HydrographieL'hydrographie peut être définie de trois manières, selon le contexte :
Histoire et enjeuxHistoireOn attribue à Pierre Desceliers, le cartographe dieppois du XVIe siècle, le titre de père de l'hydrographie française en raison de ses travaux en la matière. On attribue de même à Charles-François Beautemps-Beaupré le titre de père de l'hydrographie moderne, pour son apport d'une méthode et de techniques rigoureuses à ce domaine, ainsi qu'à ses travaux de cartographie exhaustive des côtes françaises. Ces méthodes sont toujours utilisées aujourd'hui, malgré une importante évolution de la technique. En France c'est le SHOM qui réalise et imprime les cartes de navigation. Enjeux, tendancesL'eau et les services écosystémiques qui en dépendent apparaissent de plus en plus comme un patrimoine naturel, un bien commun vulnérable, qui n'a pas de frontières, dégradé et comme un bien commun inéquitablement réparti à restaurer et protéger pour les générations futures (Ghiotti en 2009 parle de « patrimonialisation des fleuves et des rivières »[4]). L'hydrographie en précise la géographie, les flux et volumes, avec des implications économiques importantes, par exemple avec l'usage croissant de cartes marines et d'ouvrages hydrographiques indispensables au trafic maritime, à la pêche, à l'exploitation des fonds marins et de leur substrat géologique sous-jacent (exploitation pétrogazière notamment). Un enjeu majeur est la mondialisation et traduction de ce corpus (où l'anglais domine) dans les domaines économiques, mais aussi scientifiques et administratifs. Un cadre pour ce travail est l'Organisation hydrographique internationale (OHI), au sein de laquelle a été développée un forum DHYDRO (pour un dictionnaire hydrographique multilingue en anglais, français et espagnol dans un premier temps) qui se veut aussi être un « espace interactif de discussion entre utilisateurs, experts et créateurs de terminologie hydrographique dans le cadre de la fusion en une base de données terminologiques multilingue ayant une valeur de référence pour le secteur »[5] En FranceLes données hydrographiques sont principalement accessibles sur le site « EauFrance », celui de l'IGN (Géoportail) (en cours de rapprochement) ou ceux des DREAL et des agences de l'eau, à partir de mêmes bases de données interconnectée et/ou interopérables. « Garantir la transparence de la politique de l’eau pour le consommateur et faciliter et fiabiliser l’accès par le citoyen à des données sur l’eau facilement compréhensibles » est l'un des objectifs de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013, adopté par le comité national de l’eau (CNE) le , avec un objectif d'Open data et de données ouvertes (pour les données publiques en application par la France de la "charte du G8 pour l’ouverture des données publiques" et des suites données à la Convention d'Aarhus. Pour répondre aux besoins de la Directive cadre sur l'eau (DCE) et de la partie bleue de la trame verte et bleue nationale, dans le cadre du projet "Bdtopage", visant, sous l'égide de l'ONEMA et de l'IGN avec les Agences de l'eau et DREAL à mettre en cohérence la BD Carthage[6] et la BD TOPO[7], avec notamment la mise en cohérence des cours d’eau et des plans d’eau et de chaque bassin versant, l'intégration des laisses de plus hautes eaux à partir de la base Histolitt[8] puis de Litto 3D vers 2015 ; les bassins versants seront précisés par la mise à jour du modèle numérique de terrain (MNT) qui devrait être terminée en 2017), un référentiel hydrographique à grande échelle est en préparation. Ceci entrainera une modification et re formalisation réglementaire de la codification hydrographique pour la France[9] ;
InformatiqueL'informatique a révolutionné deux domaines de l'hydrographie
Les données sont disponibles sur différents sites web (HYDRO, HydroReel, VigiCrues...). Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externesNotes et références
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