Le village de Montbronn est implanté sur un plateau au sommet d’un massif boisé creusé par de nombreux ruisseaux. La carte de Cassini (XVIIIe siècle) montre bien cette caractéristique de Montbronn, village implanté sur une vaste plate-forme dénudée au cœur des forêts épaisses du pays couvert, le « Wasgau », une des trois entités paysagères du Pays de Bitche. La seconde entité paysagère est constituée par le pays découvert, l'« Imgau », la troisième étant une zone intermédiaire mêlant les caractéristiques des deux précédentes. Les forêts du Fromburgerwald au nord, de Saint-Louis à l’est et au sud, de Rahling et de Lemberg à l’ouest encerclent ainsi la terrasse urbanisée du village de Montbronn.
La partie urbanisée de la commune est regroupée sur le plateau et le reste du ban communal est occupé en grande partie par des forêts. Le village de Montbronn s’est développé le long des voies de communication mais aussi de façon radioconcentrique autour d’un centre. Cette morphologie particulière associe les caractéristiques du village-rue traditionnel lorrain et du village-tas[3].
Montbronn est sur un terroir mixte où les replats sont souvent occupés par des cultures tandis que les flancs de vallées sont couverts de feuillus ou de résineux[4].
Le paysage de Montbronn est caractéristique de la chaîne septentrionale des Vosges, les montagnes sont couvertes de forêt et offrent une forme arrondie tandis que le terrain reste accidenté.
Le dénivelé global sur la commune est assez important puisque le point le plus bas se situe à 245 m tandis que le point culminant est à 381 m.
Le village s’est installé sur le plateau mais le dénivelé de la partie bâtie de la commune varie de 330 m à 368 m entre les parties les plus extrêmes. Le noyau originel se situe plutôt en contrebas de la crête à la côte de 333 m, celle-ci culminant à 375 m.
Il s’est implanté parallèlement aux courbes de niveau sur une ligne est-ouest, à la frange du plateau.
Le village s’est développé en créant une seconde « ligne » d’urbanisation à une altitude de 360-365 m[5].
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[6].
Paysages
La commune de Montbronn a conservé un aspect très verdoyant malgré un certain étalement urbain, donnant au paysage un attrait paysager remarquable. La végétation est omniprésente autour et au cœur du village du fait de l’alternance de zones bâties et de vergers.
La forêt représente un tiers de la superficie totale de la commune soit 500 hectares. Elle encercle le village et se situe sur tout le périmètre du bancommunal constituant le fond du paysage. La forêt de Montbronn est constituée essentiellement de feuillus, hêtres, charmes ou de mélange de feuillus et de conifères. Les différentes forêts présentes sur le ban n’appartiennent pas à la commune, elles sont soit domaniales soit privées.
Les espaces agricoles, prairies et cultures, sont installés sur les secteurs de faible pente, ils forment une liaison entre les forêts et la zone construite du village. Ces espaces occupent une grande superficie du ban communal alors que la commune ne compte que trois agriculteurs.
Les vergers forment traditionnellement une ceinture végétale autour des villages lorrains, estompant la limite entre le bourg et l’extérieur mais, à Montbronn, les vergers sont aussi au cœur du village. Le relief
et l’urbanisation en rubans du village ont permis aux vergers de se développer entre les constructions.
Les vallons humides relèvent du réseau hydraulique. Les quelques ruisseaux sur le ban communal ne présentent pas de risque d’inondations importantes. Par contre, les bassins et étangs qui se sont installés dans les creux entre les coteaux servent de régulateurs d’eaux.
La zone urbaine est installée sur les hauteurs mais il ne s’agit pas d’un espace plat. L’espace où s’est développé le centre est bien dégagé, à l’origine il s’agissait d’une petite clairière qui a été déboisée au fur et à mesure des besoins d’espace à bâtir[7].
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Buttenbach, le ruisseau le Grentzbach, le ruisseau Rohrbach, le ruisseau Kambach et le ruisseau le Grosshardt[Carte 1].
Le ruisseau du Grentzbach, ou Muehlgraben, au sud est très petit, il est alimenté par la seule source de la commune. Le terrain dans cette partie du territoire est en friche, le Muehlgraben sillonne entre les herbes sèches. La source du village se situe donc au sud du ban communal et une station de pompage est installée à côté. Le Grentzbach, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune de Goetzenbruck et se jette dans l'Eichel à Waldhambach, après avoir traversé neuf communes[8].
Le fond de vallée au nord est bien entretenu, des habitations isolées constituent deux annexes, la Metschbruck en limite communale à l’ouest et le Montbronner Muehle plus à l’est. Le ruisseau du Muenzbach s’installe entre la route et les quelques habitations présentes à cet endroit. D'une longueur totale de 17,5 km, il prend sa source dans la commune de Rohrbach-lès-Bitche et se jette dans l'Eichel à Lorentzen, après avoir traversé six communes[9]. Ses abords sont débroussaillés, présentant un paysage ouvert. Plus loin, un étang relativement important constitue un véritable élément du paysage. Il recueille les eaux du Kambach ainsi que les eaux de ruissellement des coteaux de grès rose[5].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Buttenbach et du ruisseau le Grentzbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouterhouse », sur la commune de Mouterhouse à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Au sud du Pays de Bitche, Montbronn semble isolé des grands axes routiers. Pourtant, la commune se situe bien au centre d’un réseau dense de voies de communication.
En effet, Montbronn est au cœur du triangle Rohrbach-lès-Bitche (11 km au nord) - Bitche (11 km au nord-est) - Sarre-Union (22 km au sud-ouest). Ces trois bourgs sont très bien desservis par des routes à grande circulation.
Montbronn se raccorde à la RN62 (Sarreguemines-Bitche-Haguenau) à Rohrbach-lès-Bitche.
La liaison vers Bitche s’effectue par la route départementale RD37 via Lemberg et vers Sarre-Union et l’échangeur de l’autoroute A4 (vers Metz ou Strasbourg) par la RD83.
La commune en elle-même est traversée par cette RD83 qui constitue un axe majeur de circulation ainsi que par la RD110 qui vient du nord[1].
Au , Montbronn est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[20]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (21,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (53,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), forêts (15 %), zones urbanisées (9,9 %), prairies (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), cultures permanentes (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
Montbronn a une morphologie urbaine particulière puisque le village est constitué de plusieurs rubans parallèles d’urbanisation et de vergers qui lui donnent cette identité de village-jardin.
La partie ancienne du village associe la caractéristique du village-tas, autour de l’église à celle du village-ruelorrain traditionnel par sa structure le long d’une rue principale. Cette association de deux morphologies est très courante dans le pays de Bitche, elle donne l’impression que le village est plus aéré et rompt avec le traditionnel village-rue lorrain. L’influence alsacienne n’est pas étrangère à cette caractéristique. On ne retrouve pas d’ordre continu dans cette partie du village, les maisons sont regroupées par 3, 4 ou 5 constructions, formant des entités implantées de façon différente par rapport à l’alignement. Cette partie du village est facilement identifiable car les maisons sont légèrement plus petites que celles construites plus tard.
Après cette première phase de développement, le village s’est étendu en créant une bande parallèle d’urbanisation vers le sud, c’est l’actuelle RD83. Ce ruban d’urbanisation est très étiré sur le territoire. La consommation d’espace est importante car il s’agit de constructions au coup par coup avec des maisons isolées sur leur parcelle. Ce sont des parcelles profondes en lanières mais également larges, ce qui explique l’étirement de l’urbanisation dans ce secteur.
La RD83 ainsi que les autres rues du village ont constitué des supports à l’urbanisation depuis le milieu du XXe siècle[24].
Densité du bâti
Les maisons traditionnelles des centres urbains, sont de toute évidence, les plus économes au regard de la consommation de l’espace. Le seul problème qu’elles posent est celui du stationnement qui se fait la plupart du temps sur la voie publique.
Il existe une différence importante de densité sur les terrains entre les maisons du centre ancien et les maisons construites plus tard et au coup par coup. En effet, une maison du centre ancien occupe en moyenne entre 50 et 75 % de la surface du terrain, alors qu’une maison construite au coup par coup occupe seulement 15 % de son terrain. Notons également que la surface des terrains pour ce genre de construction est 5 à 7 fois plus importante que pour les maisons du centre ancien. Le pavillonnaire construit au coup par coup est un mode de construction qui consomme énormément d’espace et cela explique l’étalement de la commune de Montbronn qui regroupe un grand nombre de ces maisons. Les opérations d’ensemble semblent utiliser l’espace de façon plus rationnelle grâce à un redécoupage foncier, mais cela est relatif puisque ce type de maison n’occupe que 20 à 30 % de la parcelle[25].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Montbronn par rapport à l'ensemble de la Moselle et du Grand Est en , au travers de quelques indicateurs[26],[27] :
Le logement à Montbronn en .
Montbronn
Moselle
Grand Est
Part des résidences principales (en %)
91,0
90,0
88,3
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (%)
0,4
1,8
3,1
Part des logements vacants (en %)
8,6
8,2
8,5
Les données publiées par l'Insee indiquent qu'en , Montbronn comporte 769 logements dont 702 maisons, 64 appartements et 3 résidences secondaires. Sur ce total, 66 logements sont vacants et 475 résidences sont des 5 pièces ou plus. Cette année-là, 67,2 % des ménages résident dans la commune depuis plus de 10 ans et 10,5 % depuis 2 à 4 ans. Sur les 672 résidences principales construites avant , 185 résidences ont été édifiées avant (27,5 %), 375 résidences entre et 55,8 %) et 113 résidences entre et (16,7 %). La plupart des maisons individuelles ont été construites dans les années -[28]. La plupart des habitants de la commune est propriétaire de son logement (81,2 % des ménages), chiffre nettement supérieur à celui du département (55,4 %). Seulement 10 % des habitants de Montbronn sont locataires, chiffre nettement inférieur à celui du canton (29 %), de l’arrondissement (28,9 %) et surtout à celui du département (36 %) du fait d’une situation plus rurale de Montbronn sans doute[29]. Le taux de logements vacants est légèrement supérieur à la moyenne régionale en et en augmentation d'un demi-point depuis [30].
Depuis le , une nouvelle réglementation parasismique a été entérinée par la parution au Journal officiel de deux décrets sur le nouveau zonage sismique national et d’un arrêté fixant les règles de construction parasismique à utiliser pour les bâtiments de la classe dite « à risque normal ». Selon cette réglementation, la commune de Montbronn est concernée par un aléa sismique faible. Conformément à l’arrêté du relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal », seuls les bâtiments d’importance III et IV sont concernés[31].
Durant les annexions allemandes : Mombronn (-), Bergbrunn (-), qui montre ici une faute étymologique. En effet, Mont (le fameux « berg ») viendrait, soit de Mano, qui signifie un chef de village germanique, fondateur du village à l’époque des grandes invasions ; soit de Mon qui viendrait de « mündig » qui veut dire « libre ». Il existe donc deux interprétations possibles : la fontaine de Mano ou la fontaine libre[35].
Sobriquet des habitants : Mummere Hätsche ou Mummere Moren, « les porcs de Montbronn » ou « les sales gens de Montbronn », c'est-à-dire les gens de peu de valeur[37]. Dans l'ancien temps, les habitants du village ont dû avoir un comportement de rustres. À l'occasion de la fête patronale (Kirb), les bagarres et les beuveries étaient fréquentes et déchaînaient la violence[38]. La rumeur publique était elle aussi très sévère à l'égard du village, qui avait mauvaise réputation notamment parce qu'il était un centre actif de prosélytismeluthérien au XVIe siècle, ce qui était très mal vu dans le reste du pays de Bitche[37].
Lieux-dits
Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment :
Liste des lieux-dits de Montbronn
Bachelsgarten, champs situés en plein centre du village derrière les habitations, entre la rue Jeanne d'Arc et la rue des Jardins.
Bebersbach, un ruisseau à l'ouest de la commune non loin d'Enchenberg et des Steffensberg et Steinberg, se jetant dans l'étang de Saint-Louis-lès-Bitche.
Beim Nussbaum, « au noyer », champs et jardins situés rue de Bitche, où se trouve le magasin de vêtements.
Bei den Kirschbaeumen, « aux cerisiers », champs au sud de la rue des Bleuets, au lotissement.
Bei der Klamm, « au gouffre », gouffre au sud-ouest de la rue des Tuileries.
Bruehl.
Der Strasse, « la rue », désigne la rue principale, en particulier la section de la rue du Stade et une partie de la rue Jeanne d'Arc.
Dickenbusch, « gros buisson », buisson et champs au sud de la rue des Verriers.
Die Drei Weiher (« les trois étangs »), Dreiweiherthal (la « vallée des trois étangs ») et Dreispitz (les « trois pointes »), les étangs et la vallée au nord-est de la commune menant à la rue du Guisberg d'Enchenberg.
Dretschel et le Dretscheleck, lieu-dit à l'est du Motschberg dans la vallée, au sud-est de la commune.
Eichelmatte, champ au sud-ouest de la commune dans la vallée du Rehtal, non loin du Hardtweg et de la D83.
Ellenbach, ruisseau à la sortie du village vers Rohrbach, à l'ouest de la D110F.
Emjenpill, champs au nord du village et du lieu-dit Stein.
Eselmatt, champs dans le gouffre à l'ouest de la rue de la Vallée, tout près du village.
Fromburger Wald, forêt au nord-est du village, en prolongement oriental de la rue de la Fontaine (Hasegass), vers Enchenberg.
Galgenfeld, « champ du gibet », un champ au nord-est de la commune du côté ouest de la départementale D83A, vers Enchenberg, où se déroulaient les exécutions capitales[39].
Glashuettenberg, colline au sud-ouest du Montbronner Muehle, au nord de la commune.
Hardweg ou Hardtweg, « chemin de la forêt », un chemin au sud-ouest du village, qui débute au niveau du Restaurant de la Chaumière et qui mène aux forêts de la Grosshardt et de la Kleinhardt.
Hasegass, « ruelle des lapins », la rue de la Fontaine.
Haseneck, « le coin des lapins », à l'ouest du Hardtweg à l'orée du bois.
Heidenkopf, colline à l'est du Schleiweg au sud du village.
Hemich, lieu-dit entre la rue de la Fontaine, la rue des Prés et la rue de Bitche.
Herrenmatt, champ entre la Metschbruck et le Glashuettenberg, en longeant la vallée.
Herschbach, ruisseau affluent du Kambach, au nord du village.
Hirschbronnen Wald, forêt au nord de la Metschbruck et à l'ouest du Rohrbach.
Hirschkopf, « mont des cerfs », colline à l'extrémité nord-ouest de la commune, qui surplombe la Metschbruck et les vallées du Petersbach et du Rohrbach, non loin de la ferme Janeau de Rahling.
Hoernerhof, où se trouvait autrefois un bar-restaurant, au nord du village dans la vallée du Kambach.
Huttenthal, vallée en prolongement de la rue de la Chapelle.
Hoelle ou Holle, vallée au nord de la rue de la Fontaine, qui rejoint l'Herschbach.
Kambach, un ruisseau au nord de la commune qui se jette dans le Muenzbach, près du Hoernerhof.
Karbronner Dell, lieu-dit à la sortie est du village vers Enchenberg, où se trouve le supermarché.
Kesselklamm, gouffre au sud de la commune entre le Heidenkopf et le Motschberg.
Kesselacker, champ au sud du lotissement, en prolongement de la rue du Muguet.
Kirchpfad, « chemin de l'église », lieu-dit où se trouve une forêt, l'actuel lotissement et une partie de la rue de Bitche, au sud du village.
Kratt, champ au nord du lieu-dit Haseneck et au sud du lieu-dit Bei der Klamm.
Krautgarten, le « jardin des choux », jardins au sud de la rue de la Fontaine.
Langrod, pré à l'ouest de la D110F à la sortie du village vers Rohrbach.
Lisenburg, champ/pré au nord-est de la zone d'activité de Montbronn-ouest (Nassenwald), qui surplombe la vallée du Kambach et du Muenzbach au nord-ouest du village.
Mauresgarten.
Mayberg, colline à l'est du cimetière.
Merdershalde ou Mörderschall, la « prison des meurtriers », forêt à l'extrémité sud-est de la commune, entre le Steffensberg et le moulin de Saint-Louis-lès-Bitche.
Metschbruck, annexe du village, ferme au nord-ouest de la commune dans la vallée du Petersbach, et son Metschwiese, le pré au sud.
Meyersdeich, lieu-dit au sud du village et de la rue de Bitche, à l'ouest de la route qui descend vers Saint-Louis-lès-Bitche.
Mielkopf/Muehlkopf, « mont du moulin », colline au nord du Dreiweiherthal, au nord-est de la commune non loin du Guisberg.
Mielberg/Muehlberg, « mont du moulin », colline entre le village et la vallée du Kambach, non loin de l'actuel cimetière et en prolongement de la rue Saint-Joseph.
Mohrenkopf ou Morenkopf, « mont des Maures », colline qui surplombe la vallée du Muenzbach, où se trouve une partie du Kusterwald et où passe la D110F.
Motschberg et son Motschberger Weg, respectivement la colline qui surplombe la vallée du Muehlgraben et d'Eidenheim au sud du lotissement et du village et le chemin en prolongement de la rue du Château d'Eau qui y mène.
Muehlenmatt et Muehlenwald, littéralement le « champ du moulin » et la « forêt du moulin ».
Mummerer Miel ou Montbronner Muehle, le « moulin de Montbronn », un ancien moulin dans la vallée du Muenzbach et du Kambach, non loin du Hoernerhof, au nord de la commune.
Minzdaler Miel ou Münzthaler Muehle, parfois aussi dénommé Mummerer Miel, le « moulin de Saint-Louis-lès-Bitche », sur le ban de Montbronn au sud-est de la commune.
Nassenwald, « forêt humide », une forêt à l'ouest du village, où se trouve la rue du Nassenwald.
Neumatt, « nouveau champ », une ferme et ses champs sur le ban de Rahling à l'ouest de la commune, où se trouvent notamment, le stade de la Neumatt, le terrain de moto-cross et le skatepark.
Neuweg, « nouveau chemin », section de la départementale D110F allant du village au Hoernerhof.
Oben an Hudlers Haus, champs à l'est de la rue du Château d'Eau, entre le lotissement et le reste du village.
Oben an Tobis Haus, champs à l'ouest de la rue du Château d'Eau, entre le lotissement et le reste du village.
Paulgarten.
Petersbach, « ruisseau de Pierre », ruisseau qui passe sous la Metschbruck, au nord-ouest de la commune.
Pfuhlacker, champs au sud du village et du lotissement, en prologement de la rue du Château d'Eau.
Rahlinger Eck, « coin de Rahling », lieu-dit à la sortie ouest du village, au niveau du rond-point entre les départementales D83, D83a et D83b.
Reisweg, « chemin du riz », chemin en prolongement de la rue de la Vallée, qui mène au lieu-dit Stein.
Rethal ou Rehtal, vallée du Muehlgraben, au sud-est de la commune.
Schleiweg, chemin qui prolonge la rue de la Chapelle.
Salzbronn, lieu-dit entre la rue Jeanne d'Arc et la rue des Roses.
Schaeferei, une ancienne bergerie dans un champ au nord-est de la rue de la Fontaine, non loin du Fromburger Wald.
Scheffershausens Garten.
Scheuergarten, jardins au nord de la rue Centrale, juste avant le gouffre.
Schindwinkel, « coin des tortures », champs à l'extrémité est de la commune, limitrophe de Enchenberg, du côté est de la départementale D83A.
Schorstenloch, gouffre où le Kambach prend sa source, au nord-est du village.
Schupetersgarten.
Schwobach, un ruisseau affluent du Petersbach, qui prend source à proximité de la Metschbruck.
Sengesloch et son Sengeslocher Weg, gouffre au sud-est du lotissement.
Steckengarten.
Steffensberg, colline au sud-est du village, derrière la zone d'activité de Montbronn-est, et ses Steffensbergerloch et Steffensgarten.
Stein, « pierre », et son Steingarten, au nord du village en prolongement de la rue de la Vallée.
Strittholz, lieu-dit au sud de la partie est de la rue de Bitche.
Waeldel, « petit bois », au sud de la rue du Stade, au niveau du croisement oriental avec la rue des Tuileries.
Wasbaechel ou ruisseau de la Kleinhardt, ruisseau entre la Grosshardt et la Kleinhardt, affluent du Muehlgraben, au sud de la commune.
Wasserbachou ruisseau de la Grosshardt, ruisseau à l'ouest de la Grosshardt, affluent du Muehlgraben, au sud-ouest de la commune.
Weiher, « étang », et son Weihermatt, « champ de l'étang », au niveau du Hoernerhof et du Montbronner Muehle.
Weissen Kreuz, « croix blanche », croix de chemin et lieu-dit dans la vallée au nord du village, où la D110F rejoint le Kambach.
Wustgasse, la rue de l'Église.
Ziegelhutte, Ziegelmatte et Ziegelscheuer, lieux-dits de la tuilerie au sud-ouest du village, dans la rue des Tuileries, autrefois annexe du village[40].
Zinnen, champs au nord du village entre la D110F et la rue Saint-Joseph.
Zittersch, à l'est de la rue du Nassenwald[41],[42],[43].
Le pays de Bitche était déjà peuplé à cette époque, des occupations éparses ayant été relevées dans la contrée. On imagine peut-être qu’un peuple vivait à cette époque sur le territoire de la commune mais aucun objet ou aucune trace n’a été découvert[35].
Moyen Âge
Montbronn est probablement l’un des villages les plus anciens du pays de Bitche, puisqu’il date peut-être de l’An Mil. C’est à cette époque que le pays de Bitche apparaît comme une entité territoriale de la Lotharingie orientale. Montbronn était une communauté rurale, occupant le centre d’une immense clairière de défrichement, établie près de sources généreuses. Montbronn apparaît pour la première fois dans l’histoire en , dans une lettre écrite en gotique et en latin. Il est mentionné sous Mabrunnen du vieil allemandMagan-Brunno : la grande source. Il illustre l'abondance des sources et des fontaines qui jalonnent le bancommunal et constitue sans doute une des explications aux nombreuses représentations de saint Jean Népomucène dans le village aux XVIIIe siècle et XIXe siècle[35].
Au cours du XVe siècle, les premières verreries s’établissent dans le pays de Bitche, on en dénombre une douzaine dans la forêt de Bitche depuis le Bas Moyen Âge jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Ces petites verreries s’élevaient toujours dans les vallées à proximité du bois et à côté de petites maisons également en bois destinées à l’habitation. L’établissement ne durait que peu de temps, le temps nécessaire à rouler le bois, puis une nouvelle verrerie était construite plus loin, c’était l’ère des verreries nomades, les « Glashütten »[45],[46].
Temps modernes
Montbronn apparaît comme un village à part et il est vrai que certains lieux-dits du cadastre font allusion à un autre droit que dans le reste de la région : le Galgenfeld, « champ du gibet », ce qui suppose le droit de justice ; le Schindwinckel, « le coin des tortures » ; le Mörderschall, « la prison des meurtriers », etc. L’ex-territorialité dont jouissait Montbronn aurait développé un droit d’asile connu de tous, puisque que c’est dans ce village que trouvaient refuge brigands et déserteurs, mais après une longue procédure entre les différents seigneurs, les récalcitrants, les voleurs et les meurtriers furent livrés à la justice de leur lieu d’origine.
En , le duc de LorraineCharles III occupe le comté de Bitche, les Montbronnois se félicitent une fois de plus d’être des sujets du prince électeur, car le duc de Lorraine agit de manière très répressive dans le pays de Bitche. Mais Montbronn n’est pas assez grande pour accueillir tous les pourchassés qui viennent se réfugier dans le village pour échapper au duc de Lorraine.
En , commence la guerre « des trois évêchés » avec l’élection de deux évêques à Strasbourg, un catholique et un luthérien, chacun voulant être le maître suprême. Mais un troisième évêque se mêle vite au litige, l’évêque cardinal de Metz. La guerre durera plus de 10 ans pour finir en avec la victoire de ce dernier. Toute la région est épurée, il ne reste plus que des cendres des maisons et des temples protestants de Montbronn.
Création de la principauté de Phalsbourg et Lixheim (1620-1629)
À l'occasion du mariage de sa nièce Henriette de Lorraine avec Louis de Guise, baron d'Ancerville, le duc de Lorraine cède à ce dernier les seigneuries qu'il vient d'acquérir, alors que Louis s'était déjà vu attribuer par le même la seigneurie de Phalsbourg - Einartzhausen le [47]. En raison des services que lui avait rendus Louis, connu désormais sous le nom de Louis de Phalsbourg, l'empereur Ferdinand II, par bulle d'or du , élève ses possessions en principauté immédiate d'Empire, la principauté de Phalsbourg[48],[49]. Cette haute faveur est réitérée et confirmée par l'empereur Ferdinand III, à Linz, le [50].
Elle fait des ravages dans le pays de Bitche et ses environs. Les Croates et les Cosaques mettent la région à feu et à sang en , et ensuite la peste de décime une bonne partie
de la population du comté de Bitche. Les catholiques et les protestants s’entre-tuent, Richelieu tente de s’emparer de Phalsbourg pour avoir la route libre en direction de l’Alsace. Les Suédois en ne laissent après leur passage que misère et désolation. En , la contrée est déserte, plus de 80 villages, hameaux et fermes ne sont plus que ruines désertes et abandonnées. Le , la conférence de paix à Münster met fin à cette guerre[46].
Après la guerre de Trente Ans, Montbronn se repeuple peu à peu d’anciens habitants et d’autres qui arrivèrent. Le duc de Lorraine avait reçu la permission de « recruter » de nouveaux immigrants pour la Lorraine en Allemagne et dans le reste de la France. Les registres paroissiaux mentionnent l’arrivée de Tyroliens, de Suisses, d’Allemands du sud et de Bourguignons. Tous ces nouveaux arrivants se mêlent vite à la population de Montbronn, ils représentent une quarantaine de familles s’intégrant à celles qui existent encore au village. Vers , le village comptait 18 familles représentant environ 90 à 100 personnes et très peu d’enfants[51].
En , le retour des Français met en place une souveraineté territoriale : les Français protègent les frontières, alors que les Lorrains assurent la police intérieure. Sous Stanislas, duc de Lorraine et roi de Pologne, les impôts sont tellement écrasants que s’amorce un exode vers les pays de l’Est (Hongrie et Transylvanie), environ 1 400 personnes quittent le comté de Bitche à la fin du XVIIe siècle. En , Stanislas s’arrête en Lorraine, mais ce n’est que 6 ans après sa mort qu’il joue un rôle à Montbronn; en effet en , les Montbronnois reçoivent de ses héritiers de l’argent pour construire leur église. Elle est inaugurée en à l’emplacement de l’actuelle école maternelle.
Le , une verrerie est établie dans la forêt du Nassenwald, qui prouve que la tradition verrière est très ancienne à Montbronn. Son exploitation n'est cependant maintenue que pendant 14 mois, après lesquels, un premier arrêt, puis un second, du , ordonnent qu'elle soit démolie[53]. Le , le roi de France, Louis XVI, créé les Cristalleries Royales de Saint-Louis qui vont amputer la commune de ses forêts, ce qui provoque la colère des habitants de Montbronn. Elles se développent rapidement et beaucoup de Montbronnois y travaillent[51].
Époque contemporaine
À la Révolution française est créé le district de Bitche qui se heurte au clergé et sème la terreur. C'est à cette époque que Montbronn perd son statut d'enclave en étant intégré au canton de Lemberg. Les impôts sont toujours aussi difficiles à supporter. En , le district est éclaté en trois cantons (Bitche, Volmunster et Rohrbach), qui sont rattachés à l’arrondissement de Sarreguemines. Le pays de Bitche perd alors neuf siècles d’unité, et le « repliement » (c’est-à-dire le départ de l’élite locale) s’amorce. En , une grande partie des habitants de Montbronn travaille aux Cristalleries de Saint-Louis: il y a des souffleurs, des tailleurs de verre, des graveurs...
En , Montbronn est frappée par une épidémie de fièvres typhoïdes qui, sur une population de 1 711 habitants, en a atteint 260 et a fait 31 victimes[54], soit un huitième des malades, sur une période allant de huit mois à un an[55]. Dans son rapport sur cette épidémie, le docteur Rousset de Sarreguemines signale la grande malpropreté qui régnait autour des malades comme la cause déterminante qui, en provoquant la formation d'un foyer d'infection, propageait la maladie parmi les personnes qui fréquentaient les malades, avec cette circonstance remarquable, que toujours l'extension de la maladie suivait exactement l'ordre même des rapports de ces divers individus entre eux[56].
En , la commune décide de construire une première école des filles, à l’emplacement de l’actuel cabinet des kinésithérapeutes. La construction de la nouvelle école des garçons débute en . Presque en même temps, débute la construction de la ligne de chemin de ferHaguenau-Bitche-Sarreguemines qui est destinée à désenclaver le pays de Bitche[57].
Lorsque la guerre éclate en , les soldats du Kaiser s’arrêtent à Montbronn et le village ainsi que toute la Lorraine mosellane deviennent allemands. À la suite de ce changement de nationalité, de nombreux verriers quittent le pays de Bitche pour aller s’installer à Nancy et à l’intérieur de la France. De ce fait, la région perd des artistes comme Daum, Muller et Gallé qui travaillaient avec les cristalleries locales.
Malgré l’appartenance à l'Empire allemand, la population de Montbronn évolue rapidement et elle augmente tellement que l’église de l’époque n’arrive plus à contenir tous les fidèles qui sont estimés à 1 538 personnes.
La nouvelle église a été construite entre et , et sa bénédiction eut lieu en juin . L’ampleur de cette église néo-romane lui a valu le surnom de « cathédrale du Pays de Bitche ».
Montbronn a été très peu affecté par la guerre de 1914-1918, toutefois, quelques habitants du village ont laissé leur vie sur les champs de bataille[57].
À partir de commence la construction de la ligne Maginot qui amène beaucoup d’étrangers dans la commune. Montbronn déborde d’ouvriers: des spécialistes de la construction, des maçons, des électriciens mais aussi des militaires. Le dépôt de munitions du Nassenwald est construit à l’emplacement de la zone d'activité actuelle. Il a une superficie d’environ 8 hectares et devient une dépendance de la ligne Maginot servant au stockage des explosifs, des munitions et de l’essence. Les militaires aménagent le sentier qui est aujourd’hui la rue du Nassenwald[58].
En , Montbronn compte 1 673 habitants mais il y a souvent 2 000 à 2 000 à 3 000 militaires dans la commune, soit plus de militaires que d’habitants.
La perspective d’une évacuation apparaît dès à Montbronn et les plus faibles et quelques familles nombreuses sont évacués avec les villages de la première zone. La plupart des «évacués» sont de retour en et participent à l’évacuation générale du village qui a lieu le .
Le , les réfugiés de la Vienne repartent à Montbronn et après plusieurs jours de trajet, ils découvrent leurs maisons vides et pillées. Seuls 17 personnes refusent de rentrer au village et restent dans la Vienne tant que les Allemands ne seront pas vaincus. Mais très vite tout se dégrade, les Allemands occupent le territoire, les francs français sont échangés contre des Reichsmarks à des taux dérisoires, l’usage de la langue française est interdit, les religieuses enseignantes n’ont plus le droit d’enseigner, tout est rationné, Montbronn devient Bergbrunn.
Fin septembre , les enseignants allemands quittent Montbronn et le bombardement du village a lieu le occasionnant finalement peu de dégâts. La commune est libérée par les troupes américaines le de la même année. Les américains restent à Montbronn jusqu’en mars et le village fête sa libération le [58].
Montbronn fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein quarante-six communes situées autour de Bitche[3]. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Les trois délégués de Montbronn pour cette structure intercommunale sont le maire Francis Sidot et les conseillers municipaux Céline Dehlinger et Charles Philipp[62].
Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer de Bitche, La piscine et la médiathèque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl[63].
Le nombre d'habitants étant compris entre 1 500 et 2 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[67]. Lors des élections municipales de , les 19 conseillers municipaux (quinze hommes, quatre femmes) ont été élus dès le premier tour à l'exception de Christine Denis, élue au deuxième tour; le taux de participation était de 86,03 % au premier tour et de 35,99 % au second[68]. Le maire sortant, Francis Sidot est confirmé dans sa fonction.
Lors des élections municipales de , deux listes concurrentes se sont présentées. Une liste, intitulée « Unis pour réussir », conduite par Francis Sidot, maire depuis et une autre, conduite par Charles Philipp, intitulée « Montbronn c'est vous ! »[69]. Les 19 conseillers municipaux (10 hommes, 9 femmes) ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 82,08 %. Le maire sortant, Francis Sidot est confirmé dans sa fonction. Sa liste remporte les trois sièges du village au conseil communautaire ainsi que 15 sièges sur les 19 au conseil municipal; les quatre sièges restants étant attribués à la liste de Charles Philipp[70].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977
juillet 2020
Francis Sidot
SE
NC
juillet 2020
En cours
Manuel Mayer
NC
NC
Finances locales
Montbronn appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 500 et 2 000habitants.
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Montbronn sur la période de à [71] :
Capacité d'autofinancement à Montbronn de à Résultats exprimés en €/habitant. Strate : communes de 500 à 2 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
Montbronn
274
248
243
254
239
215
236
231
271
232
252
Moyenne de la strate
142
151
152
151
147
150
168
168
156
149
149
Depuis , la capacité d'autofinancement de la commune[Note 3] est très largement supérieure à la moyenne de la strate[Note 4]. De 2005 à 2015, le fonds de roulement[Note 5], est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate[71].
Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en à 852 €/habitant, contre 1 100 € en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les cinq années précédentes[71].
Budget et fiscalité 2022
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[74] :
total des produits de fonctionnement : 1 080 000 €, soit 649 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 785 000 €, soit 472 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 112 000 €, soit 673 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 784 000 €, soit 471 € par habitant ;
endettement : 820 000 €, soit 493 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 11,43 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,84 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,17 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[76].
En 2021, la commune comptait 1 587 habitants[Note 6], en évolution de −2,76 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune a connu une hausse très importante de sa population entre et puisque le nombre d’habitants passe de 959 à 1 797 personnes en 50 ans. C’est en que la commune accueille le plus grand nombre d’habitants. Après cette date, la population a tendance à baisser jusqu’en . En , Montbronn ne possède plus que 1 650 habitants.
La commune renoue avec une croissance importante jusqu’en (+141 habitants). Une nouvelle chute s’amorce à partir de qui dure jusqu’en .
Au recensement général de la population de , la commune comprenait 1 672 habitants, ce qui traduit une stagnation, et donc l’arrêt de la baisse démographique des trois décennies passées.
La densité de la commune est plutôt forte, de 110 habitants au km2, chiffre nettement supérieur à celui de la densité du canton de Bitche (59 habitants au km2) mais relativement proche de celui de l’arrondissement de Sarreguemines dont Montbronn fait partie (126 habitants au km2). Cependant la densité de Montbronn est inférieure à celle du département de la Moselle (168 habitants au km2)[78].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 801 hommes pour 828 femmes, soit un taux de 50,83 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[79]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,4
9,9
75-89 ans
15,7
18,7
60-74 ans
18,6
25,0
45-59 ans
22,8
17,9
30-44 ans
14,9
13,1
15-29 ans
12,9
14,7
0-14 ans
12,7
Pyramide des âges du département de la Moselle en 2021 en pourcentage[80]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,5
6,8
75-89 ans
9,5
17,2
60-74 ans
18,4
20,9
45-59 ans
20,5
19,5
30-44 ans
18,6
17,7
15-29 ans
15,7
17,4
0-14 ans
15,8
En conclusion sur les variations naturelles, migratoires et globales, le constat pour Montbronn est le suivant :
De à , le taux de natalité a fortement chuté et le taux de mortalité s’est globalement maintenu. Le solde naturel est en baisse depuis les années 1960, alors que le solde migratoire a connu une forte baisse depuis la même période avec un pic important entre et . Depuis, les habitants quittent moins la commune mais le solde reste toujours négatif[81].
Le village dispose de deux écoles, une école maternelle (2 classes pour 3 niveaux), et une école primaire (3 classes pour 5 niveaux depuis les pertes successives de la 5e classe en [84] et de la 4e classe en [85]). Autrefois, ces deux écoles étaient respectivement une école des filles et une école des garçons, où, comme leurs noms l'indiquent, les filles et les garçons étaient séparés.
Les élèves vont ensuite au collège La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, les jeunes Montbronnois se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Vie culturelle et sportive
Équipements culturels et sportifs
Scolarité : Les équipements scolaires assurent l’enseignement public du premier degré à la population enfantine de Montbronn. Ils regroupent une école maternelle de 2 classes et une école primaire de 4 classes.
Sport et culture : La commune est dotée de nombreuses associations socio-culturelles et sportives. Pour accueillir ses associations, la commune dispose d’équipements sportifs comme plusieurs terrains de foot et de tennis, un parcours de santé, un skate park, une salle polyvalente, ainsi qu’un terrain de moto-cross. Notons que ce dernier est installé sur le ban de Rahling, au lieu-dit Neumatt, tout comme le stade[86].
Vie associative
La liste des associations culturelles et sportives de Montbronn dénote le dynamisme important de la commune, on en dénombre une quinzaine. Elles représentent principalement les domaines suivants :
Culturels : Foyer des jeunes, Chorale St-Georges, Club d’épargne, Amicale du 3e Âge, Association culturelle de Montbronn, « Le lièvre et la tortue »
Sportifs : Société de pêche, Association sportive de Montbronn (ASM), Gymnastique volontaire, Moto-club, Tennis-club, Amis de la marche, Aqua-club, Société de danse
Autres : Sapeurs-Pompiers, Section locale des ACVG, Syndicat Arboricole et Horticole, Cosmic animation[86]...
Santé
Les soins sur place sont assurés en par plusieurs praticiens dont deux médecins généralistes[87], assistés d'une pharmacie et d'auxiliaires médicaux[88].
Quant aux hôpitaux, ils sont situés à Bitche - Centre hospitalier Saint Joseph (86 places), Sarreguemines - Centre hospitalier Robert-Pax (246 places), Saverne - Centre hospitalier Sainte Catherine (391 places), Haguenau - Centre hospitalier (432 places) et Strasbourg - Hôpital civil (1 088 places) et Hôpital de Hautepierre (1 018 places)[89].
Montbronn dispose aussi sur son territoire communal d'un EHPAD (Maison de retraite Les Sources). L'établissement, qui peut accueillir jusqu'à 64 résidents, a ouvert ses portes le [90] et emploie aujourd'hui 43 personnes[91]. Enfin, le village dispose d'un centre d'incendie et secours (secteur de Rohrbach-lès-Bitche), fusionné depuis avec celui de la commune voisine d'Enchenberg. À l'occasion de la fusion, une nouvelle caserne a été érigée à la sortie de Montbronn en [92]. En , ce sont près de 480 interventions qui ont été réalisées par les 35 sapeurs-pompiers de ce centre au profit des populations du Pays du Verre et du Cristal[93].
Médias
Le Républicain lorrain est un quotidien régional d’information dont le siège social se situe à Metz. Dans son édition de Sarreguemines-Bitche, il consacre régulièrement des articles à l’actualité communale[94].
Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision sont accessibles aux habitants de Montbronn et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, Mosaïk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio Mélodie[95], basées respectivement à Bitche et à Sarreguemines, ainsi que Radio Salü, radio de langue allemande basée à Sarrebruck.
Économie
Revenus et fiscalité
En , les habitants de Montbronn déclarent des revenus annuels de 1 824 € par mois pour un foyer fiscal moyen, soit 21 888 € par an et par foyer[96], ce qui place la commune au 21 718e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[97].
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 410 €[98].
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Montbronn et leur évolution de à [99] :
Population de 15 à 64 ans par type d'activité à Montbronn
année
année
année
Population de 15 à 64 ans
1 055
1 060
1 059
Actifs (en %)
65,0
69,8
73,4
dont :
Actifs ayant un emploi (en %)
58,4
65,7
65,8
Chômeurs (en %)
6,2
4,2
7,6
Évolution de l'emploi à Montbronn entre et
année
année
année
Nombre d'emplois dans la zone
247
228
260
Indicateur de concentration d'emploi
40,0
32,5
37,1
Parmi les 1 668 habitants de la commune en , 618 personnes sont actives, soit 37 % de la population globale. Parmi ces 618 personnes, on retrouve 401 hommes et 217 femmes. Le nombre d'emplois a augmenté de +5,1 % depuis . Cette hausse est due à l’augmentation des emplois chez les femmes : +17,9 % sur cette période alors que les hommes ont perdu -0,7 % d’emploi.
La présence d’activités sur le territoire de la commune offre quelques débouchés en matière d’emploi à la population locale : en , 104 personnes travaillent à Montbronn soit 16,83 % des actifs. Ce chiffre montre que les habitants ont pour la plupart dû aller chercher du travail en dehors du village. Le taux d’activité de Montbronn (50,2 %) est inférieur à celui des niveaux supérieurs. Dans la commune, le taux d’activité des femmes est encore faible (38 %), et reste inférieur lui aussi à celui des autres niveaux[100].
Les activités économiques
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montbronn en , selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[30] :
Les scieries : Montbronn regroupe deux scieries localisées, l’une dans la zone d’activité en dehors de la zone urbaine et l’autre rue du stade à l’entrée sud-ouest du bourg, le long de la RD83.
Les entreprises du bâtiment et de la construction : Plusieurs entreprises ont un rapport avec le bâtiment dans la commune; on trouve notamment, une entreprise de construction rue des Verriers, deux entreprises de serrurerie situées rue Jeanne d’Arc et dans la zone artisanale, une entreprise de couverture, sanitaire et chauffage, dans la rue des Verriers et un architecte, place du Général de Gaulle.
Les autres entreprises : Mis à part les entreprises de construction, les scieries et les cristalleries, Montbronn accueille trois entreprises dans un autre domaine, deux garages automobile, rue de Bitche et rue du Stade, les pompes funèbres, rue des Prés et les transports Philipp, rue du Stade; avec un parking comprenant de nombreux camions et remorques[101].
Les services et commerces de proximité
Montbronn compte encore plusieurs commerces de proximité qui facilitent la vie des Montbronnois. L’arrivée du petit supermarché ne semble pas avoir fait de tort aux petits commerces, si ce n’est que l’agence bancaire a quitté le centre ancien pour rejoindre le supermarché, à la sortie est du village. Les commerces et services ne sont pas regroupés autour d’un pôle central mais ils sont éparpillés dans tout le centre urbain. Cette particularité de Montbronn est sûrement due à la morphologie étalée de la commune. Ces activités économiques participent à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la commune avec l’existence des services de proximité. On recense :
Les exploitations agricoles ne sont pas nombreuses dans la commune : en , on en recense trois. Elles sont situées en dehors du bourg, au milieu des champs pour deux d’entre elles et la dernière est rue du Nassenwald. Ces exploitations agricoles accueillent surtout des vaches et quelques moutons[102].
Culture locale et patrimoine
La qualité du patrimoine de Montbronn réside surtout dans les maisons privées, beaucoup d’entre elles présentant un intérêt de par leur volumétrie, leur style architectural très marqué et les matériaux employés. C’est le cas notamment de la maison Saladin rue des Alliés ou de certaines maisons de la rue Jeanne d’Arc. Certaines d’entre elles sont ornées de décors sur leur façades: on observe des oculi de formes différentes comme des cercles, des cœurs, des rosaces, mais aussi des linteaux de portes sculptés avec les dates de construction des maisons ou représentant des personnages[103].
L’ancien moulin dit Mummerer Miel, situé en fond de vallée au nord du ban communal. Il ne reste pas grand-chose du moulin d’origine et une habitation a été rajoutée au bâtiment originel. Ce moulin est mentionné en 1630 et reste en service jusqu’en 1979. Aujourd’hui la propriété est une scierie[105].
Il reste 51 calvaires et croix de chemins sur le ban de Montbronn aujourd’hui, mais il y en a eu jusqu’à 70. Les plus vieux ont 250 ans et d’autres ont été érigés plus récemment. De nombreux calvaires ont été érigés pour les victimes des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 et d’autres pour remercier Dieu du retour de guerre ou des camps de prisonniers. Ils sont tous différents et sont positionnés partout dans le village, et même à l’extérieur[39],[105].
Chapelle de la-Trinité[110], construite en (date portée), aux frais des héritiers des meuniers Peter Bach et Elisabeth Eichert, en remerciement d'avoir été épargnés pendant la Révolution, alors qu'ils ravitaillaient le curé de Montbronn, Jean Salzmann, qui avait refusé de prêter le serment d'obéissance à la constitution civile du clergé et qui se cachait à proximité de leur moulin. La chapelle a été déplacée dans les années 1970, lors de l'élargissement de la route[105],[111].
Notre Dame de Montbronn, grande statue érigée en 1854 rue du Stade, elle a pour mission de “protéger le village contre le protestantisme, qui de la proche Alsace Bossue risque de contaminer les catholiques” et de protéger contre la guerre. Elle est aujourd’hui encerclée de maisons et elle n’apparaît plus distinctement[103].
Notons également la présence de Lycopodium annotinum, espèce protégée en Lorraine. Ce lycopode à feuilles de genévrier présente une tige rampante et longue qui porte des rameaux espacés dont la taille varie entre 10 et 25 cm. Au cours de la croissance, les rameaux sont d’abord couchés puis redressés. Ils portent des feuilles courtes (0,5 cm), étroites, allongées, raides et piquantes. Elles ont une disposition alterne, souvent recourbées vers le bas, comme les feuilles de genévrier, mais s’en distinguent par une fine denticulation sur les bords. La plante porte également au sommet des rameaux des épis sporangifères plus clairs, cylindriques et isolés.
Le lycopode à feuilles de genévrier affectionne les sols pauvres et acides des tourbières mais aussi les sols argileux ou caillouteux. On le rencontre dans les forêts de conifères et les landes de montagne. On le retrouve souvent associé aux sphaignes. Cette plante de montagne, que l’on peut rencontrer jusqu’à 2 000 m d’altitude, est rare dans tous les massifs montagneux français.
Pour conclure, ajoutons que l’autre principale richesse écologique et paysagère de Montbronn réside dans ses nombreux vergers, qui sont fragiles car étroitements mêlés à la zone urbaine[115].
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).
Personnalités liées à la commune
Muller Frères. Maison de verrerie fondée à Croismare en 1897 dirigée par 9 frères.
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(fr) Joël Beck, Rohrbach-lès-Bitche et son canton, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 362 p.
(fr) Joël Beck, Moulins : huileries, tailleries, scieries du pays de Bitche, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 503 p. (lire en ligne)
(fr) Joël Beck, Le canton de Rohrbach-lès-Bitche, Éditions Sutton, , 127 p.
(fr) Joël Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, Éditions Sutton, , 128 p.
(fr) Joseph Conrad, Les habitants de Montbronn, Peter Jung, , 624 p.
(fr) Paul-Édouard Glath, Du pays de Bitche en Charente-Maritime : Souvenirs de 1939-40, , 94 p.
(fr) Marie-France Jacops, Jacques Guillaume et Didier Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, , p. 81-82
(fr) Francis Kochert, Laurette Michaux et Gérard Michaux, Moselle : Metz et le pays messin, pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, trois frontières et bassin houiller, , 345 p.
(fr) Adolphe Marcus, Les verreries du comté de Bitche : essai historique, Nancy, imprimerie de Berger-Levrault, , 359 p. (BNF34111715), p. 155-156
(fr) Albert Mazerang, Les cloches de Montbronn,
(fr) Nöelle-Vix Charpentier, Plan local d'urbanisme de Montbronn : Rapport de présentation, Metz, , 120 p. (lire en ligne)
(fr) Joseph Schaefer, Le Pays de Bitche, passionnément, , 174 p.
(fr) André Schutz, Bitche et son pays,
(fr) Société d'archéologie lorraine, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, (BNF32813273), p. 187-204
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[72].
↑Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
↑Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[73].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )