Le paysage est constitué de collines, comme le Kalkberg qui culmine à 301 m, dominées par les cultures qui occupent près de la moitié de la surface du ban communal et les prairies (un tiers).
L'Eichel, d'une longueur totale de 32,4 km, prend sa source dans la commune de Petersbach et se jette dans la Sarre à Herbitzheim, après avoir traversé 16 communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Eichel sont données par la station hydrologique située sur la commune de Diemeringen. Le débit moyen mensuel est de 1,28 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 18,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 41,1 m3/s, atteint le [6].
Le Buttenbach, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Rohrbach-lès-Bitche et se jette dans l'Eichel sur la commune, après avoir traversé six communes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 3],[11],[12].
Au , Lorentzen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45 %), terres arables (42,7 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (3,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'histoire de Lorentzen est étroitement liée à celle du château. Construit au début du XIVe siècle sous forme de Wasserburg par le comte Frédéric II de Saarwerden, le château est donné en partie en caution à l’archevêque de Trêves pour des raisons économiques. En 1527, il passe aux Nassau Saarebrucken par le mariage entre Catherine de Saarwerden et Johan Ludwig de Nassau Sarrebruck. À la suite de difficultés financières, il est tenu en bail pendant plus de 100 ans par la famille Steyss von Gornetz. À la fin du XVIIIe siècle, il est repris par la famille de Nassau Sarrebruck qui en fait le château douairière jusqu'à la Révolution. Il est vendu comme bien national en 1793 et est converti en exploitation agricole. Il appartient aujourd'hui à huit propriétaires différents qui se partagent neuf parties du château. En 2008, une partie du site castral est occupé par un C.I.N.E. (Centre d'initiative à la nature et à l'environnement). La grange à dîme du XVIe siècle accueille la partie pédagogique, l'ancien moulin du XVIe l'hébergement. Le projet conduit par la communauté de communes d'Alsace Bossue et réalisé par l'agence d'architecture dwpa, architectes est l'occasion d'une remise en valeur de tout l'espace central du village. Une micro-brasserie a ouvert dans l'ancienne brasserie « Lorentzator » du XIXe siècle située à proximité du château.
L'ancienne localité de Meditheldingen était située sur le ban de la commune et a disparu après 1350. Par ailleurs, la localité de Wersingen a disparu après le XVe siècle, sa chapelle existait encore en 1542[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 235 habitants[Note 4], en évolution de +2,62 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN2-7165-0250-1)
Lorentzen, pp. 215-216
Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN2-7032-0193-1)
Lorentzen, p. 196, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 148 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2012 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).