indique huit couples de valeurs pour le mouvement propre de l'amas, dont six provenant d'articles publiés entre et qui sont très semblables. Les deux autres provenant d'articles publiés en et sont totalement différents. Les valeurs de ces six couples en ascension droite et en déclinaison sont :
La moyenne du mouvement propre et de l'écart type obtenue de ces six couples en ascension droite et en déclinaison est égale à −6,109 ± 0,239 mas/an et 1,025 ± 0..392 mas/an.
Les deux autres couples sont passablement différents et imprécis. Ils proviennent d'articles moins récents ( et ). Ces deux couples sont :
Simbad rapporte une seule valeur de la métallicité, soit 0,058[11]. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas est de 114% (100,058) de celui du Soleil.
Âge
La base de données WEBDA et le catalogue Lynga suggère un âge donné par log10 = 7,231[8], soit 107,231 = 17 Ma.
Étoiles
Simbad montre aussi un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 339 entrées pour NGC 3590[19]. Cependant, des étoiles (les Children) peuvent apparaître plusieurs fois dans la deuxième colonne du tableau, d'où le nombre de liens bibliographiques qui est supérieure au nombre d'étoiles. La quatrième colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur le titre de cette colonne, on peut classer la probabilité par ordre croissant ou décroissant. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
On peut aussi accéder aux propriétés de plusieurs des étoiles situées dans le champ de vision de cet amas sur Simbad en utilisant la requête NGC 3590 Num, où Num est un nombre de 1 à 70. Toutefois, certaines de ces étoiles ne sont pas membres de l'amas. De plus, Simbad retourne la mention «Identifier not found in the database : NGC 3590 NUM» pour 30 requêtes et aucune donnée pour la parallaxe le mouvement propre de l'étoile HD 306184. Le tableau ci-dessous résume les propriétés de ces étoiles. La colonne des remarques indique parfois la probabilité de l'étoile d'appartenir à l'amas et le chiffe entre paranthèse indique le nombre de références bibliographiques. Lorsque c'est le cas, ces informations proviennent de la section Children mentionnée plus haut.
On peut conclure à la lecture de ce tableau que 13 étoiles sont certainement non membres et que 26 autres ont une probabilité située entre 80% et 100% d'appartenir à l'amas. Le tableau est classé par ordre croissant de distance, mais vous pouvez changer ce classement en cliquant sur le titre d'une colonne.
Caractéristiques principales des étoiles situées dans le champ de vision de NGC 5749
↑Simbad indique des vitesse disparates allant de −7,300 ± 6,4 km/s à 23,05 ± 4,96 km/s
↑Valeur provenant de la parallaxe moyenne des étoiles.
↑dimension: val maximum = (2740 + 302 pc) x (3,2616 al/pc) x (5,1/60)° x (3,1416/180)rad/° = 14,72 al val minimum = (2740 - 247 pc) x (3,2616 al/pc) x (3/60)° x (3,1416/180)rad/° = 4,73 al d'où taille = 9,7 ± 5,0 al
↑ ab et cT. Cantat-Gaudin et F. Anders, « Clusters and mirages: cataloguing stellar aggregates in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 633, no A99, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201936691, lire en ligne [PDF])
↑ ab et cE. Poggio, R. Drimmel, T. Cantat-Gaudin et et all., « Galactic spiral structure revealed by Gaia EDR3. », Astronomy & Astrophysics, vol. 651, no A104, , p. 10 pages (DOI10.48550/arXiv.2103.01970, lire en ligne [PDF])
↑ ab et cWilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
↑ a et bT. Cantat-Gaudin, C. Jordi, A. Vallenari et et al., « A Gaia DR2 view of the open cluster population in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 618, no A93, , p. 16 pages (DOI10.1051/0004-6361/201833476, lire en ligne [PDF])
↑C. Soubiran, T. Cantat-Gaudin, M. Romero-Gómez et et al., « Open cluster kinematics with Gaia DR2 », Astronomy and Astrophysics, vol. 619, no A155, , p. 11 pages (DOI10.1051/0004-6361/201834020, lire en ligne [PDF])
↑C. Conrad, R. -D. Scholz, N. V. Kharchenko et Et al., « A RAVE investigation on Galactic open clusters . II. Open cluster pairs, groups and complexes », Astronomy & Astrophysics, vol. 600, no A106, , p. 15 pages (DOI10.1051/0004-6361/201630012, Bibcode2017A&A...600A.106C, lire en ligne [PDF])
↑W.S. Dias, H. Monteiro, T. C. Caetano, J. R. D. Lépine et M. Assafin, « Proper motions of the optically visible open clusters based on the UCAC4 catalog », Astronomy & Astrophysics, vol. 564, no A79, (DOI10.1051/0004-6361/201323226, Bibcode2014A&A...564A..79D, lire en ligne [PDF])