Il s'agit d'une substance proactive, c'est-à-dire qu'il doit être métabolisé pour pouvoir exercer son effet antitumoral. Chez l'Homme, cette activation se déroule principalement dans le foie par l'intermédiaire du cytochrome P450 2B6.
L'exposition à cette chimiothérapie est un facteur de risque de développer un cancer de la vessie.
Les « gaz moutarde » ont été utilisés durant la Première Guerre mondiale. Des médecins ont observé l'action de ces gaz sur la moelle osseuse et leurs propriétés immuno-suppressives. Les moutardes à l'azote ont ensuite connu un développement clinique en particulier en cancérologie dont le cyclophosphamide est le principal représentant. Il a été intégré de longue date dans des protocoles.
Le cyclophosphamide (commercialisé sous le nom Endoxan) est un agent alkylant synthétisé par Brock et al. en 1958 [6].
Mécanisme d'action
Il fait partie de la famille des agents alkylants, c'est-à-dire qui agissent en ajoutant des groupements alkyles à l'ADN, rendant ainsi sa réplication impossible.
↑ a et bEntrée « 2-H-1,3,2-Oxazaphosphorinane » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 14 mai 2010 (JavaScript nécessaire)
↑(en) Risken N., Gehlmann H. ,et al, « Complete remission of coronary vasculitis in Churg–Strauss Syndrome by prednisone and cyclophosphamide », Clin Rheumatol., , p. 41-42 (lire en ligne)